lundi 31 octobre - dialectique de l'ordre et du désordre
J'avais rangé mes disques, mais je savais bien que ça ne durerait que ce que durent les roses. D'abord, parce que les nouvelles acquisitions finissent par ne plus trouver leur place dans l'ordre alphabétique entre les anciens cds qui ne font guère d'efforts pour les accueillir. Ensuite, parce que nos envies nous poussent à écouter tel ou tel disque, à le ré-écouter, à le laisser provisoirement sur le bord du bureau et ce provisoire dure et d'autres envies d'écoute viennent compliquer la disposition des cds sur le puis les coins du bureau. Ajoutons à cela que Françoise opère de même et que son bureau finit par se couvrir de piles plus ou moins stables de disques, disques qu'elle remet régulièrement sur les étagères en me laissant le soin de les classer suivant mes principes. Ou du moins ce qu'elle croit être mes principes. Et puis, en dehors des envies d'écoute et des achats, il y a aussi comme source de désordre les concerts. Quand on a prévu d'aller à un concert, forcément on écoute les disques correspondants et pour se préparer à la maison et pour accompagner notre route en voiture. Bref, pendant un certain temps, on retrouvait les cds que l'on recherchait sans trop de difficultés. Françoise se rappelait toujours finalement où elle les avait posés ; quant à moi, j'ai toujours eu une bonne mémoire visuelle et je finissais toujours par "voir" où je les avais rangés la dernière fois.
Mais ces méthodes ont des limites et bientôt, comme la montée inexorable de l'inondation, les piles pour ne pas dire les tas de cds ont finit par nous submerger. Alors, j'ai décidé de mettre bon ordre dans tout ce bazar. Pour commencer, il me fallait trouver de l'espace. Difficile problème ! J'ai pris alors conscience que maintes étagères étaient encombrées de notes de cours, de notes ou de plans de stages, de notes de lectures, de projets, de rapports d'audit et de manuscrits de bouquins ou d'articles. J'ai donc décidé de tout porter à la déchetterie. Il y avait là un conteneur pour les papiers et autres cartons. J'y ai vidé les casiers qui remplissaient la malle arrière de la voiture et je suis revenu plus léger à la maison. Une manière de brûler mes vaisseaux et de ne pas m'accrocher aux traces de ma vie antérieure comme un naufragé dans le présent.
Bon ! J'ai pu ainsi classer mes cds de chromatique en laissant un peu de jeu pour les nouveaux cds à venir. Comme il me restait de la place, j'ai pu mettre en bas ma collection d' "Accordéon & accordéonistes" et - les deux colonnes de feuilles, en bas, à gauche - les posts imprimés de mon blog. Depuis décembre 2005, ça en fait du papier !
Sur une autre étagère, j'ai laissé quelques revues, deux ou trois dossiers et le "Petit Robert". Indispensable. A mi-hauteur, à gauche, ce sont "les Galliano". A droite, une place pour les cds en écoute, et des dossiers où sont rangés les billets de réservation pour des concerts futurs. Au dessous, en bas, à gauche, des disques de copains : Philippe de Ezcurra, Bruno Maurice, Jacques Pellarin, Pascal Contet... A côté, une rangée de sélections personnelles. Par exemple, "La flambée montalbanaise", "Indifférence", "Adios Nonino" ou encore des solos, des duos, des trios, des quartets, etc... dont je passe parfois les morceaux en boucle.
En bas, à droite, des dvds de concerts d'accordéon et des "petites choses" que m'ont offertes Charlotte et Camille : un dessin - mon portrait - dans un cadre vert, un accordéon de papier, des petits accordéonistes en pâte à modeler, peints de couleurs vives.
Zoom avant sur "les Galliano". Une sorte d'autel païen.
Mais ces méthodes ont des limites et bientôt, comme la montée inexorable de l'inondation, les piles pour ne pas dire les tas de cds ont finit par nous submerger. Alors, j'ai décidé de mettre bon ordre dans tout ce bazar. Pour commencer, il me fallait trouver de l'espace. Difficile problème ! J'ai pris alors conscience que maintes étagères étaient encombrées de notes de cours, de notes ou de plans de stages, de notes de lectures, de projets, de rapports d'audit et de manuscrits de bouquins ou d'articles. J'ai donc décidé de tout porter à la déchetterie. Il y avait là un conteneur pour les papiers et autres cartons. J'y ai vidé les casiers qui remplissaient la malle arrière de la voiture et je suis revenu plus léger à la maison. Une manière de brûler mes vaisseaux et de ne pas m'accrocher aux traces de ma vie antérieure comme un naufragé dans le présent.
Bon ! J'ai pu ainsi classer mes cds de chromatique en laissant un peu de jeu pour les nouveaux cds à venir. Comme il me restait de la place, j'ai pu mettre en bas ma collection d' "Accordéon & accordéonistes" et - les deux colonnes de feuilles, en bas, à gauche - les posts imprimés de mon blog. Depuis décembre 2005, ça en fait du papier !
En bas, à droite, des dvds de concerts d'accordéon et des "petites choses" que m'ont offertes Charlotte et Camille : un dessin - mon portrait - dans un cadre vert, un accordéon de papier, des petits accordéonistes en pâte à modeler, peints de couleurs vives.
Zoom avant sur "les Galliano". Une sorte d'autel païen.
Sur cette étagère, ci-dessous, les diatoniques. On peut voir qu'ils sont encadrés, en haut et en bas, par des bouquins et des dossiers. J'ai laissé beaucoup de place libre pour les disques qui ne manqueront pas de les rejoindre. Mais cet espace sera un jour insuffisant, alors ces dossiers que j'ai gardés prendront le chemin de la déchetterie et les bouquins celui d'Emmaüs. Ce sera le nouveau prix à payer pour ne pas rester englué dans la nostalgie du passé et pour continuer à cultiver mon désir d'accordéon.
Et puis, il y a aussi cette colonne, que j'ai décontextualisée : de haut en bas, on y voit deux casiers de compilations ou, plus exactement, d'anthologies comme, par exemple, les trois tomes de "Paris Musette". Puis deux casiers réservés aux cds de Piazzolla. Au-dessous, un casier vide destiné à se remplir. Au-dessous encore, six casiers pour le bandonéon et, enfin, un dernier, qui ne devrait pas rester longtemps vide.
A l'heure actuelle, tout ça est en ordre. On va tout faire pour que ça ne le reste pas longtemps.
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