jeudi 9 octobre - cathie travers accordionjo
J'avais noté, le samedi 4, l'article de Françoise Jallot sur Cathie Travers, une musicienne australienne qui pilote un Titano rutilant comme un camion américain.
- "Accordéon & accordéonistes", n° 79, octobre 2008, "Entretien", pages 39-41 (contact page 74).
C'est un article comme je les apprécie, informatif, bien documenté, et chaleureux, marqué par une sympathie évidente et communicative pour l'accordéoniste interviewée. J'avais été frappé par l'éclectisme de Cathie Travers, par son parcours musical, par sa participation à des formations diverses et variées, par son style, lui aussi divers et varié. Une impression de vitalité débordante, une palette sans limites, du concert classique à des recherches expérimentales. J'avais donc eu envie d'en savoir un peu plus sur cette artiste et surtout de l'écouter.
Pour ce faire, évidemment, j'ai rejoint son site et, tout de suite, j'ai exploré YouTube. On trouve Cathie Travers en demandant son nom, mais aussi par "AccordionJo" où elle publie ses propres vidéos et où elle dialogue avec ses "commentateurs". J'ai beaucoup aimé...
J'ai passé l'après-midi d'hier à enregistrer un grand nombre de vidéos ainsi proposées et j'avoue que celles-ci correspondent bien à l'idée de Cathie Travers, que Françoise Jallot en donne dans son article. La sélection que j'ai faite me plait beaucoup...
Pour donner une idée de son éclectisme, je reprends ici quelques titres, sans chercher à les classer par catégories :
- "Fou rire". On pense à une rencontre avec Galliano.
- "Playback", titre éponyme de son dernier disque.
- "Tombo in 7/4"
- "Besame Mucho". Elle chante et sa voix, qui me parait limitée, est touchante. L'accord entre sa voix et son accordéon est fragile mais justement d'autant plus touchant sur ce standard.
- "Helena's Bossa". Plein de douceur et d'alanguissement.
- "Girl from Ipanema". Tout en alanguissement et douceur.
- "Delirium". Limite expérimental.
- "Road to Marocco". Hommage à un style d'accordéon. Filiation.
- "Oblivion " et "Tanguedia" avec le Juniper Chamber Orchestra. Le tango comme une oeuvre classique.
Finalement, outre sa maîtrise technique, j'avoue que je suis sensible, à l'écoute de Cathie Travers, à une sorte de mélange indissociable entre fragilité, prise de risques et détermination dans l'exploration de pistes multiples, sans limites a priori.
- "Accordéon & accordéonistes", n° 79, octobre 2008, "Entretien", pages 39-41 (contact page 74).
C'est un article comme je les apprécie, informatif, bien documenté, et chaleureux, marqué par une sympathie évidente et communicative pour l'accordéoniste interviewée. J'avais été frappé par l'éclectisme de Cathie Travers, par son parcours musical, par sa participation à des formations diverses et variées, par son style, lui aussi divers et varié. Une impression de vitalité débordante, une palette sans limites, du concert classique à des recherches expérimentales. J'avais donc eu envie d'en savoir un peu plus sur cette artiste et surtout de l'écouter.
Pour ce faire, évidemment, j'ai rejoint son site et, tout de suite, j'ai exploré YouTube. On trouve Cathie Travers en demandant son nom, mais aussi par "AccordionJo" où elle publie ses propres vidéos et où elle dialogue avec ses "commentateurs". J'ai beaucoup aimé...
J'ai passé l'après-midi d'hier à enregistrer un grand nombre de vidéos ainsi proposées et j'avoue que celles-ci correspondent bien à l'idée de Cathie Travers, que Françoise Jallot en donne dans son article. La sélection que j'ai faite me plait beaucoup...
Pour donner une idée de son éclectisme, je reprends ici quelques titres, sans chercher à les classer par catégories :
- "Fou rire". On pense à une rencontre avec Galliano.
- "Playback", titre éponyme de son dernier disque.
- "Tombo in 7/4"
- "Besame Mucho". Elle chante et sa voix, qui me parait limitée, est touchante. L'accord entre sa voix et son accordéon est fragile mais justement d'autant plus touchant sur ce standard.
- "Helena's Bossa". Plein de douceur et d'alanguissement.
- "Girl from Ipanema". Tout en alanguissement et douceur.
- "Delirium". Limite expérimental.
- "Road to Marocco". Hommage à un style d'accordéon. Filiation.
- "Oblivion " et "Tanguedia" avec le Juniper Chamber Orchestra. Le tango comme une oeuvre classique.
Finalement, outre sa maîtrise technique, j'avoue que je suis sensible, à l'écoute de Cathie Travers, à une sorte de mélange indissociable entre fragilité, prise de risques et détermination dans l'exploration de pistes multiples, sans limites a priori.
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