mercredi 20 septembre - à propos de nos nuits de nacre à tulle
Quelques jours après notre retour des "nuits de nacre", avec un peu de recul, quelques images, quelques moments significatifs de cette trentième édition me tournent dans la tête... Je les note ici pour ne pas les oublier car je sais que j'aurai plaisir à me les rappeler. Rien d'exceptionnel certes, mais les traces de moments heureux.
- "Cafe com Leite". Corentin et Jairo s'installent derrière la grande scène de la place Gambetta après les discours d'usage pour l'ouverture du festival. Pas de scène, juste un espace délimité par leurs mouvements. Comme un cercle magique. Immédiatement, on est pris par leur forro. C'est parti ! Dans un second temps, ils font danser le public qui augmente d'instant en instant. C'est comme une étincelle dans la nuit noire et froide de Tulle, une étincelle qui, mieux que les discours, dit que le festival aura bien lieu... malgré tout !
- "The Summer Rebellion". Place Gambetta. Une grande scène. Un accordéoniste et un percussionniste... qui chante aussi à vous exploser les tympans. Du blues et du rock, mais surtout une voix improbable, pour ainsi dire tellurique.
- "Roberto Gervasi Trio". Un dernier pot à la Taverne du sommelier. Les clients finissent de manger, les serveurs de parcourir l'espace en tous sens. Dans ce brouhaha, comme miraculeusement, le son d'un trio : accordéon, contrebasse, guitare. Le son d'une musique de club de jazz. Intimiste. on vient juste de quitter "The Summer Rebelilon... Je vous dis pas le grand écart.
- "Alejandro Barcelona et Socalled". Un concert plutôt déjanté. Un projet, nommé Cargo, construit comme un périple vécu par les artistes d'escale en escale. Un montage audio-visuel accompagne la musique que Socalled qualifie de "Hip Hop Yiddish". Une œuvre surréaliste ! En tout cas, un délire plus que réjouissant.
- "Jehan et Lionel Suarez". Concert comme un hommage à Allain Leprest. La voix et la présence de JeHan, le son et la présence de Lionel. Un moment rare. Une rigueur et une économie de moyens absolument remarquables. Le lendemain du concert, on a eu la chance d'une rencontre avec Lionel au foyer du théâtre : il y a explicité sa conception de l'accordéon et de l'accompagnement et quasiment sa philosophie. Un moment d'une rare intelligence. Inoubliable.
- "Mario Batkovic" en concert à la cathédrale. Un virtuose comme il en existe dans les pays de l'Est. Un travail hors normes sur les possibilités esthétiques du soufflet. Un lieu parfait pour cette musique classique par ses racines mais aussi capable d'expérimentations.
- "Michel Macias et Fouad Achkir". L'accordéon de Michel Macias et d'autre part les percussions et la voix de Fouad. Une vraie complicité. Beaucoup d'humour et, mine de rien, de virtuosité. Tous les deux, outre leurs qualités artistiques, suscitent la sympathie. Rigueur et improvisation.
- "Jazz Trio Marc Berthoumieux". Accordéon, piano, basse. Un jazz tout en rigueur. Un concert construit sur trois hommages à Michel Petrucciani, Marcel Azzola et Astor Piazzolla avec plusieurs compositions originales de Marc Berthoumieux. Quelque chose de très classique.
- "Bey Ler Bey". Pour le coup, moins classique. Un trio accordéon, clarinette, percussions. Une musique originale que je situe au croisement des rythmes propres au Moyen Orient et des fulgurances du free jazz. Une musique d'explorateurs...
- "Motivés et invités". Samedi, 23 heures etc... Un concert festif et engagé. Un public jeune pour cette dernière nuit de nacre. Le feu initié par le duo "Cafe com Leite" a explosé : la scène comme un volcan. Oui, mais décidément, vers minuit, il fait trop froid... On rentre à l'hôtel.
A l'an prochain... Sans doute à la fin juin ou en début juillet si l'on en croit les informations qui circulaient depuis l'ouverture de ces trentièmes nuits...
- "Cafe com Leite". Corentin et Jairo s'installent derrière la grande scène de la place Gambetta après les discours d'usage pour l'ouverture du festival. Pas de scène, juste un espace délimité par leurs mouvements. Comme un cercle magique. Immédiatement, on est pris par leur forro. C'est parti ! Dans un second temps, ils font danser le public qui augmente d'instant en instant. C'est comme une étincelle dans la nuit noire et froide de Tulle, une étincelle qui, mieux que les discours, dit que le festival aura bien lieu... malgré tout !
- "The Summer Rebellion". Place Gambetta. Une grande scène. Un accordéoniste et un percussionniste... qui chante aussi à vous exploser les tympans. Du blues et du rock, mais surtout une voix improbable, pour ainsi dire tellurique.
- "Roberto Gervasi Trio". Un dernier pot à la Taverne du sommelier. Les clients finissent de manger, les serveurs de parcourir l'espace en tous sens. Dans ce brouhaha, comme miraculeusement, le son d'un trio : accordéon, contrebasse, guitare. Le son d'une musique de club de jazz. Intimiste. on vient juste de quitter "The Summer Rebelilon... Je vous dis pas le grand écart.
- "Alejandro Barcelona et Socalled". Un concert plutôt déjanté. Un projet, nommé Cargo, construit comme un périple vécu par les artistes d'escale en escale. Un montage audio-visuel accompagne la musique que Socalled qualifie de "Hip Hop Yiddish". Une œuvre surréaliste ! En tout cas, un délire plus que réjouissant.
- "Jehan et Lionel Suarez". Concert comme un hommage à Allain Leprest. La voix et la présence de JeHan, le son et la présence de Lionel. Un moment rare. Une rigueur et une économie de moyens absolument remarquables. Le lendemain du concert, on a eu la chance d'une rencontre avec Lionel au foyer du théâtre : il y a explicité sa conception de l'accordéon et de l'accompagnement et quasiment sa philosophie. Un moment d'une rare intelligence. Inoubliable.
- "Mario Batkovic" en concert à la cathédrale. Un virtuose comme il en existe dans les pays de l'Est. Un travail hors normes sur les possibilités esthétiques du soufflet. Un lieu parfait pour cette musique classique par ses racines mais aussi capable d'expérimentations.
- "Michel Macias et Fouad Achkir". L'accordéon de Michel Macias et d'autre part les percussions et la voix de Fouad. Une vraie complicité. Beaucoup d'humour et, mine de rien, de virtuosité. Tous les deux, outre leurs qualités artistiques, suscitent la sympathie. Rigueur et improvisation.
- "Jazz Trio Marc Berthoumieux". Accordéon, piano, basse. Un jazz tout en rigueur. Un concert construit sur trois hommages à Michel Petrucciani, Marcel Azzola et Astor Piazzolla avec plusieurs compositions originales de Marc Berthoumieux. Quelque chose de très classique.
- "Bey Ler Bey". Pour le coup, moins classique. Un trio accordéon, clarinette, percussions. Une musique originale que je situe au croisement des rythmes propres au Moyen Orient et des fulgurances du free jazz. Une musique d'explorateurs...
- "Motivés et invités". Samedi, 23 heures etc... Un concert festif et engagé. Un public jeune pour cette dernière nuit de nacre. Le feu initié par le duo "Cafe com Leite" a explosé : la scène comme un volcan. Oui, mais décidément, vers minuit, il fait trop froid... On rentre à l'hôtel.
A l'an prochain... Sans doute à la fin juin ou en début juillet si l'on en croit les informations qui circulaient depuis l'ouverture de ces trentièmes nuits...
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