vendredi 19 février - paris jazz corner : un autre colissimo
Je roulais vers Nay. J'allais rendre visite à mes parents. Il était un peu plus de quatorze heures. Mon mobile a sonné. Je me suis arrêté. Françoise m'a dit que le facteur venait de lui faire signer la réception d'un colissimo. Je lui ai dit :"Super !" et j'ai redémarré. Vers dix-sept heures, de retour à la maison, j'ai sacrifié au rituel qui consiste à poser sur mon bureau le paquet dont je connais le contenu juste pour le plaisir de retarder l'instant du dévoilement des cds qu'il protège et le moment de la première écoute. Car il n'y a qu'une première fois.
Contraste des deux disques : l'un blanc, laiteux, froid ; l'autre, rouge et noir avec une touche de doré, sombre, chaud.
Contraste des deux disques : l'un blanc, laiteux, froid ; l'autre, rouge et noir avec une touche de doré, sombre, chaud.
Le premier album s'intitule "Iceberg". Pascal Contet à l'accordéon, Wu Wei au sheng ou orgue à bouche. Un disque Radio France Signature, 2009. Enregistrement Radio France les 26 et 27 août 2008. Onze pièces, dont un commentaire dit que leurs noms sont inspirés par ceux des différentes formes d'icebergs. Une première écoute en diagonale suffit pour me convaincre qu'à l'instar des autres albums de Pascal Contet, il s'agit d'une musique exigeante, sans la moindre facilité. D'écoute en écoute, j'ai appris à mieux le connaitre et le temps de la surprise passé je suis de plus en plus sensible à une certaine tension. Jouer de l'accordéon comme on danse sur le fil du rasoir ou sur la lame d'un sabre. Rarement j'ai eu le sentiment d'un accord aussi parfait entre la musique, ici l'accordéon et le sheng confondus, et le titre, voire l'image de couverture :"Iceberg". Froid, glacial, des formes taillées au scalpel, mais aussi une lumière difficile à soutenir, un espace immaculé. Un album qu'on ne peut écouter sans lui donner toute son attention.
De l'autre cd, je ne connaissais ni l'un ni l'autre des deux interprètes : Bob Mintzer, saxophone ténor, clarinette basse, et Gil Goldstein, piano, accordéon. Le titre ? "Longing". Un album Universal Music S.A. France, 1997 et 2002. Je l'avais repéré sur le catalogue de Paris Jazz Corner dans la liste des disques d'accordéon. En première écoute, et sous réserve de vérification, il me semble qu'il n'y a de l'accordéon que sur un seul des dix titres. Je m'en contenterai. En tout cas, c'est un jazz que j'aime, plutôt distancié. En interrogeant Google, j'apprends que Gil Goldstein a beaucoup joué avec Gil Evans puis avec le Gil Evans Orchestra, information qui ne m'étonne pas. Il aurait commencé par l'accordéon avant de se consacrer au piano.
De l'autre cd, je ne connaissais ni l'un ni l'autre des deux interprètes : Bob Mintzer, saxophone ténor, clarinette basse, et Gil Goldstein, piano, accordéon. Le titre ? "Longing". Un album Universal Music S.A. France, 1997 et 2002. Je l'avais repéré sur le catalogue de Paris Jazz Corner dans la liste des disques d'accordéon. En première écoute, et sous réserve de vérification, il me semble qu'il n'y a de l'accordéon que sur un seul des dix titres. Je m'en contenterai. En tout cas, c'est un jazz que j'aime, plutôt distancié. En interrogeant Google, j'apprends que Gil Goldstein a beaucoup joué avec Gil Evans puis avec le Gil Evans Orchestra, information qui ne m'étonne pas. Il aurait commencé par l'accordéon avant de se consacrer au piano.
Décidément, l'autre jour je choisis un disque en me fiant à la photographie de couverture, mais pour ce qui de l'accordéon, rien... Aujourd'hui, alors que je me suis fié au classement du disque dans la catégorie "accordéon", encore rien ou presque. C'est bien, car sinon je finirais par ne plus connaitre que l'accordéon, alors qu'ici par exemple j'aime beaucoup le jeu de Bob Mintzer, que je découvre.
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