mardi 13 octobre - too much

D'abord, un grand merci à Dallasvietty pour le commentaire posté le dimanche 11 octobre -daniel colin made in france. Double merci, et pour le commentaire lui-même, fort sympathique, et pour le lien.

En fin d'après-midi, courses alimentaires à l'hypermarché avec Françoise. Comme nous rejoignons "les petits" dès demain à Toulouse et jusqu'à lundi nous avons fait un "gros" marché. Vins, légumes, poulet, rôti, côtes d'agneau, fromages, fruits, biscuits, etc... Une manière d'alléger le poids de leurs tâches quotidiennes. La retraite, ça sert aussi à ça !

Mais, évidemment, après avoir chargé la voiture, l'envie nous vient d'aller faire un tour au Parvis, l'espace culturel, histoire de voir si, par hasard, il n'y aurait pas quelque disque d'accordéon nouveau sur les rayons. Et, en effet, une couverture attire bientôt notre regard. Dois-je le dire, j'ai du mal à croire que je lis ce que je lis ? "Douce / Stéphane Delicq, accordéon diatonique". Bon, jusque là, ça va. Un peu plus bas, sur la partie supérieure du bandeau de présentation :"S. Delicq, accordéon diatonique ; C. Delaunay, clarinette ; F. Michaud, violon et alto ; N. Malnoury, contrebasse". Je ne connais pas ces musiciens, mais a priori la composition de ce quartet me plait. Jusque là, ça va encore. Mais la partie principale du bandeau me laisse, pour le moins perplexe. Je lis :"Stéphane Delicq est à l'accordéon diatonique ce que sont Astor Piazzolla au bandonéon et Richard Galliano à l'accordéon chromatique. L'émotion est là, omniprésente". Certes, je suis habitué à lire les textes hyperboliques et les éloges dithyrambiques de L'Autre Distribution, mais, en l'occurrence, je trouve que les rédacteurs poussent un peu trop loin le bouchon. Un tel excès pourrait presque me dissuader d'écouter ce disque, mais finalement le désir l'emporte, malgré une dernière réticence. Tout à fait en bas du bandeau, je lis :" Entre mélodie et improvisation, jamais il ne néglige le public des danseurs". Comme chacun sait, ne pas négliger les danseurs est un souci prioritaire tant pour Piazzolla que pour Galliano. Bref ! Malgré cette présentation amphigourique, terme que je choisis non par pédantisme, mais pour rester dans le ton de celle-ci, nous avons acheté ce cd et nous avons commencé à l'écouter.

Notre première impression est très favorable. J'y reviendrai après une écoute plus attentive. Nous avons donc bien fait de passer outre le ridicule de l'accroche du bandeau.

Ce disque a été enregistré "live" au théâtre de l'Arentelle à Saint Flour de Mercoire (48). Je n'ai pas trouvé mention de la date d'enregistrement, ni de la sortie sur le disque lui-même. En revanche, sur l'un des sites de S. Delicq, je note que l'enregistrement a eu lieu en 2006 et que la distribution était prévue en juin 2009.

Plusieurs sites et des video sont accessibles par Google.