mercredi 16 mai - daniel brel et le duo sostenuto à billère
Samedi 12, 14h30, médiathèque de Billère, l'une des communes de l'agglomération paloise. Concert hommage à Astor Piazzolla par Daniel Brel et le duo Sostenuto. Nous connaissons Daniel Brel par trois de ses disques (ou ses trois disques, je ne sais) : "Quatre chemins de mélancolie", "Contratiempo / autour du tango", "Bando Solo". Nous le connaissons aussi pour l'avoir écouté live. Par contre, nous ne connaissions ni Marie-Laure Bouillon, flûte traversière, ni Benoit Roulland, guitare, et arrangeur des morceaux de ce concert. On avait réservé depuis plusieurs mois ; on se faisait un plaisir d'assister à cet hommage à Piazzolla ; on est arrivé très en avance, on s'est installé au tout premier rang, au plus près des trois artistes ; on a retrouvé des copains. Bref, un plaisir à la mesure de notre attente.
La salle est de belle dimension, confortable et lumineuse. La scène est ouverte sur les côteaux du pièmont pyrénéen. On croirait voir le trio flotter en suspension dans l'air. Comme en apesanteur et cette impression contribue au plaisir de l'écoute.
Le programme est bien composé, très homogène et bien articulé. Onze morceaux, sans compter le rappel. Le fil rouge, ce sont les quatre saisons de Piazzolla, avec, intercalés, des morcaux tirés d'autres oeuvres. Chaque pièce est présentée et située par A.-Laure Bouillon. J'apprécie bien ce souci de contextualiser chaque interprétation.
- "Meditango" tiré de "Libertango"
- "Primavera portena"
- "El Amor" extrait de la "Suite Lumière"
- " Soledad", idem
- "Verano porteno"
- "Bandoneon" tiré de la "Suite Troileana"
- "Escolaso", idem
- "Otono porteno"
- "Marejadilla" tiré de "Biyuya"
- "Che Tango Che"
- "Invierno porteno"
... et, en rappel, "To Night" de West Side Story de Bernstein.
Je l'ai dit, ce concert, en début d'après-midi, dans un environnement magnifique, ouvert sur la nature, fut un vrai plaisir. Un plaisir délicat. Avec trois musiciens soucieux de servir Piazzolla, de lui rendre hommage en effet. Chaque pièce est peaufinée comme un élément d'un puzzle. A la fin, l'ensemble tient comme une architecture. Et trace une image de Piazzolla pleine de finesse, de tensions, d'énergie et de nostalgie.
J'ajouterais volontiers une qualité morale aux qualités artistiques des membres du trio, à savoir une sorte de modestie, par laquelle s'exprime le respect qu'ils portent au compositeur et à ses créations. Cette dimension du concert m'a touché.
A l'issue de celui-ci, on a discuté un peu avec Daniel Brel, un peu aussi avec ses collègues, un peu avec des copains. Puis on s'est séparé, heureux...
La salle est de belle dimension, confortable et lumineuse. La scène est ouverte sur les côteaux du pièmont pyrénéen. On croirait voir le trio flotter en suspension dans l'air. Comme en apesanteur et cette impression contribue au plaisir de l'écoute.
Le programme est bien composé, très homogène et bien articulé. Onze morceaux, sans compter le rappel. Le fil rouge, ce sont les quatre saisons de Piazzolla, avec, intercalés, des morcaux tirés d'autres oeuvres. Chaque pièce est présentée et située par A.-Laure Bouillon. J'apprécie bien ce souci de contextualiser chaque interprétation.
- "Meditango" tiré de "Libertango"
- "Primavera portena"
- "El Amor" extrait de la "Suite Lumière"
- " Soledad", idem
- "Verano porteno"
- "Bandoneon" tiré de la "Suite Troileana"
- "Escolaso", idem
- "Otono porteno"
- "Marejadilla" tiré de "Biyuya"
- "Che Tango Che"
- "Invierno porteno"
... et, en rappel, "To Night" de West Side Story de Bernstein.
Je l'ai dit, ce concert, en début d'après-midi, dans un environnement magnifique, ouvert sur la nature, fut un vrai plaisir. Un plaisir délicat. Avec trois musiciens soucieux de servir Piazzolla, de lui rendre hommage en effet. Chaque pièce est peaufinée comme un élément d'un puzzle. A la fin, l'ensemble tient comme une architecture. Et trace une image de Piazzolla pleine de finesse, de tensions, d'énergie et de nostalgie.
J'ajouterais volontiers une qualité morale aux qualités artistiques des membres du trio, à savoir une sorte de modestie, par laquelle s'exprime le respect qu'ils portent au compositeur et à ses créations. Cette dimension du concert m'a touché.
A l'issue de celui-ci, on a discuté un peu avec Daniel Brel, un peu aussi avec ses collègues, un peu avec des copains. Puis on s'est séparé, heureux...
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