dimanche 11 octobre - daniel colin made in france
Françoise est allée écouter un concert au théâtre Saint Louis. Chopin, Schubert, Schumann. Piano et soprano.
Pour sortir de l'univers du trio Massot-Florizoone-Horbaczewski, qui m'a obsédé pendant une semaine, j'écoute le dernier opus de Daniel Colin, "French Café Music". Daniel Colin, accordéon, Dominique Cravic, guitare, Claire Elzière, chant. Disque produit par le label japonais Respect Records, dans la continuité des mythiques albums de Frémeaux et Associés, "Paris Musette" et dans la mouvance des créations des Primitifs du Futur.
Evidemment, le cd tourne en boucle pendant plus de trois heures. La différence avec l'univers du trio est étonnante. Autant leur musique me parait spécifique et inclassable, autant celle du French Café se situe dans une tradition, que l'on pourrait appeler l'accordéon parisien. Des mélodies impeccables, un phrasé faussement nonchalant, une nostalgie pudique et tendre. J'écoute les titres de cet album, comme je feuilleterais un album d'images de Paris ou une collection de cartes postales ou encore de petits tableaux post-impressionnistes. La tour Eiffel, la Seine, péniches et bâteaux-mouches, l'île de la Cité, Notre-Dame, Montmartre, Saint-Germain-des-Près. Chacun peut, suivant sa mythologie personnelle, compléter cette liste.
Quelques uns des quinze titres : "Sous les ponts de Paris", "L'amour est bleu", "La Seine, "La vie en rose", "sous les toits de Paris", "Milord", "Sous le ciel de Paris", etc... Paris, dans tous ses états. Rarement, comme en écoutant ce disque, j'aurais eu cette impression que l'accordéon fait partie du patrimoine musical français. Forcément ! Les japonais ne s'y trompent pas. L'accordéon exprime ici, d'évidence, un certain esprit français, une manière d'être profond, "sans avoir l'air d'y toucher".
J'ai pris le plus grand plaisir à écouter et réécouter ces quinze titres, comme si je m'étais laissé guider en territoire connu par un guide bienveillant, n'hésitant pas à me montrer encore et encore des monuments que je connais par coeur. Daniel Colin fabrique ses mélodies du bout des doigts, sans insistance, ni recherche d'effets faciles.
"French Café Music", c'est un album d'images sépia avec ici ou là une note de colorisation.
Pour sortir de l'univers du trio Massot-Florizoone-Horbaczewski, qui m'a obsédé pendant une semaine, j'écoute le dernier opus de Daniel Colin, "French Café Music". Daniel Colin, accordéon, Dominique Cravic, guitare, Claire Elzière, chant. Disque produit par le label japonais Respect Records, dans la continuité des mythiques albums de Frémeaux et Associés, "Paris Musette" et dans la mouvance des créations des Primitifs du Futur.
Evidemment, le cd tourne en boucle pendant plus de trois heures. La différence avec l'univers du trio est étonnante. Autant leur musique me parait spécifique et inclassable, autant celle du French Café se situe dans une tradition, que l'on pourrait appeler l'accordéon parisien. Des mélodies impeccables, un phrasé faussement nonchalant, une nostalgie pudique et tendre. J'écoute les titres de cet album, comme je feuilleterais un album d'images de Paris ou une collection de cartes postales ou encore de petits tableaux post-impressionnistes. La tour Eiffel, la Seine, péniches et bâteaux-mouches, l'île de la Cité, Notre-Dame, Montmartre, Saint-Germain-des-Près. Chacun peut, suivant sa mythologie personnelle, compléter cette liste.
Quelques uns des quinze titres : "Sous les ponts de Paris", "L'amour est bleu", "La Seine, "La vie en rose", "sous les toits de Paris", "Milord", "Sous le ciel de Paris", etc... Paris, dans tous ses états. Rarement, comme en écoutant ce disque, j'aurais eu cette impression que l'accordéon fait partie du patrimoine musical français. Forcément ! Les japonais ne s'y trompent pas. L'accordéon exprime ici, d'évidence, un certain esprit français, une manière d'être profond, "sans avoir l'air d'y toucher".
J'ai pris le plus grand plaisir à écouter et réécouter ces quinze titres, comme si je m'étais laissé guider en territoire connu par un guide bienveillant, n'hésitant pas à me montrer encore et encore des monuments que je connais par coeur. Daniel Colin fabrique ses mélodies du bout des doigts, sans insistance, ni recherche d'effets faciles.
"French Café Music", c'est un album d'images sépia avec ici ou là une note de colorisation.
1 commentaires:
Merci pour ce poste de Daniel Colin. Je ne peux pas attendre pour ramasser ce disque des classiques. L'écriture sur ce site est pensive toujours si et partage avec nous quelque chose de l'auteur, le sujet et nous-mêmes. Continuez le bon travail! J'ai trouvé aussi cet article de Colin qui est tout à fait agréable aussi : http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/fq20071207a1.html
-Dallas
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