vendredi 17 mai - trentels / vendredi / régis gizavo trio
Régis Gizavo était venu à Trentels il y a dix ans. Nous n'y étions pas. Mais nous avons eu ces dernières années maintes occasions de l'écouter. Toujours avec beaucoup d'émotion tant son authenticité est évidente. Certes, il a collaboré et collabore encore aujourd'hui avec moult musiciens, mais plus que cet éclectisme, c'est son attachement à son île, Madagascar, disons son enracinement, qui est en quelque sorte sa signature. Et pour exprimer cet attachement sa voix et son accordéon, d'une puissance qui, à tout coup, vous colle la chair de poule. Il faut l'avoir entendu pour comprendre. Il y a du griot dans son art. De la passion et de la révolte. Quelque chose comme une déchirure, une blessure devant telle ou telle situation difficile à supporter de la vie de son île. Alors, il crie son indignation ou sa tristesse. Et ça nous frappe de plein fouet.
Les quatre photographies ci-dessous ne sont pas présentées dans l'ordre chronologique, mais plus exactement dans un ordre descriptif. Ainsi, la première montre la disposition du trio sur la scène.
Celle-ci donne une idée de la posture de Régis Gizavo, debout, bien campé sur ses jambes, avec sa voix et son accordéon qui traversent l'air et vous transpercent. Un vrai choc !
Une attitude caractéristique de Régis Gizavo, le haut du corps rejeté en arrière. Tout en puissance.
Cette dernière image, je l'aime bien. Techniquement, il y aurait beaucoup à critiquer, mais justement le flou des mouvements "rend" bien l'énergie en jeu. On ne photographie pas un volcan en éruption pour en figer la coulée de lave ou les explosions de magma. Il ne s'agit pas de montrer des objets définis et bien délimités ; il s'agit d'en évoquer la force capable de tout emporter avec elle. Eh bien, je trouve que cette image est assez évocatrice de ce point de vue. C'est pourquoi je l'ai gardée. Le volcan Gizavo, c'est ça !
Les quatre photographies ci-dessous ne sont pas présentées dans l'ordre chronologique, mais plus exactement dans un ordre descriptif. Ainsi, la première montre la disposition du trio sur la scène.
Celle-ci donne une idée de la posture de Régis Gizavo, debout, bien campé sur ses jambes, avec sa voix et son accordéon qui traversent l'air et vous transpercent. Un vrai choc !
Une attitude caractéristique de Régis Gizavo, le haut du corps rejeté en arrière. Tout en puissance.
Cette dernière image, je l'aime bien. Techniquement, il y aurait beaucoup à critiquer, mais justement le flou des mouvements "rend" bien l'énergie en jeu. On ne photographie pas un volcan en éruption pour en figer la coulée de lave ou les explosions de magma. Il ne s'agit pas de montrer des objets définis et bien délimités ; il s'agit d'en évoquer la force capable de tout emporter avec elle. Eh bien, je trouve que cette image est assez évocatrice de ce point de vue. C'est pourquoi je l'ai gardée. Le volcan Gizavo, c'est ça !
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