lundi 16 octobre 2017

dimanche 15 octobre - "la vie en vrac" de david venitucci et annick cisaruk

On a reçu il y a peu de temps le dernier opus de David Venitucci et Annick Cisaruk intitulé : "La vie en vrac". D'évidence, c'est un bel objet culturel, plus précisément poétique. Les quatre images ci-dessous me semblent suffisantes pour en suggérer cette qualité.

1.- La pochette, recto / verso. Quelque chose de surréaliste au sens propre du terme. Une vie en vrac ? une vie nomade ? une vie recomposée ? Toute une vie dans un bagage !


2.- Intérieur de la pochette. Sous le disque, un jeu de cartes de tarot et le couteau d'Antonio Ruiz.



3.- Deux grands voyageurs : des trains, des trains... pas de train-train... Avec l'essentiel des bagages sur le dos ou au bout des doigts...


4.- Le texte et les symboles qui l'accompagnent. Un texte de haute inspiration ! Ecorché vif ! A fleur de peau ! Autobiographique ?

 
De "Cascade" en solo à ses prestations avec Renaud Garcia-Fons, nous n'avons cessé d'admirer le jeu de David Venitucci. On attend ses disques avec toujours la même impatience, les mêmes attentes et le même plaisir. De même, on est toujours à l'affut de la sortie des disques qu'il a réalisés avec Annick Cisaruk : "Annick chante Barbara", "Annick Cisaruk, Léo Ferré, l'âge d'or"... Et, aujourd'hui, "La vie en vrac".  Un disque attachant, au sens où il est difficile de s'en détacher, pas seulement matériellement - il tourne en boucle depuis sa première écoute - mais surtout spirituellement, tant la voix d'Annick, le texte de Yanowxki et l'accordéon de David ont une présence obsédante.
 
Ce qui d'emblée me frappe quant à cet opus, c'est pour ainsi dire l'obstination du travail d'artisan jusqu'au moindre détail au service d'un projet artistique frappé au sceau de l'authenticité. Ce qui me frappe aussi, c'est le fait que le texte, la voix et l'accordéon forment un trio indissociable. Par exemple, il ne saurait à mon sens être question de la voix d'Annick, d'une part et d'autre part d'un simple accompagnement par l'accordéon de David. On est très au-delà ici de ce qu'il est convenu de désigner comme accompagnement ; il s'agit en vérité de fusion entre les deux instruments, si je puis dire.
 
Autre caractéristique de cet album : chaque titre est introduit par David avec quelques notes d'accordéon. Et cela suffit pour installer d'emblée le climat du morceau. Rien que pour ces quelques notes, ce disque, c'est du grand art.
 
Grand art aussi, la manière dont le récit biographique est sublimé à travers les quatorze titres comme autant de saynètes souvent pleines d'humour. Pour s'en convaincre, il suffit d'écouter "Les accordéonistes"...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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