mercredi 2 novembre 2011

jeudi 3 novembre - à propos d'accordéon multiple...

En relisant mon post daté d'hier, mercredi, je me rends compte qu'une approche simplement numérique des configurations adoptées par les accordéonistes que je cite ne donne pas une image exacte de leur complexité et de leurs différences. C'est ainsi, par exemple, que les "Samouraï" sont cinq et que les accordéonistes du "5 ème éléments" à Tulle sont aussi cinq. Mais les deux situations ou, plus exactement, les deux organisations ne sont pas identiques. Dans le cas des "Samouraï", les cinq musiciens jouent ensemble sur chaque morceau alors qu'à Tulle l'organisation était à géomètrie variable : des solos, des duos, des trios et parfois le quintet ensemble.

Si l'on observe le dispositif mis en oeuvre par "Motion Trio" et par "Danças Ocultas", on constate que, dans l'un et l'autre cas, malgré la différence numérique - trio ici, quartet là - l'organisation est semblable avec une distribution rigoureuse des fonctions et des rôles. Organisation que l'on retrouve par exemple chez le "Quatuor Toulouse accordéon" où la division des tâches se traduit dans des accordéons nettement différenciés.

Si l'on regarde maintenant l'organisation des concerts des accordéonistes Daqui, on retrouve un dispositif à géomètrie variable, proche de celui du "5 ème élément" sans être identique : une succession de solos, des duos, des trios, etc... et in fine la totalité des membres ici du quartet, là du quintet.

Pour ce qui concerne les quatre accordéonistes du concert de la Halle aux grains, à Toulouse, à savoir J.-L. Amestoy, L. Suarez, D. Dulieux et leur invité P. Contet, on pouvait observer une répartition des jeux assez nettement définies, les uns improvisant plutôt (Dulieux, Contet), les autres s'en tenant à leurs partitions (J.-L. Amestoy, L. Suarez).

Tout ça - mes observation un peu sauvages - pour dire que la définition des configurations en fonction du nombre des membres qui les constituent est une première indication, une première approche descriptive, mais qu'il faut y ajouter des éléments de description plus fins et plus qualitatifs pour rendre compte de leur complexité et de leur identité. En fait, une distinction par le nombre des éléments, par une approche quantitative, permet de débroussailler le terrain, mais pour approfondir la question il faut y ajouter des notations qualitatives, seules capables de rendre compte de la complexité des configurations et de leur fonctionnement, seules capables de donner une idée de ces configurations en tant que systèmes.

A suivre...     

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil