samedi 10 janvier - accordéon & accordéonistes
En parcourant le dernier numéro de la revue « Accordéon & accordéonistes », n° 82, janvier 2009 (mensuel, 5,90 euros), j’ai relevé au fil des pages les informations suivantes, qui ont retenu mon attention. Il ne s’agit donc pas d’un compte-rendu ou d’un résumé, mais des résultats d’un butinage subjectif au moment où il a eu lieu. Peut-être que quelques minutes plus tard le butin eût été tout autre.
Dès l’édito, une nouvelle, une bonne nouvelle, que j’attendais depuis longtemps. En mars, apparition d’un beau site internet : http://www.accordeoniste.com/
Je passe rapidement sur les pages des « Echos », mais la revue des photographies qui les illustrent donne une image qui mériterait les analyses fines d’un sémiologue de la stature de Roland Barthes pour en dévoiler le sens. L’image d’un monde aimable (sans jeu de mots) où l’on regarde bien droit dans l’objectif, où l'on pose pour se faire tirer le sourire. La photographie comme preuve que, ce jour là, en cet endroit, « on y était ». Et que l’on était bien en compagnie de … au choix : Marcel Azzolla, Jo Sony, Jean Corti, Ludovic Beier ou René Lachèze, directeur de l’entreprise Maugein, etc... Un monde d’idoles, mais d’idoles qui se laissent côtoyer sans façons. Il faudrait un jour que je m’interroge sur les relations entre le monde de l’accordéon et le monde des images d’Epinal.
Dans la rubrique « Nous y étions », compte-rendu d’un concert anniversaire donné le 24 novembre à l’Alhambra à Paris par Marcel Azzolla et Lina Bossatti, avec plein d’invités. Sans doute émouvant. On aurait aimé y assister.
Dans la rubrique « Tranche de vie », un article, pages 34-35, sur Jeannot Perret, conservateur du patrimoine de l’accordéon. Une quantité phénoménale d’instruments, de documents, d’ouvrages, d’affiches… On rêve d’une ville capable de reprendre ce fonds et de l’animer. On rêve de pouvoir visiter une telle caverne d’Ali-Baba.
Dans la rubrique « Entretien », deux pages, 38-39, sur l’harmoniciste Jean-Jacques Milteau, le souffle juste. Une très bonne présentation de son dernier opus « Soul Conversation ».
Dans cette même rubrique, une page, 43, sur Franck Steckar, accordéoniste sans limites (de Juliette). Il dit que Juliette et lui-même ont beaucoup d’admiration pour le répertoire du trio Amestoy et pour le toucher de celui-ci en particulier. Ce jugement suffit à me les rendre sympathiques.
Toujours en « Entretien », une page, 46, sur Klaus Paier présenté comme un musicien autrichien surprenant, qui évolue du jazz au tango et au classique, entre accordéon et bandonéon. A cette occasion, présentation de son dernier disque en duo avec Asja Valcic, violoncelle, « A deux », (The Act Company). Disque que j’attends patiemment depuis un petit mois… Il est vrai que ce n’est pas le type de produit que l’on trouve par centaines d’exemplaires sur les rayons des disquaires.
Encore et toujours dans cette même rubrique, deux pages, 48-49, sur Tristan Macé, un bandonéoniste. L’article donne vraiment envie d’écouter les trois cds qu’il annonce pour des jours prochains. A suivre.
Parmi les « Chroniques », je retiens, en catégorie « Electro », « La Cherga, Fake No More » chez Asphalt Tango Records, d’une part, et en « Jazz », « Taca Samurai 3 », The Valley of the Wind » chez Clear Water Records. Ah ! Oui, j’allais oublier Flaco Jimenez « He’ll Have to Go » dans la catégorie « Blues Country Rock’n’Roll », un disque sur lequel un morceau m’avait particulièrement touché parce qu’il évoquait irrésistiblement la voix d’Ibrahim Ferrer.
Le mois prochain, en couverture et en « Tête d’affiche », le duo Pennec et Bertrand, dont j’espère avoir pu écouter l’album « Réunions de chantier » avant le mois prochain… En tout cas je l’ai commandé au Parvis. J’attends.
Pour terminer ce survol du dernier numéro d’ « Accordéon & accordéonistes », trois observations :
- j’ai retenu finalement assez peu de choses, car j’ai peu de goût pour l’accordéon comme accompagnement de chanteurs, or cette livraison fait la part très belle à ce dispositif.
- décidément, il se confirme qu’en revanche l’accordéon de concert est réduit à la portion congrue. Je le regrette.
- enfin, il se confirme, s’il en était besoin, que les textes de Françoise Jallot, reportages ou chroniques, sont toujours aussi lyriques, enthousiastes, bien informés. Je les lis toujours avec beaucoup de sympathie. Que n’y a-t-il une Françoise Jallot pour l’accordéon de concert… Et pourtant, je sais bien qu’il y a en France des passionnés d’accordéon qui seraient fort capables de tenir une telle rubrique et même d’organiser ce domaine sur le futur site internet de la revue.
........
Un jour... il faudra que je m'interroge sur ce titre "Accordéon & accordéonistes" et sur la dissymétrie entre "accordéon" au singulier et "accordéonistes" au pluriel. Il y a longtemps que j'en ai le projet. Pourquoi pas "accordéons" ? Il faudra y réfléchir. Peut-on en effet parler d'accordéon au singulier ? N'est-ce pas une pure fiction, une abstraction eu égard au développement de cet instrument, à sa prolifération, et à la multiplicité de ses formes, et pas seulement de ses pratiques ?
Dès l’édito, une nouvelle, une bonne nouvelle, que j’attendais depuis longtemps. En mars, apparition d’un beau site internet : http://www.accordeoniste.com/
Je passe rapidement sur les pages des « Echos », mais la revue des photographies qui les illustrent donne une image qui mériterait les analyses fines d’un sémiologue de la stature de Roland Barthes pour en dévoiler le sens. L’image d’un monde aimable (sans jeu de mots) où l’on regarde bien droit dans l’objectif, où l'on pose pour se faire tirer le sourire. La photographie comme preuve que, ce jour là, en cet endroit, « on y était ». Et que l’on était bien en compagnie de … au choix : Marcel Azzolla, Jo Sony, Jean Corti, Ludovic Beier ou René Lachèze, directeur de l’entreprise Maugein, etc... Un monde d’idoles, mais d’idoles qui se laissent côtoyer sans façons. Il faudrait un jour que je m’interroge sur les relations entre le monde de l’accordéon et le monde des images d’Epinal.
Dans la rubrique « Nous y étions », compte-rendu d’un concert anniversaire donné le 24 novembre à l’Alhambra à Paris par Marcel Azzolla et Lina Bossatti, avec plein d’invités. Sans doute émouvant. On aurait aimé y assister.
Dans la rubrique « Tranche de vie », un article, pages 34-35, sur Jeannot Perret, conservateur du patrimoine de l’accordéon. Une quantité phénoménale d’instruments, de documents, d’ouvrages, d’affiches… On rêve d’une ville capable de reprendre ce fonds et de l’animer. On rêve de pouvoir visiter une telle caverne d’Ali-Baba.
Dans la rubrique « Entretien », deux pages, 38-39, sur l’harmoniciste Jean-Jacques Milteau, le souffle juste. Une très bonne présentation de son dernier opus « Soul Conversation ».
Dans cette même rubrique, une page, 43, sur Franck Steckar, accordéoniste sans limites (de Juliette). Il dit que Juliette et lui-même ont beaucoup d’admiration pour le répertoire du trio Amestoy et pour le toucher de celui-ci en particulier. Ce jugement suffit à me les rendre sympathiques.
Toujours en « Entretien », une page, 46, sur Klaus Paier présenté comme un musicien autrichien surprenant, qui évolue du jazz au tango et au classique, entre accordéon et bandonéon. A cette occasion, présentation de son dernier disque en duo avec Asja Valcic, violoncelle, « A deux », (The Act Company). Disque que j’attends patiemment depuis un petit mois… Il est vrai que ce n’est pas le type de produit que l’on trouve par centaines d’exemplaires sur les rayons des disquaires.
Encore et toujours dans cette même rubrique, deux pages, 48-49, sur Tristan Macé, un bandonéoniste. L’article donne vraiment envie d’écouter les trois cds qu’il annonce pour des jours prochains. A suivre.
Parmi les « Chroniques », je retiens, en catégorie « Electro », « La Cherga, Fake No More » chez Asphalt Tango Records, d’une part, et en « Jazz », « Taca Samurai 3 », The Valley of the Wind » chez Clear Water Records. Ah ! Oui, j’allais oublier Flaco Jimenez « He’ll Have to Go » dans la catégorie « Blues Country Rock’n’Roll », un disque sur lequel un morceau m’avait particulièrement touché parce qu’il évoquait irrésistiblement la voix d’Ibrahim Ferrer.
Le mois prochain, en couverture et en « Tête d’affiche », le duo Pennec et Bertrand, dont j’espère avoir pu écouter l’album « Réunions de chantier » avant le mois prochain… En tout cas je l’ai commandé au Parvis. J’attends.
Pour terminer ce survol du dernier numéro d’ « Accordéon & accordéonistes », trois observations :
- j’ai retenu finalement assez peu de choses, car j’ai peu de goût pour l’accordéon comme accompagnement de chanteurs, or cette livraison fait la part très belle à ce dispositif.
- décidément, il se confirme qu’en revanche l’accordéon de concert est réduit à la portion congrue. Je le regrette.
- enfin, il se confirme, s’il en était besoin, que les textes de Françoise Jallot, reportages ou chroniques, sont toujours aussi lyriques, enthousiastes, bien informés. Je les lis toujours avec beaucoup de sympathie. Que n’y a-t-il une Françoise Jallot pour l’accordéon de concert… Et pourtant, je sais bien qu’il y a en France des passionnés d’accordéon qui seraient fort capables de tenir une telle rubrique et même d’organiser ce domaine sur le futur site internet de la revue.
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Un jour... il faudra que je m'interroge sur ce titre "Accordéon & accordéonistes" et sur la dissymétrie entre "accordéon" au singulier et "accordéonistes" au pluriel. Il y a longtemps que j'en ai le projet. Pourquoi pas "accordéons" ? Il faudra y réfléchir. Peut-on en effet parler d'accordéon au singulier ? N'est-ce pas une pure fiction, une abstraction eu égard au développement de cet instrument, à sa prolifération, et à la multiplicité de ses formes, et pas seulement de ses pratiques ?
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