vendredi 17 mai - trentels / vendredi / martin's lubenov jazzta prasta
Martin Lubenov, on l'avait écouté déjà dans le cadre de Rio loco à Toulouse. A cette occasion, il avait invité Richard Galliano. Un souvenir encore imprégné des odeurs d'herbes venues d'ailleurs que le public consommait en abondance pour lutter, sans doute, contre le froid de la nuit sur le bord de la Garonne.
Le programme du festival nous apprend que "jasta prasta", en argot bulgare, c'est "la confusion, le brouhaha, tout à l'envers". Tiens, tiens ! Comme un écho au "bardak" de Jean-Luc Amestoy.
Martin Lubenov se situe dans la mouvance du jazz balkanique, ce jazz qui s'est emparé des rythmes traditionnels des Balkans pour se les approprier et en faire un courant spécifique du jazz actuel. Et pas le moins créatif, ni le moins virtuose tant dans l'interprétation qure dans les arrangements. Ce soir, Martin Lubenov se présente en trio : lui, à l'accordéon, Angel Demirev, guitares, Michail Ivanov, contrebasse. Le guitariste m'a impressionné par sa virtuosité et, disons, sa facilité. J'ai bien aimé le violoncelliste, très sobre, mais du genre assurance-tous-risques. Quant à Lubenov, souvent il se charge d'assurer la rythmique, laissant son guitariste aller par monts et par vaux, en toute liberté. Et puis, tout à coup, le voilà parti dans quelque improvisation imptrobable. Avec, au détour d'une phrase, ce son si profond, si boisé, des accordéons du type Weltmeister. Un son irrésistible de profondeur.
20h58. Déjà, une posture d'introversion. Une tempête sous la casquette. Mais peu de manifestation de cette tempête dans les comportements.
21h02. J'aime bien cette image comme symbole de l'unité du trio ou, si l'on veut, des interactions entre les trois musiciens.
22h11. Et toujours, sous la casquette immuable, ce regard perdu vers quelque lointain où se tient l'inspiration... et les improvisations. Tout en douceur.
Le programme du festival nous apprend que "jasta prasta", en argot bulgare, c'est "la confusion, le brouhaha, tout à l'envers". Tiens, tiens ! Comme un écho au "bardak" de Jean-Luc Amestoy.
Martin Lubenov se situe dans la mouvance du jazz balkanique, ce jazz qui s'est emparé des rythmes traditionnels des Balkans pour se les approprier et en faire un courant spécifique du jazz actuel. Et pas le moins créatif, ni le moins virtuose tant dans l'interprétation qure dans les arrangements. Ce soir, Martin Lubenov se présente en trio : lui, à l'accordéon, Angel Demirev, guitares, Michail Ivanov, contrebasse. Le guitariste m'a impressionné par sa virtuosité et, disons, sa facilité. J'ai bien aimé le violoncelliste, très sobre, mais du genre assurance-tous-risques. Quant à Lubenov, souvent il se charge d'assurer la rythmique, laissant son guitariste aller par monts et par vaux, en toute liberté. Et puis, tout à coup, le voilà parti dans quelque improvisation imptrobable. Avec, au détour d'une phrase, ce son si profond, si boisé, des accordéons du type Weltmeister. Un son irrésistible de profondeur.
20h58. Déjà, une posture d'introversion. Une tempête sous la casquette. Mais peu de manifestation de cette tempête dans les comportements.
21h02. J'aime bien cette image comme symbole de l'unité du trio ou, si l'on veut, des interactions entre les trois musiciens.
22h11. Et toujours, sous la casquette immuable, ce regard perdu vers quelque lointain où se tient l'inspiration... et les improvisations. Tout en douceur.
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