lundi 4 juillet 2016

lundi 4 juillet - le premier semestre dans le rétro : encore un complément... le dernier !

Le samedi 2 juillet, à Oloron Sainte-Marie, à 21h00, concert du Quintet de Lars Danielsson. Soit, Lars Danielsson, contrebasse, violoncelle, Sébastian Studnitzky, trompette, Gregory Privat, piano, John Parricelli, guitare, Magnus Ostrom, batterie. Le quintet vient accompagné, si je puis dire, du cd "Liberetto II", qui sera proposé à la signature au terme du concert. Un album qui se situe dans la continuité de "Liberetto I" et qui déjà annonce ou même préfigure "Liberetto III" très bientôt diffusé , en tout cas enregistré. En passant, notons le label : ACT. Sans commentaires.



Il y a quelques mois, alors même que nous connaissions Lars Danielsson de réputation, un courriel amical nous annonçait d'un seul coup deux très bonnes nouvelles : d'une part, sa venue avec son Quintet à Oloron et, pour y assister, l'envoi de deux invitations.  Imaginez notre intérêt et notre surprise. Un coup d'œil à l'agenda : tout fonctionne au mieux ; Charlotte et Camille peuvent venir nous rejoindre pour le week-end. Il ne reste plus qu'à leur réserver deux places. Ce qui est fait illico. Voilà comment on a assisté à ce magnifique concert pour notre plus grand bonheur. Un concert magnifique en effet : de ceux dont on dit qu'il font date. De ceux qui sont des repères et même quasiment des critères pour "nos" concerts à venir.

Il fallait voir l'enthousiasme du public, les applaudissements interminables, les bravos chaleureux... et surtout, pour nous, le plaisir sans ombres de Charlotte et Camille.



Comme j'étais trop près pour faire une photographie du Quintet en son entier, j'en donne, ci-dessous, l'organisation en deux parties : de gauche à droite le piano, la trompette et Lars Danielsson à la contrebasse ou au violoncelle...


... et du centre (L.D.) à la droite : la batterie et la guitare. On peut remarquer que le leader, Lars Danielsson, se tient en retrait, mais non au second plan dans la mesure où le trompettiste et le guitariste s'écartent pour le laisser apparaitre en position centrale. On peut remarquer aussi que le piano est très décalé à gauche - une manière de le rendre très visible et de mettre en évidence sa virtuosité - et que la batterie est en fait plutôt isolée au second plan par rapport au guitariste qui la masque en partie Déjà que le batteur est masqué par son propre matériel....


Ci-dessous, deux photographies qui rendent bien compte pour moi de l'attitude et de la posture de Lars Danielsson. Très présent, très attentif au jeu de ses collègues, très concentré sur son propre jeu, avec une gestuelle bien spécifique, fluide et rigoureusement charpentée. Une autorité bienveillante mais, sans doute, d'une exigence extrême.



Quant au programme de ce concert, je n'ai pu retenir le titre d'aucun morceau, ce qui est certes de peu d'importance. Reste en effet aujourd'hui dans ma mémoire le souvenir d'un équilibre parfait entre un jazz intimiste et mélodique, une présence manifeste de la tradition classique et, dans le même temps, des compositions sous influence du folklore nordique. En tout cas de belles mélodies que l'on a le sentiment de reconnaitre alors même qu'on les découvre. Comme je viens de le dire, je n'ai pas su noter les titres du programme et pour l'heure ne me reste donc comme impression que ce sentiment d'équilibre complexe que j'évoquais plus haut. Pourtant, il y a une exception. Vers la fin du concert, j'ai repéré ce titre :" Passacaglia". Il m'a alors semblé emblématique de l'ensemble de cette musique que j'étais en train de découvrir. Je vais de ce pas le vérifier : il s'agit en effet du titre 2 de "Liberetto II".

Vous-même, si vous voulez vous faire votre opinion...

https://www.youtube.com/watch?v=op7QhAIFl6I

Un dernier mot enfin pour dire tous nos remerciements et notre gratitude à l'amie - je n'en dirai pas plus, discrétion oblige ! - qui nous a permis d'assister à ce concert et en nous informant de son existence et en nous donnant des invitations.

ps.- Ce concert, du 2 juillet,  est donc le premier du semestre qui débute. Mais, d'une certaine manière, je le considère aussi comme le dernier du premier semestre. Ce double statut me convient. Il clôt au mieux les concerts passés depuis janvier ; il ouvre au mieux la série des concerts à venir...

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