mardi 6 novembre - à propos du dernier opus de SpiriTango : "TrANsGressiOns...
Ainsi donc, le titre du dernier opus de SpiriTango est bien "TrANGressiOns". Et non, tout simplement, "Transgressions". Il faut comprendre que le tango proposé par SpiriTango implique une certaine forme de transgression ; ou encore qu'il n'y a tango qui vaille sans transgression.
On se rappelle alors que la transgression est de la même famille que la désobéissance, l'infraction, la violation des règles. Tout le contraire de l'obéissance, du respect, de la régression, de la conformité à la loi.
C'est bien de cela qu'il s'agit quand on observe le parcours du quartet : un premier disque qui se place entièrement dans le cadre donné par la musique d'Astor Piazzolla, qui s'inscrit dans son esprit du tango :"Rage" ; puis "Chin Chin" placé encore sous le signe de Piazzolla, sous le signe de titres classiques de celui-ci ; mais aussi avec des commandes à des compositeurs contemporains , jusqu'à ce dernier album où le quartet affirme son autonomie. Seules œuvres de Piazzolla, les deux derniers morceaux, à savoir "Romance del Diablo" et "Camorra III". Et à côté de ceux-ci, "Opale concerto" de Richard Galliano ou d'autres compositions commandées à des compositeurs contemporains. Une évolution contrôlée ; une ouverture inscrite dans la logique du projet de cette formation. Une œuvre qui s'inscrit dans une certaine tradition du tango en lui insufflant un sang nouveau. On pense aux arrangements. Mais aussi, par exemple, à l'invitation à une percussionniste sur quelques titres.
Un parcours qui suscite mon admiration. La même que j'éprouve en écoutant les œuvres du quintet Soledad. Un quintet qui me parait construire son projet avec méthode et obstination, comme le fait SpiriTango. Il faudrait écouter les deux formations en parcours croisés ; on y percevrait, je pense, maintes analogies. Par exemple, la présence de Frédéric Devreese comme compositeurs avec les deux formations ne doit rien au hasard, mais manifeste clairement qu'on a affaire à des artistes de la même famille : qui ont des projets semblables. Et qui les réalisent avec une égale maitrise.
On se rappelle alors que la transgression est de la même famille que la désobéissance, l'infraction, la violation des règles. Tout le contraire de l'obéissance, du respect, de la régression, de la conformité à la loi.
C'est bien de cela qu'il s'agit quand on observe le parcours du quartet : un premier disque qui se place entièrement dans le cadre donné par la musique d'Astor Piazzolla, qui s'inscrit dans son esprit du tango :"Rage" ; puis "Chin Chin" placé encore sous le signe de Piazzolla, sous le signe de titres classiques de celui-ci ; mais aussi avec des commandes à des compositeurs contemporains , jusqu'à ce dernier album où le quartet affirme son autonomie. Seules œuvres de Piazzolla, les deux derniers morceaux, à savoir "Romance del Diablo" et "Camorra III". Et à côté de ceux-ci, "Opale concerto" de Richard Galliano ou d'autres compositions commandées à des compositeurs contemporains. Une évolution contrôlée ; une ouverture inscrite dans la logique du projet de cette formation. Une œuvre qui s'inscrit dans une certaine tradition du tango en lui insufflant un sang nouveau. On pense aux arrangements. Mais aussi, par exemple, à l'invitation à une percussionniste sur quelques titres.
Un parcours qui suscite mon admiration. La même que j'éprouve en écoutant les œuvres du quintet Soledad. Un quintet qui me parait construire son projet avec méthode et obstination, comme le fait SpiriTango. Il faudrait écouter les deux formations en parcours croisés ; on y percevrait, je pense, maintes analogies. Par exemple, la présence de Frédéric Devreese comme compositeurs avec les deux formations ne doit rien au hasard, mais manifeste clairement qu'on a affaire à des artistes de la même famille : qui ont des projets semblables. Et qui les réalisent avec une égale maitrise.
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