mercredi 30 septembre - lac, laque, rouleaux et autres lames
Comme les prévisions météorologiques pour le week-end dernier étaient favorables - grand beau temps annoncé - nous avons décidé d'aller à Hossegor faire quelques travaux de peinture : trois portes intérieures et leurs encadrements, "laque gris lumière", et de vérifier si quelque infiltration venue de la terrasse ne se serait pas formée à la suite des pluies diluviennes du week-end précédent. Notre regard inquiet n'en décèle aucune. On veut croire que l'étanchéité est enfin assurée après une année de vaines tentatives. On installe donc nos trois portes sur la terrasse arrière. Peinture monocouche. En fait, pour arriver à un résultat satisfaisant, il en faudra pas moins de trois. La laque à l'eau, c'est pas facile. On essaie plusieurs rouleaux. On tâtonne. Finalement, on pense que "les petits seront contents" de notre travail.
A propos de rouleaux, les surfeurs attendent la bonne vague, mais l'océan d'huile oblige les organisateurs du Quicksilver Pro à annuler manche après manche.
A propos de rouleaux, les surfeurs attendent la bonne vague, mais l'océan d'huile oblige les organisateurs du Quicksilver Pro à annuler manche après manche.
Entre deux couches de laque, pour apaiser une petite faim, un petit tour le long de la plage jusqu'à la place des Landais et un pot - crêpes, bière, thé - au Mar y Sol. Une fois encore je reste sidéré par la distance entre la crise, dont les media font état (la crise et après la crise, la reprise ou la recrise ?), et le comportement des gens : grands-parents promenant leurs petits enfants, parents en RTT, jeunes gens bronzés à la mode californienne et tous les bistrots pleins, pleins, pleins...
Le podium du Quicksilver Pro résonne des essais et des réglages des DJs. La baraque à glaces semble minuscule, écrasée par la masse du matos et par les sonos vociférantes qui l'entourent. Comme un escargot dans sa coquille.
Samedi, nous sommes allés déjeuner chez O. Roumat, au bord du lac. De la laque et des rouleaux au lac. Nous disons toujours que nous allons déjeuner chez Lamoliatte, nom de l'ancien propriétaire. Il est vrai que nous fréquentons ce restaurant, que nous avons vu prospérer d'année en année, depuis 1962.
J'ai choisi une morue façon tajine.
Françoise a préféré un thon à l'espagnole. Nous étions d'accord pour choisir un muscadet bien frais. C'était bon !
Dimanche, heureuse surprise, la baraque à glaces a ressurgi de son hibernation, telle le Phénix. Une longue file d'attente s'est formée au pied du podium. Il faut aimer les glaces pour encaisser les décibels qu'il débite.
Samedi, nous sommes allés déjeuner chez O. Roumat, au bord du lac. De la laque et des rouleaux au lac. Nous disons toujours que nous allons déjeuner chez Lamoliatte, nom de l'ancien propriétaire. Il est vrai que nous fréquentons ce restaurant, que nous avons vu prospérer d'année en année, depuis 1962.
J'ai choisi une morue façon tajine.
Françoise a préféré un thon à l'espagnole. Nous étions d'accord pour choisir un muscadet bien frais. C'était bon !
Dimanche, heureuse surprise, la baraque à glaces a ressurgi de son hibernation, telle le Phénix. Une longue file d'attente s'est formée au pied du podium. Il faut aimer les glaces pour encaisser les décibels qu'il débite.
Pendant ce temps, les surfeurs attendent toujours la bonne vague, le bon rouleau, la bonne lame. A propos de lames, bien entendu nos travaux de peinture ont été rythmés par les cds d'accordéon que nous avions emportés. Musique en boucle : Marcel et Lina, figures de la sérénité et de la maîtrise tranquille ; ça sonne presque comme un testament. "Jazzarium", décidément du bon jazz, intello mais pas trop. "Cinema Novo", introverti mais pas trop. "Somi de Granadas", trad mais pas trop.
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