lundi 15 août - feria de dax : des rites, des accordéons et des griffures
J'ai dit dans mes posts précédents à quel point la feria de Dax est saturée de rites. Je n'ai pas, bien entendu, l'intention d'en faire un relevé exhaustif. Il faudrait pour cela une thèse de sociologie ou d'anthropologie. Je me contenterai donc d'en relever quelques exemples, dans lesquels est présent l'accordéon.
Par exemple, le défilé des groupes folkloriques, où les échassiers landais se taillent un beau succés.
Ils sont accompagnés par deux accordéons, qui rythment sans faiblesse leurs danses et autress sauts acrobatiques. La tradition locale ouvre la longue succession des groupes venus du monde entier.
Derrière, des espagnols. A l'accordéon, des jeunes filles, très jeunes. Un bel espoir de longue vie pour cet instrument.
De même, quand défile un groupe venu de Menton, je note que le plus âgé des accordéonistes est accompagné par un jeune homme. Ici encore, un bel espoir. L'accordéon est bien présent et son avenir parait assuré.
Bientôt, les relais seront passés...
Mais, chemin faisant, je note d'autres signes sur les murs. Griffures et traces et non graffitis ou tags. Ci-dessous, deux affiches lacérées, déchirées, déchiquetées, réseau d'écritures et de griffures qui fait penser à quelque surface abstraite. Pas de créateur à l'origine de ces signes, des intentions non exprimées et des traits de hasard. Rien d'artistique à proprement parler et pourtant une vraie force esthétique.
Et puis, parmi ces griffures, quatre mots manuscrits, à peine lisibles, déjà presque effacés par la pluie et les fumées des voitures. On lit :"Je suis tout seul". Je l'avoue, cette confidence chuchotée me touche. Quelqu'un a écrit ces quatre mots alors même que la feria bat son plein, que les rues sont obstruées par la foule et que des orchestres jouent à tous les carrefours et sur le trottoir de tous les cafés. Oui, décidément, cette trace écrite me touche. Solitude dans le brouhaha et l'agitation des jours et des nuits.
Par exemple, le défilé des groupes folkloriques, où les échassiers landais se taillent un beau succés.
Ils sont accompagnés par deux accordéons, qui rythment sans faiblesse leurs danses et autress sauts acrobatiques. La tradition locale ouvre la longue succession des groupes venus du monde entier.
Derrière, des espagnols. A l'accordéon, des jeunes filles, très jeunes. Un bel espoir de longue vie pour cet instrument.
De même, quand défile un groupe venu de Menton, je note que le plus âgé des accordéonistes est accompagné par un jeune homme. Ici encore, un bel espoir. L'accordéon est bien présent et son avenir parait assuré.
Bientôt, les relais seront passés...
Mais, chemin faisant, je note d'autres signes sur les murs. Griffures et traces et non graffitis ou tags. Ci-dessous, deux affiches lacérées, déchirées, déchiquetées, réseau d'écritures et de griffures qui fait penser à quelque surface abstraite. Pas de créateur à l'origine de ces signes, des intentions non exprimées et des traits de hasard. Rien d'artistique à proprement parler et pourtant une vraie force esthétique.
Et puis, parmi ces griffures, quatre mots manuscrits, à peine lisibles, déjà presque effacés par la pluie et les fumées des voitures. On lit :"Je suis tout seul". Je l'avoue, cette confidence chuchotée me touche. Quelqu'un a écrit ces quatre mots alors même que la feria bat son plein, que les rues sont obstruées par la foule et que des orchestres jouent à tous les carrefours et sur le trottoir de tous les cafés. Oui, décidément, cette trace écrite me touche. Solitude dans le brouhaha et l'agitation des jours et des nuits.
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