vendredi 17 mai - trentels / jeudi / bruno maurice et le quatuor schubert-cavanna
Jeudi, 21 heures, église de Ladignac. Le quatuor : soprano, accordéon, violon, violoncelle. Avec Bruno Maurice, présent déjà en 2008 en cette même église avec le trio Miyazaki. Un moment inoubliable. Comme cette soirée le sera. Définitivement.
J'aurais voulu pouvoir analyser un peu mes impressions et émotions que j'ai éprouvées lors de ce concert, mais celles-ci furent si fortes que, pour l'instant, je renonce à mon projet. Je manque en effet trop de connaissances, de notions et de méthode pour mener à bien ce tâche. J'aurais pu retenir et citer quelques titres de lieder, mais tous m'ont paru si intenses et, disons-le, d'une telle perfection que je me contente pour l'instant d'en nommer deux :"Junge Nonne" et "Le roi des Aulnes". Celui-ci d'une force émotionnelle à peine croyable.
Si je me sens incapable de faire un retour analytique sur les moments de ce concert, je puis cependant, de manière synthétique, retenir les points suivants :
- les transcriptions des lieder par Bernard Cavanna m'ont paru leur donner une force dramatique, une sensibilité romantique exceptionnelles en même temps qu'une clarté aveuglante.
- les pièces du "trio n°1" de Cavanna lui-même nous ont "collé sur nos chaises". Au-delà du romantisme, une puissance et une énergie qui laissent sidérés, abasourdis, stupéfiés. Et le public qui, en dépit de la modernité de cette musique, fait un triomphe aux interprètes.
- et puis, forcément, mon attention s'est souvent focalisée sur Bruno. Il est, un peu en retrait, en partie masqué par ses partitions, l'une des pointes du triangle violon/violoncelle/accordéon, mais je l'ai perçu aussi comme un support et un soutien pour ses deux collègues et pour Isa Lagarde, tout près de lui. Toujours présent. Parfois virtuose avec toujours cette finesse et cette subtilité qui sont sa signature. Mais surtout d'une telle solidité qu'aucune difficulté ne semble pouvoir faire obstacle au jeu des quatre interprètes, ni les mettre en danger.
21h28. On commence à entrer dans le monde des lieder et dans la lecture qu'en propose Bernard Cavanna. Déjà je me prends à penser que j'aimerais bien que ça dure encore et encore...
21h40. Une pièce du "Trio n° 1". En arrière-plan, Isa Lagarde.
21h43.
21h45.
22h44. Vous avez dit "romantique" ?
Un dernier mot. J'ai noté que, le plus souvent, les concerts se terminent par des rappels qui sont des morceaux préparés comme tels et qui s'ajoutent in fine aux morceaux déjà joués. Je regrette que les "bis" aient disparu. Or, justement ici, le quatuor a repris le premier morceau du concert et ce fut un vrai bonheur, avant de se quitter et de se disperser, de pouvoir écouter encore une fois cette musique dont on s'était saoulé sans pour autant en être rassasié.
J'aurais voulu pouvoir analyser un peu mes impressions et émotions que j'ai éprouvées lors de ce concert, mais celles-ci furent si fortes que, pour l'instant, je renonce à mon projet. Je manque en effet trop de connaissances, de notions et de méthode pour mener à bien ce tâche. J'aurais pu retenir et citer quelques titres de lieder, mais tous m'ont paru si intenses et, disons-le, d'une telle perfection que je me contente pour l'instant d'en nommer deux :"Junge Nonne" et "Le roi des Aulnes". Celui-ci d'une force émotionnelle à peine croyable.
Si je me sens incapable de faire un retour analytique sur les moments de ce concert, je puis cependant, de manière synthétique, retenir les points suivants :
- les transcriptions des lieder par Bernard Cavanna m'ont paru leur donner une force dramatique, une sensibilité romantique exceptionnelles en même temps qu'une clarté aveuglante.
- les pièces du "trio n°1" de Cavanna lui-même nous ont "collé sur nos chaises". Au-delà du romantisme, une puissance et une énergie qui laissent sidérés, abasourdis, stupéfiés. Et le public qui, en dépit de la modernité de cette musique, fait un triomphe aux interprètes.
- et puis, forcément, mon attention s'est souvent focalisée sur Bruno. Il est, un peu en retrait, en partie masqué par ses partitions, l'une des pointes du triangle violon/violoncelle/accordéon, mais je l'ai perçu aussi comme un support et un soutien pour ses deux collègues et pour Isa Lagarde, tout près de lui. Toujours présent. Parfois virtuose avec toujours cette finesse et cette subtilité qui sont sa signature. Mais surtout d'une telle solidité qu'aucune difficulté ne semble pouvoir faire obstacle au jeu des quatre interprètes, ni les mettre en danger.
21h28. On commence à entrer dans le monde des lieder et dans la lecture qu'en propose Bernard Cavanna. Déjà je me prends à penser que j'aimerais bien que ça dure encore et encore...
21h40. Une pièce du "Trio n° 1". En arrière-plan, Isa Lagarde.
21h43.
21h45.
22h44. Vous avez dit "romantique" ?
Un dernier mot. J'ai noté que, le plus souvent, les concerts se terminent par des rappels qui sont des morceaux préparés comme tels et qui s'ajoutent in fine aux morceaux déjà joués. Je regrette que les "bis" aient disparu. Or, justement ici, le quatuor a repris le premier morceau du concert et ce fut un vrai bonheur, avant de se quitter et de se disperser, de pouvoir écouter encore une fois cette musique dont on s'était saoulé sans pour autant en être rassasié.
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