jeudi 1er janvier - minuit midi

Après minuit et les échanges de voeux entre nous, plus l'envoi et la réception de quelques SMS, je propose : "Tangoloco, Tangos de Liverpool". Manière pour moi de proposer à Charlotte et Camille une rencontre entre le tango de Buenos Aires et les mélodies des Beatles. Elles aiment beaucoup, mais le marchand de sable frappe fort sur le coup de minuit et demi. Comme elles sont dans un demi-sommeil où leur attention hésite entre résistance et laisser aller, je prépare leurs rêves de la nuit en passant "Vie et mort du platane de Prugnanes" de Pulcinella puis "Anantango" de Gorka Hermosa. Faites de beaux rêves, les filles !



Le matin, les cadavres se dressent sur la table de la terrasse, au garde-à-vous dans un petit froid qui pique un peu. Sébastien décide de sauver du tri sélectif un blanc liquoreux de sa date de naissance, 70. Idem pour Nadja avec le rouge de 71. Il reste un fond de Roustit, merveille avec les restes de foie gras.



Pour finir le gigot d'agneau avec les haricots tarbais qui l'accompagnent, pour soutenir les fromages, un cru bourgeois "Château Dillon". Encore jeune, mais franc et agréable.

Malgré plusieurs cafés bien serrés, je dois avouer que pendant le trajet de retour vers Pau, entre 19 heures et 20 heures 30, j'ai eu parfois l'impression que la voiture tanguait un peu. Du vent peut-être ? Ou la qualité du bitume ? Sinon quoi ?