dimanche 29 mai - d'arthez de béarn à marciac : du quatuor kairos et philippe de ezcurra au wynton marsalis quintet et richard galliano
Vendredi 27 mai. Centre culturel d'Arthez de Béarn, bourgade rurale à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Pau. C'est l'inauguration de la salle. Pour l'occasion, le quatuor Kairos et Philippe de Ezcurra au bandonéon. Au programme, des oeuvres de Piazzolla. La participation est libre. Le placement aussi. Une centaine de personnes sont présentes et, au terme du concert, ont plaisir à se dire réciproquement leur enchantement.
Il est 21h03.
Le lendemain, samedi 28 mai, à l'Astrada, à Marciac, petite ville du Gers et haut lieu du jazz, à une soixantaine de kilomètres à l'est de Pau. C'est l'inauguration de la salle, magnifique. Une disposition, une acoustique, une esthétique intérieure et extérieure digne des plus grandes salles de concerts. Les places sont marquées : G1 et G3. C'est dire que l'on s'y est pris dés le début de la location. Les rangs précédents en effet sont réservés aux abonnés et autres invités. Le prix ? 35 euros la place, tarif normal. Au programme, Wynton Marsalis Quintet & Richard Galliano, "From Billie Holiday to Edith Piaf".
Il est 22h52. Les photographies et autres enregistrements sont interdits. Je me donne le droit de "voler" deux images, dont celle-ci, au moment des rappels.
La salle est pleine comme un oeuf. Je ne saurais en estimer le nombre, mais il est d'évidence important. Au terme du concert, les gens, pour la plupart des habitués, des amateurs de jazz et de fins connaisseurs, se disent réciproquement leur plaisir et leur satisfaction.
Je reviendrai plus en détail sur ces deux concerts dans une ou deux posts ultérieurs, mais d'ores et déjà j'y vois un point commun. En dépit de la différence d'origine socio-culturelle des deux publics, plus rural à Arthez, plus bourgeois disons à Marciac, peu familier du tango de Piazzolla pour les uns, amateurs éclairés de jazz pour les autres, j'observe que le plaisir y est également réparti. Découverte admirative pour les uns, confirmation des attentes pour les autres, mais un même sentiment de bonheur ici et là.
En cours de route, sur le chemin du retour vers Pau, Nous nous faisons cette réflexion, Françoise et moi, que c'est un peuple de haute culture qui est ainsi capable de se donner et d'apprécier de tels concerts. Cette réflexion nous rend heureux. Et pour le dire clairement et sans doute un peu trivialement, je me dis que vraiment tous ces politiciens qui n'ont que le mot de déclin de la France à la bouche, tous ces mecs là commencent à sérieusement me gonfler et même à m'emmerder. Un peuple capable de goûter le plaisir esthétique de tels moments est évidemment bien loin de sa décadence. Je préfère reconnaitre sa richesse et ses potentialités intellectuelles.
J'ajoute, car j'y vois un lien avec ma réflexion, que Philippe nous a raconté comment il était arrivé la veille du concert à Arthez et comment il avait rencontré des enfants de l'école. Il nous a raconté son expérience avec un bonheur évident. Le soir, ces mêmes enfants ont conduit leur parent à l'écoute de Piazzolla... C'est ainsi que se transmet la culture, des artistes aux enfants et des enfants à leurs parents.
Quelques mots sur les programmes. J'emprunte à Françoise sa liste notée juste après Arthez :
- Ballet tango par le quatuor Kairos
- Escualo
- Five tangos sensation (trois des cinq : Anxiety, Loving, Fear)
- Milonga del Angel
- Adios Nonino
- Michelangelo
- Invierno porteno
- Verano porteno
- Otono porteno
- Libertango
- Oblivion
- Soledad de Carlos Gardel, en rappel, par Philippe solo.
Quant au programme de Marciac, c'est celui du disque :
- La foule
- Them There Eyes
- Padam... padam
- What a Little Moonlight Can Do
- Billie
- Sailboat in yhe Moonlight
- L'homme à la moto
- Strange Fruit
- La vie en rose
En dernier rappel, un morceau étonnant, que je ne connaissais pas, rappelant les racines New Orleans du jazz avec une trompette sauvage, violente, déchirante. Sublime !
Pour avoir une idée des deux concerts, le premier lien conduit à une interprétation d'"Oblivion" par le quatuor Kairos et Philippe de Ezcurra, lors du festival Errobiko Festibala à Itxassou, me semble-t-il...
http://www.youtube.com/watch?v=BSOYhlfLZho
... les deux autres liens, ci-dessous, permettent de retrouver "La foule" et "L'homme à la moto".
http://www.youtube.com/watch?v=Dtd4OhP8rvg
http://www.youtube.com/watch?v=sx01k7Gdv2c
Il est 21h03.
Le lendemain, samedi 28 mai, à l'Astrada, à Marciac, petite ville du Gers et haut lieu du jazz, à une soixantaine de kilomètres à l'est de Pau. C'est l'inauguration de la salle, magnifique. Une disposition, une acoustique, une esthétique intérieure et extérieure digne des plus grandes salles de concerts. Les places sont marquées : G1 et G3. C'est dire que l'on s'y est pris dés le début de la location. Les rangs précédents en effet sont réservés aux abonnés et autres invités. Le prix ? 35 euros la place, tarif normal. Au programme, Wynton Marsalis Quintet & Richard Galliano, "From Billie Holiday to Edith Piaf".
Il est 22h52. Les photographies et autres enregistrements sont interdits. Je me donne le droit de "voler" deux images, dont celle-ci, au moment des rappels.
La salle est pleine comme un oeuf. Je ne saurais en estimer le nombre, mais il est d'évidence important. Au terme du concert, les gens, pour la plupart des habitués, des amateurs de jazz et de fins connaisseurs, se disent réciproquement leur plaisir et leur satisfaction.
Je reviendrai plus en détail sur ces deux concerts dans une ou deux posts ultérieurs, mais d'ores et déjà j'y vois un point commun. En dépit de la différence d'origine socio-culturelle des deux publics, plus rural à Arthez, plus bourgeois disons à Marciac, peu familier du tango de Piazzolla pour les uns, amateurs éclairés de jazz pour les autres, j'observe que le plaisir y est également réparti. Découverte admirative pour les uns, confirmation des attentes pour les autres, mais un même sentiment de bonheur ici et là.
En cours de route, sur le chemin du retour vers Pau, Nous nous faisons cette réflexion, Françoise et moi, que c'est un peuple de haute culture qui est ainsi capable de se donner et d'apprécier de tels concerts. Cette réflexion nous rend heureux. Et pour le dire clairement et sans doute un peu trivialement, je me dis que vraiment tous ces politiciens qui n'ont que le mot de déclin de la France à la bouche, tous ces mecs là commencent à sérieusement me gonfler et même à m'emmerder. Un peuple capable de goûter le plaisir esthétique de tels moments est évidemment bien loin de sa décadence. Je préfère reconnaitre sa richesse et ses potentialités intellectuelles.
J'ajoute, car j'y vois un lien avec ma réflexion, que Philippe nous a raconté comment il était arrivé la veille du concert à Arthez et comment il avait rencontré des enfants de l'école. Il nous a raconté son expérience avec un bonheur évident. Le soir, ces mêmes enfants ont conduit leur parent à l'écoute de Piazzolla... C'est ainsi que se transmet la culture, des artistes aux enfants et des enfants à leurs parents.
Quelques mots sur les programmes. J'emprunte à Françoise sa liste notée juste après Arthez :
- Ballet tango par le quatuor Kairos
- Escualo
- Five tangos sensation (trois des cinq : Anxiety, Loving, Fear)
- Milonga del Angel
- Adios Nonino
- Michelangelo
- Invierno porteno
- Verano porteno
- Otono porteno
- Libertango
- Oblivion
- Soledad de Carlos Gardel, en rappel, par Philippe solo.
Quant au programme de Marciac, c'est celui du disque :
- La foule
- Them There Eyes
- Padam... padam
- What a Little Moonlight Can Do
- Billie
- Sailboat in yhe Moonlight
- L'homme à la moto
- Strange Fruit
- La vie en rose
En dernier rappel, un morceau étonnant, que je ne connaissais pas, rappelant les racines New Orleans du jazz avec une trompette sauvage, violente, déchirante. Sublime !
Pour avoir une idée des deux concerts, le premier lien conduit à une interprétation d'"Oblivion" par le quatuor Kairos et Philippe de Ezcurra, lors du festival Errobiko Festibala à Itxassou, me semble-t-il...
http://www.youtube.com/watch?v=BSOYhlfLZho
... les deux autres liens, ci-dessous, permettent de retrouver "La foule" et "L'homme à la moto".
http://www.youtube.com/watch?v=Dtd4OhP8rvg
http://www.youtube.com/watch?v=sx01k7Gdv2c
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