lundi 13 novembre - de l'espace et du temps...
En fait, c'est simple : la peinture est un art de l'espace, la musique est un art du temps. La peinture en effet se réalise par des objets en deux dimensions. On pourrait aujourd'hui y ajouter la photographie. La musique se réalise par des objets qui existent par leur durée.
La contemplation d'une œuvre picturale ou photographique ne modifie pas sa position dans l'espace où elle s'inscrit. On peut choisir son point de vue, l'objet n'en est pas déplacé. Il n'en est pas modifié localement parlant. C'est sa perception qui en est modifiée en fonction des déplacements de l'observateur.
L'écoute d'une œuvre musicale est soumise à l'irréversibilité du temps où elle a lieu. Pour ne pas dire où elle a durée. On ne peut faire deux fois l'expérience d'une même écoute. Chaque écoute modifie les perceptions précédentes et la perception présente.
Mais, à la réflexion, la distinction entre la peinture ou la photo, arts de l'espace ; la musique, art du temps ou, plus précisément, de la durée, cette dichotomie n'est pas si simple. Pour donner du sens à la perception d'une peinture ou d'une photo, il faut la parcourir, de droite à gauche, de haut en bas, en diagonale, etc... s'en approcher, s'en éloigner. Tous mouvements, tous déplacements qui demandent du temps. La contemplation d'une telle œuvre implique nécessairement une certaine durée.
Inversement, la musique se classe dans les œuvres dont la perception implique nécessairement une certaine durée : un temps irréversible. Oui, mais pas seulement. Ecouter implique un certain environnement et une certaine posture, écouter a forcément lieu dans certaines conditions spatiales particulières. Conditions qui facilitent ou a contrario perturbent la perception de l'écoute.
Bref ! La distinction entre une œuvre picturale ou photographique et une œuvre musicale parait, en première approximation, s'inscrire dans une dichotomie espace versus temps. A la réflexion, on se rend compte que les deux types d'œuvre impliquent de l'espace et du temps, de la durée, mais suivant des modalités et des accentuations différentes.
Dans les deux cas, ce sont deux sens, que l'on pourrait dire abstraits, qui sont activés. J'entends par la notion de sens abstraits, deux facultés de percevoir des sensations : la vue et l'ouïe qui fonctionnent à distance de leurs objets, sans contact physique direct.
A suivre...
La contemplation d'une œuvre picturale ou photographique ne modifie pas sa position dans l'espace où elle s'inscrit. On peut choisir son point de vue, l'objet n'en est pas déplacé. Il n'en est pas modifié localement parlant. C'est sa perception qui en est modifiée en fonction des déplacements de l'observateur.
L'écoute d'une œuvre musicale est soumise à l'irréversibilité du temps où elle a lieu. Pour ne pas dire où elle a durée. On ne peut faire deux fois l'expérience d'une même écoute. Chaque écoute modifie les perceptions précédentes et la perception présente.
Mais, à la réflexion, la distinction entre la peinture ou la photo, arts de l'espace ; la musique, art du temps ou, plus précisément, de la durée, cette dichotomie n'est pas si simple. Pour donner du sens à la perception d'une peinture ou d'une photo, il faut la parcourir, de droite à gauche, de haut en bas, en diagonale, etc... s'en approcher, s'en éloigner. Tous mouvements, tous déplacements qui demandent du temps. La contemplation d'une telle œuvre implique nécessairement une certaine durée.
Inversement, la musique se classe dans les œuvres dont la perception implique nécessairement une certaine durée : un temps irréversible. Oui, mais pas seulement. Ecouter implique un certain environnement et une certaine posture, écouter a forcément lieu dans certaines conditions spatiales particulières. Conditions qui facilitent ou a contrario perturbent la perception de l'écoute.
Bref ! La distinction entre une œuvre picturale ou photographique et une œuvre musicale parait, en première approximation, s'inscrire dans une dichotomie espace versus temps. A la réflexion, on se rend compte que les deux types d'œuvre impliquent de l'espace et du temps, de la durée, mais suivant des modalités et des accentuations différentes.
Dans les deux cas, ce sont deux sens, que l'on pourrait dire abstraits, qui sont activés. J'entends par la notion de sens abstraits, deux facultés de percevoir des sensations : la vue et l'ouïe qui fonctionnent à distance de leurs objets, sans contact physique direct.
A suivre...
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