mardi 31 janvier. - pour une écoute active
Je prends conscience qu'en plusieurs occasions, en essayant d'analyser les qualités qui me faisaient reconnaitre tel ou tel album comme une belle œuvre, j'avais analysé celle-ci comme un véritable système ou, plus concrètement, comme un puzzle et donc que j'avais associé la beauté que je lui reconnaissais comme une qualité intrinsèque à l'œuvre elle-même. Pour ainsi dire, inscrite dans son organisation, dans sa composition même.
Grosso modo, avec des variantes, mon commentaire revenait à peu près à ceci : il y a, dans cette œuvre, plus dans l'ensemble des différents titres que dans la somme des éléments qu'ils constituent. Chaque morceau existe certes en tant qu'unité singulière mais aussi et essentiellement par le jeu d'échos ou de miroirs qu'il entretient avec les autres. C'est en ce sens que je définissais l'œuvre réussie, au plan conceptuel, comme un système ou au plan métaphorique comme un puzzle.
Mais en fait je me rends compte aujourd'hui que cette analyse et cette conception étaient incomplètes. En fait, il faudrait parler non seulement d'œuvre réussie, mais et plus exactement d'œuvre- réussie-pour-moi. Qualité certes inhérente à l'œuvre et au travail du compositeur et/ou de l'interprète, mais qualité inhérente aussi à mon écoute et à mon intention d'écouter telle ou telle œuvre particulière comme un réseau ou si l'on veut comme un ensemble dynamique d'éléments en interactions.
Il me semble qu'ainsi complétée mon analyse tient mieux compte du travail spécifique à l'auditeur. Et, du coup, tout me porte à penser que cette petite réflexion fait écho à celle que j'avais esquissée dans un précédent article du 21 de ce mois, intitulée "de l'interprétation".
http://autrebistrotaccordion.blogspot.fr/2017/01/samedi-21-janvier-de-linterpretation.html
Grosso modo, avec des variantes, mon commentaire revenait à peu près à ceci : il y a, dans cette œuvre, plus dans l'ensemble des différents titres que dans la somme des éléments qu'ils constituent. Chaque morceau existe certes en tant qu'unité singulière mais aussi et essentiellement par le jeu d'échos ou de miroirs qu'il entretient avec les autres. C'est en ce sens que je définissais l'œuvre réussie, au plan conceptuel, comme un système ou au plan métaphorique comme un puzzle.
Mais en fait je me rends compte aujourd'hui que cette analyse et cette conception étaient incomplètes. En fait, il faudrait parler non seulement d'œuvre réussie, mais et plus exactement d'œuvre- réussie-pour-moi. Qualité certes inhérente à l'œuvre et au travail du compositeur et/ou de l'interprète, mais qualité inhérente aussi à mon écoute et à mon intention d'écouter telle ou telle œuvre particulière comme un réseau ou si l'on veut comme un ensemble dynamique d'éléments en interactions.
Il me semble qu'ainsi complétée mon analyse tient mieux compte du travail spécifique à l'auditeur. Et, du coup, tout me porte à penser que cette petite réflexion fait écho à celle que j'avais esquissée dans un précédent article du 21 de ce mois, intitulée "de l'interprétation".
http://autrebistrotaccordion.blogspot.fr/2017/01/samedi-21-janvier-de-linterpretation.html
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