lundi 6 novembre - en découvrant "aria"...
"Aria / Richard Galliano Thierry Escaich", Jade, 2017.
Cet opus est singulier : il est à lui-même son propre genre. C'est dire qu'il ne ressemble, à ma connaissance, à aucun autre opus du même style. Il a un air particulier qui tient pour beaucoup , à mon sens, à la jubilation des deux instrumentistes à jouer ensemble. Et sans doute à se donner le plaisir d'improviser ensemble. D'inventer leur complicité, chemin faisant.
Ce disque donc est un duo : accordéon / orgue (*). Ils sont de la même famille : ne dit-on pas que l'accordéon est un orgue portatif ? L'un, le symbole même de l'instrument sédentaire. par définition intransportable. L'autre, symbole de l'instrument nomade comme le dit l'expression ci-dessus. Rencontre de deux mondes qui découvrent leur parenté. Et leur complémentarité.
Ce disque est composé de treize titres. Parmi ces compositions, certains noms de compositeurs me sont familiers, comme Corelli, Gus Viseur, Piazzolla, Bach, Rachmaninov ou Dvorak ; d'autres m'étaient jusqu'à ce jour inconnus comme Lucio Dalla ou Alessandro Marcello. Et puis, certaines de ces compositions sont de Thierry Escaich comme "Nostalgy" ou de Richard Galliano comme "Aria", "Giselle" ou "Tango pour Claude". Sans compter plusieurs arrangements originaux du duo.
D'emblée, dès la première écoute, ce disque m'a intéressé et intrigué. Il réussit en effet à interpréter tous les morceaux qui le composent comme des œuvres que l'on découvrirait pour la première fois. C'est ainsi que certains titres, que je connais assez bien, comme "Caruso", "Giselle", "Jeannette", "Oblivion", "Tango pour Claude" ou encore "Tanti anni prima" se présentent dans une version nouvelle. Comme si je les entendais pour la première fois. Comme si Richard Galliano et Thierry Escaich se donnaient le luxe de les interpréter comme s'ils les découvraient.
Bref ! Un disque dont j'admire sans la moindre réserve la prise de risques.
(*) Une photo, page 10 du livret, m'intrigue. Il s'agit d'évidence d'un bandonéon, instrument qui n'est jamais mentionné dans le texte. Intervient-il pour les deux titres composées par Piazzolla ? Pourquoi cette absence explicite ?
Cet opus est singulier : il est à lui-même son propre genre. C'est dire qu'il ne ressemble, à ma connaissance, à aucun autre opus du même style. Il a un air particulier qui tient pour beaucoup , à mon sens, à la jubilation des deux instrumentistes à jouer ensemble. Et sans doute à se donner le plaisir d'improviser ensemble. D'inventer leur complicité, chemin faisant.
Ce disque donc est un duo : accordéon / orgue (*). Ils sont de la même famille : ne dit-on pas que l'accordéon est un orgue portatif ? L'un, le symbole même de l'instrument sédentaire. par définition intransportable. L'autre, symbole de l'instrument nomade comme le dit l'expression ci-dessus. Rencontre de deux mondes qui découvrent leur parenté. Et leur complémentarité.
Ce disque est composé de treize titres. Parmi ces compositions, certains noms de compositeurs me sont familiers, comme Corelli, Gus Viseur, Piazzolla, Bach, Rachmaninov ou Dvorak ; d'autres m'étaient jusqu'à ce jour inconnus comme Lucio Dalla ou Alessandro Marcello. Et puis, certaines de ces compositions sont de Thierry Escaich comme "Nostalgy" ou de Richard Galliano comme "Aria", "Giselle" ou "Tango pour Claude". Sans compter plusieurs arrangements originaux du duo.
D'emblée, dès la première écoute, ce disque m'a intéressé et intrigué. Il réussit en effet à interpréter tous les morceaux qui le composent comme des œuvres que l'on découvrirait pour la première fois. C'est ainsi que certains titres, que je connais assez bien, comme "Caruso", "Giselle", "Jeannette", "Oblivion", "Tango pour Claude" ou encore "Tanti anni prima" se présentent dans une version nouvelle. Comme si je les entendais pour la première fois. Comme si Richard Galliano et Thierry Escaich se donnaient le luxe de les interpréter comme s'ils les découvraient.
Bref ! Un disque dont j'admire sans la moindre réserve la prise de risques.
(*) Une photo, page 10 du livret, m'intrigue. Il s'agit d'évidence d'un bandonéon, instrument qui n'est jamais mentionné dans le texte. Intervient-il pour les deux titres composées par Piazzolla ? Pourquoi cette absence explicite ?
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil