jeudi 4 mars - lames latines
Il y a quelque temps, en explorant la catégorie "accordéon" du catalogue de Paris Jazz Corner, j'avais repéré l'album de Frédéric Viale : "Lames latines".
Ma première réaction avait été de mettre ce cd dans mon panier, d'abord parce que je connaissais "Paradise", son premier album, je crois, et que je l'appréciais beaucoup, ensuite parce que le titre me paraissait plein de promesses. Mais, à la réflexion, je me suis dit qu'il serait mieux de commander directement cet album à Frédéric Viale lui-même. Pour deux raisons : parce que je pouvais lui demander ainsi de bien vouloir me signer son opus et parce que je pensais que le délai de réception serait plus long que par Paris Jazz Corner, qui est ultra-rapide, ce qui était une bonne manière de faire durer mon désir.
Quelques jours plus tard donc, le facteur arrive devant la porte au moment où je viens relever le courrier. "Une enveloppe pour vous... C'est un disque". Il a l'habitude. Rituel : l'enveloppe posée sur un tapis. En haut à droite, le bureau expéditeur : Cannes Le Beal, 25 02 10, 18 h. Ce moment fait aussi partie du plaisir de la découverte de "Lames latines".
Du point de vue visuel, c'est un bel objet. Belles couleurs chaudes, graphisme simple mais générateur de rêveries. Un morceau de carte du Brésil, ou plus exactement "Brazil", ce qui n'est pas du tout la même chose quant à la charge imaginaire, et des noms mythiques : Manaus, Belem, Belo Horizonte, Rio de Janeiro, Sao Paulo, etc...
Un livret explicatif, mais plein de pistes ou d'allusions qui excitent l'imagination. J'ai plaisir à le lire avant de faire tourner la galette. D'une part, parce que chaque morceau donne lieu à une petite note qui ouvre l'appétit, d'autre part, parce qu'on découvre les musiciens : F. Viale donc à l'accordéon, D. Santiago, guitare, A. Vasconcellos, contrebasse, basse, M. Martins, flûte, M. Villa Bahia, percussions, batterie. Ce sont les musiciens des morceaux enregistrés à Rio les 21-22-23 octobre 2008, auxquels il faut ajouter pour un morceau Thierry Galliano, guitare. Et puis, il y a aussi, pour deux morceaux enregistrés le 26 novembre 2008 à Paris, J.-M. Ecay, guitare, D. Imbert, contrebasse et A Ceccarelli, batterie.
Ma première réaction avait été de mettre ce cd dans mon panier, d'abord parce que je connaissais "Paradise", son premier album, je crois, et que je l'appréciais beaucoup, ensuite parce que le titre me paraissait plein de promesses. Mais, à la réflexion, je me suis dit qu'il serait mieux de commander directement cet album à Frédéric Viale lui-même. Pour deux raisons : parce que je pouvais lui demander ainsi de bien vouloir me signer son opus et parce que je pensais que le délai de réception serait plus long que par Paris Jazz Corner, qui est ultra-rapide, ce qui était une bonne manière de faire durer mon désir.
Quelques jours plus tard donc, le facteur arrive devant la porte au moment où je viens relever le courrier. "Une enveloppe pour vous... C'est un disque". Il a l'habitude. Rituel : l'enveloppe posée sur un tapis. En haut à droite, le bureau expéditeur : Cannes Le Beal, 25 02 10, 18 h. Ce moment fait aussi partie du plaisir de la découverte de "Lames latines".
Du point de vue visuel, c'est un bel objet. Belles couleurs chaudes, graphisme simple mais générateur de rêveries. Un morceau de carte du Brésil, ou plus exactement "Brazil", ce qui n'est pas du tout la même chose quant à la charge imaginaire, et des noms mythiques : Manaus, Belem, Belo Horizonte, Rio de Janeiro, Sao Paulo, etc...
Un livret explicatif, mais plein de pistes ou d'allusions qui excitent l'imagination. J'ai plaisir à le lire avant de faire tourner la galette. D'une part, parce que chaque morceau donne lieu à une petite note qui ouvre l'appétit, d'autre part, parce qu'on découvre les musiciens : F. Viale donc à l'accordéon, D. Santiago, guitare, A. Vasconcellos, contrebasse, basse, M. Martins, flûte, M. Villa Bahia, percussions, batterie. Ce sont les musiciens des morceaux enregistrés à Rio les 21-22-23 octobre 2008, auxquels il faut ajouter pour un morceau Thierry Galliano, guitare. Et puis, il y a aussi, pour deux morceaux enregistrés le 26 novembre 2008 à Paris, J.-M. Ecay, guitare, D. Imbert, contrebasse et A Ceccarelli, batterie.
A l'intérieur de la couverture, quelques mots sympathiques, une signature, une trace personnelle qui m'enchante.
Depuis que j'ai commencé à l'écouter, dès que j'en ai le loisir, je remets ce disque sur le lecteur. Je dirais d'abord que mon premier plaisir est déjà dans le son du Victoria et dans ce que Frédéric Viale lui fait dire. Ensuite, il y a ces deux morceaux, le 1 et le 10, le dernier, qui sont deux hommages à Hermeto Pascoal et à Sivuca. Je ne saurais dire explicitement pourquoi mais je sens bien qu'il s'agit d'une référence intimement vécue à une tradition de la musique brésilienne. En ce sens, on se démarque de toutes ces compositions qui ne retiennent de la musique brésilienne que ces traits de surface. Entre les deux, "Alma Argentina"qui montre bien que ces lames latines ne se cantonnent pas au seul Brésil. Mais aussi "Carora", une valse vénézuellienne que pour ma part j'aime beaucoup, ou "Crazy Waltz". J'y retrouve des échos des valses de ces musiciens que Frédéric Viale revendique comme ses maitres : Murena, Viseur, Baselli, Azzola, etc... Ces deux morceaux ont été enregistrés à Paris avec Ecay, Imbert et Ceccarelli. A la hauteur de l'attente, ce qui n'est pas peu dire. Ou encore "Tango du Sud", dont il dit qu'il n'a rien d'un tango, mais que c'est un morceau à cinq temps avec un léger parfum méditerranéen. On le voit, "lames latines" doit s'entendre au sens large : l'expression d'une civilisation qui traverse mer et océan. On pourrait ajouter "Mélodie maternelle" dédié par Frédéric à sa mère avec une introduction d'une minute vingt à la guitare par Thierry Galliano.
Depuis que j'ai commencé à l'écouter, dès que j'en ai le loisir, je remets ce disque sur le lecteur. Je dirais d'abord que mon premier plaisir est déjà dans le son du Victoria et dans ce que Frédéric Viale lui fait dire. Ensuite, il y a ces deux morceaux, le 1 et le 10, le dernier, qui sont deux hommages à Hermeto Pascoal et à Sivuca. Je ne saurais dire explicitement pourquoi mais je sens bien qu'il s'agit d'une référence intimement vécue à une tradition de la musique brésilienne. En ce sens, on se démarque de toutes ces compositions qui ne retiennent de la musique brésilienne que ces traits de surface. Entre les deux, "Alma Argentina"qui montre bien que ces lames latines ne se cantonnent pas au seul Brésil. Mais aussi "Carora", une valse vénézuellienne que pour ma part j'aime beaucoup, ou "Crazy Waltz". J'y retrouve des échos des valses de ces musiciens que Frédéric Viale revendique comme ses maitres : Murena, Viseur, Baselli, Azzola, etc... Ces deux morceaux ont été enregistrés à Paris avec Ecay, Imbert et Ceccarelli. A la hauteur de l'attente, ce qui n'est pas peu dire. Ou encore "Tango du Sud", dont il dit qu'il n'a rien d'un tango, mais que c'est un morceau à cinq temps avec un léger parfum méditerranéen. On le voit, "lames latines" doit s'entendre au sens large : l'expression d'une civilisation qui traverse mer et océan. On pourrait ajouter "Mélodie maternelle" dédié par Frédéric à sa mère avec une introduction d'une minute vingt à la guitare par Thierry Galliano.
A propos de "Tango du Sud", Frédéric Viale dit que "la mélodie du premier mouvement sonne un peu comme une berceuse". Je ne sais pourquoi, mais l'idée me traverse l'esprit qu'en jouant cette mélodie à un nourrisson, il n'est pas certain de l'endormir, mais il est probable qu'on forme ainsi un futur musicien.
Bref, un album qui n'est pas une surprise, car je connaissais "Paradise", mais plutôt une confirmation avec de surcroît ce sentiment que bien d'autres plaisirs sont à venir.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil