mercredi 30 octobre - actualité de jacques et corinne pellarin : "Jac&Co / paris ma jeunesse"
... reçu il y a quelques jours le tout récent album de Jacques et Corinne Pellarin : "Jac&Co / Paris ma jeunesse". On peut le retrouver sur le site de Jacques Pellarin et éventuellement le commander par cd baby. Et par la même occasion découvrir son actualité, notamment ses créations :
http://www.jacquespellarin.fr/
Mais, pour l'heure, après plusieurs écoutes attentives du dit album, je voudrais essayer de comprendre comment "fonctionne" le plaisir que j'y prends. Ce n'est pas tâche facile, car si le plaisir est évident, rien de moins évident que d'en comprendre le processus.
Le disque est composé de sept titres : six sont l'œuvre quant aux paroles de Jean-Claude Testarode, le septième, en espagnol, étant de Jacques Pellarin. Toutes les musiques sont de Jacques Pellarin. Toutes les interprétations sont du duo Jacques et Corinne Pellarin.
Ces sept titres sont les suivants. On verra que la liste est significative :
1. Paris ma jeunesse,
2. Tzigane party
3. Argentina, mi recuerdo
4. Viens si tu veux
5. Tanguera y tanguero
6. En vous attendant ce soir
7. El canto del bandoneon
Ce qui me frappe d'abord, c'est ce que j'appellerais la diction du duo. La diction émanant de la voix de Corinne, mais aussi, si j'ose dire, la diction de l'accordéon. Du coup, une impression fort agréable de lisibilité tant en ce qui concerne le texte que l'accompagnement. Sur cette lisibilité, l'expression d'un monde qui se rattache d'évidence aux airs de Paris, d'une part, et au tango, d'autre part. Deux pôles manifestes dans la liste des titres ci-dessus : Paris en 1, 4, 6 ; Buenos Aires en 3, 5 et 7.
Mais, Paris ou Buenos Aires, dans les deux cas c'est de nostalgie qu'il s'agit. Ni tristesse, ni mélancolie, ni regrets du passé disparu, non ! Simplement un regard plein de tendresse sur deux univers toujours présents en nous : les chansons de la tradition parisienne - la Butte n'est jamais loin - et les pas du tango argentin. On l'a compris, cet album s'inscrit explicitement dans cette double tradition.
Après, j'ai été sensible à la voix de Corinne, que je qualifierais volontiers de claire et en demi-teinte. Pour moi, cette notion de demi-teinte correspond à une qualité primordiale : une retenue et une maîtrise sans esbroufe, quelque chose comme un "rien de trop" où tout est mis au service du sens et pas au service de l'interprète pour le ou la faire briller.
Et justement, il se trouve que cette même qualité je l'associe au jeu de Jacques. Quelque chose d'évidemment classique : la maîtrise du concertiste. "Rien de trop" ! Un maximum d'émotion avec un minimum de moyens, mais exactement ce qu'il faut, quand il faut, comme il faut. Toutes les intros sont magnifiques, de même qu'ici ou là telle ou telle esquisse de solo. Esquisses où très précisément c'est le concertiste qui s'exprime. Et, forcément, un son qui est la signature de Jacques. Un son comme le fil rouge de l'album.
Bref ! Sept titres ; un site : Jacques Pellarin ; un distributeur : cd baby... Il est facile à chacun de vérifier par soi-même la justesse de mon propos.
http://www.jacquespellarin.fr/
Mais, pour l'heure, après plusieurs écoutes attentives du dit album, je voudrais essayer de comprendre comment "fonctionne" le plaisir que j'y prends. Ce n'est pas tâche facile, car si le plaisir est évident, rien de moins évident que d'en comprendre le processus.
Le disque est composé de sept titres : six sont l'œuvre quant aux paroles de Jean-Claude Testarode, le septième, en espagnol, étant de Jacques Pellarin. Toutes les musiques sont de Jacques Pellarin. Toutes les interprétations sont du duo Jacques et Corinne Pellarin.
Ces sept titres sont les suivants. On verra que la liste est significative :
1. Paris ma jeunesse,
2. Tzigane party
3. Argentina, mi recuerdo
4. Viens si tu veux
5. Tanguera y tanguero
6. En vous attendant ce soir
7. El canto del bandoneon
Ce qui me frappe d'abord, c'est ce que j'appellerais la diction du duo. La diction émanant de la voix de Corinne, mais aussi, si j'ose dire, la diction de l'accordéon. Du coup, une impression fort agréable de lisibilité tant en ce qui concerne le texte que l'accompagnement. Sur cette lisibilité, l'expression d'un monde qui se rattache d'évidence aux airs de Paris, d'une part, et au tango, d'autre part. Deux pôles manifestes dans la liste des titres ci-dessus : Paris en 1, 4, 6 ; Buenos Aires en 3, 5 et 7.
Mais, Paris ou Buenos Aires, dans les deux cas c'est de nostalgie qu'il s'agit. Ni tristesse, ni mélancolie, ni regrets du passé disparu, non ! Simplement un regard plein de tendresse sur deux univers toujours présents en nous : les chansons de la tradition parisienne - la Butte n'est jamais loin - et les pas du tango argentin. On l'a compris, cet album s'inscrit explicitement dans cette double tradition.
Après, j'ai été sensible à la voix de Corinne, que je qualifierais volontiers de claire et en demi-teinte. Pour moi, cette notion de demi-teinte correspond à une qualité primordiale : une retenue et une maîtrise sans esbroufe, quelque chose comme un "rien de trop" où tout est mis au service du sens et pas au service de l'interprète pour le ou la faire briller.
Et justement, il se trouve que cette même qualité je l'associe au jeu de Jacques. Quelque chose d'évidemment classique : la maîtrise du concertiste. "Rien de trop" ! Un maximum d'émotion avec un minimum de moyens, mais exactement ce qu'il faut, quand il faut, comme il faut. Toutes les intros sont magnifiques, de même qu'ici ou là telle ou telle esquisse de solo. Esquisses où très précisément c'est le concertiste qui s'exprime. Et, forcément, un son qui est la signature de Jacques. Un son comme le fil rouge de l'album.
Bref ! Sept titres ; un site : Jacques Pellarin ; un distributeur : cd baby... Il est facile à chacun de vérifier par soi-même la justesse de mon propos.
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