mardi 22 octobre - jazz sur son 31. Daltin trio à Auzeville-Tolosane : le jazz tel qu'on l'aime.
Samedi 19, Jazz sur son 31, concert du Daltin Trio à 21 heures.
La soirée ne se présente pas au mieux. Fidèles à notre habitude pour ne pas dire notre stratégie, on s'est organisé pour arriver sur le lieu du concert vers 19h45, au plus tard. J'ai programmé le GPS, qui nous conduit dans une impasse obscure d'un lotissement improbable, toutes portes et fenêtres closes. J'ai fait une erreur en notant l'adresse sur mon ordinateur. Du coup, de tâtonnements en tâtonnements, on finit par arriver à la salle éclairée a giorno vers 20h30. Une file de plus de cent personnes nous y a précédés. C'est plutôt contrariant. Finalement, en entrant, on découvre, comme on s'y attendait, qu'il ne reste de places que dans les trois derniers rangs. C'est plutôt contrariant. Mais Françoise, qui ne se décourage jamais et qui croit aux miracles, tente une exploration jusqu'aux premiers rangs. Elle me fait signe qu'il y a deux sièges libres au deuxième rang. C'est déjà un peu moins contrariant. Quoique... Devant moi, au premier rang, une jeune maman et ses deux filles, disons 5 et 7 ans, qui s'agitent en cadence, tantôt se redressant comme un i, tantôt s'affalant contre l'épaule de leur mère. Du coup, prendre des photos devient un exercice assez aléatoire. C'est contrariant. Mais ce n'est pas tout. Juste avant le début du concert, une voix suave tombée des cintres rappelle qu'il faut éteindre les portables et qu'il est strictement interdit de prendre des photos avec ou sans flash. C'est franchement plus que contrariant.
Mais voilà que le percussionniste du trio arrive avec ses deux collègues. Il frappe dans ses mains. Un son sec, un rythme qui d'emblée donne le ton et même le style de ce qui, ce soir, va nous être proposé. Trente secondes ont suffi. Le concert est lancé. Je ne saurais dire pourquoi mais, à une certaine présence du public, on sent qu'il s'agit d'une salle de gens avertis, d'amateurs, de connaisseurs. Le premier morceau dissipe toute contrariété. C'est du jazz comme on l'aime.
Tout à mon plaisir d'écouter le trio, fort homogène en l'occurrence, je note chemin faisant que le concert est sous le signe du chiffre 3 :
- Trois, les trois instruments du trio : accordéon, contrebasse, percussions
- Trois, les instruments utilisés par Grégory Daltin : accordéon Victoria, accordina, bandonéon
- Trois, les types de compositions interprétées : des créations originales de l'un ou l'autre des membres du trio, des titres connus, pour ne pas dire des standards comme Beija Flor, interprétés de façon originale, des improvisations enfin, dont l'une longuement développée par Grégory Daltin en milieu du concert. .
A propos des trois instruments de Grégory Daltin, je note que le son de son Victoria lui est propre. Quelque chose de nerveux, à fleur de peau, jusqu'à la stridence, mais toujours fluide. Une vraie signature. D'autre part, le son de l'accordina, toujours émouvant. Comme une voix voilée par l'émotion. Un tremblement fragile, comme un objet dont on a peur qu'il ne se brise à tout instant. Une vraie tension. quant au bandonéon de Grégory Daltin, après avoir écouté moult de ces instruments, je crois pouvoir dire sans me tromper qu'il a un son très spécifique, tel que je n'en ai jamais entendu de semblable. Souvent le bandonéon a quelque chose de plaintif, une tristesse comme un léger tremblement, ou au contraire une sorte de rage et de violence plus ou moins contenue. Ici, rien de tout cela, mais un son quasi cristallin. En tout cas, pour moi, inattendu. Un son qui, comme pour celui du Victoria, fonctionne comme une signature.
Pour finir, deux faits qui ont donné encore plus de saveur à ce concert :
- l'annonce d'une souscription lancée par le trio de Grégory Daltin pour la réalisation d'un disque prévue début 2014. Forcément, on souscrit.
- quelques mots échangés avec Grégory Daltin, après la fin du concert, juste le temps de le remercier et de lui faire part de mon observation quant au son de son Victoria et de son bandonéon.
Et enfin, comme nous étions sur le point de quitter la salle, voilà que nous croisons Jean-Marc. On a plein de choses à se dire : concerts passés, concerts à venir, concerts partagés, etc... etc...
Finalement, je ne suis plus contrarié. Tout au contraire. D'autant plus que soucieux de respecter la stricte interdiction de faire des photos et souvent gêné par les mouvements incontrôlables des deux petites filles assises devant moi, j'ai quand même pu "sauver" une quarantaine d'images de ce concert.
La soirée ne se présente pas au mieux. Fidèles à notre habitude pour ne pas dire notre stratégie, on s'est organisé pour arriver sur le lieu du concert vers 19h45, au plus tard. J'ai programmé le GPS, qui nous conduit dans une impasse obscure d'un lotissement improbable, toutes portes et fenêtres closes. J'ai fait une erreur en notant l'adresse sur mon ordinateur. Du coup, de tâtonnements en tâtonnements, on finit par arriver à la salle éclairée a giorno vers 20h30. Une file de plus de cent personnes nous y a précédés. C'est plutôt contrariant. Finalement, en entrant, on découvre, comme on s'y attendait, qu'il ne reste de places que dans les trois derniers rangs. C'est plutôt contrariant. Mais Françoise, qui ne se décourage jamais et qui croit aux miracles, tente une exploration jusqu'aux premiers rangs. Elle me fait signe qu'il y a deux sièges libres au deuxième rang. C'est déjà un peu moins contrariant. Quoique... Devant moi, au premier rang, une jeune maman et ses deux filles, disons 5 et 7 ans, qui s'agitent en cadence, tantôt se redressant comme un i, tantôt s'affalant contre l'épaule de leur mère. Du coup, prendre des photos devient un exercice assez aléatoire. C'est contrariant. Mais ce n'est pas tout. Juste avant le début du concert, une voix suave tombée des cintres rappelle qu'il faut éteindre les portables et qu'il est strictement interdit de prendre des photos avec ou sans flash. C'est franchement plus que contrariant.
Mais voilà que le percussionniste du trio arrive avec ses deux collègues. Il frappe dans ses mains. Un son sec, un rythme qui d'emblée donne le ton et même le style de ce qui, ce soir, va nous être proposé. Trente secondes ont suffi. Le concert est lancé. Je ne saurais dire pourquoi mais, à une certaine présence du public, on sent qu'il s'agit d'une salle de gens avertis, d'amateurs, de connaisseurs. Le premier morceau dissipe toute contrariété. C'est du jazz comme on l'aime.
Tout à mon plaisir d'écouter le trio, fort homogène en l'occurrence, je note chemin faisant que le concert est sous le signe du chiffre 3 :
- Trois, les trois instruments du trio : accordéon, contrebasse, percussions
- Trois, les instruments utilisés par Grégory Daltin : accordéon Victoria, accordina, bandonéon
- Trois, les types de compositions interprétées : des créations originales de l'un ou l'autre des membres du trio, des titres connus, pour ne pas dire des standards comme Beija Flor, interprétés de façon originale, des improvisations enfin, dont l'une longuement développée par Grégory Daltin en milieu du concert. .
A propos des trois instruments de Grégory Daltin, je note que le son de son Victoria lui est propre. Quelque chose de nerveux, à fleur de peau, jusqu'à la stridence, mais toujours fluide. Une vraie signature. D'autre part, le son de l'accordina, toujours émouvant. Comme une voix voilée par l'émotion. Un tremblement fragile, comme un objet dont on a peur qu'il ne se brise à tout instant. Une vraie tension. quant au bandonéon de Grégory Daltin, après avoir écouté moult de ces instruments, je crois pouvoir dire sans me tromper qu'il a un son très spécifique, tel que je n'en ai jamais entendu de semblable. Souvent le bandonéon a quelque chose de plaintif, une tristesse comme un léger tremblement, ou au contraire une sorte de rage et de violence plus ou moins contenue. Ici, rien de tout cela, mais un son quasi cristallin. En tout cas, pour moi, inattendu. Un son qui, comme pour celui du Victoria, fonctionne comme une signature.
Pour finir, deux faits qui ont donné encore plus de saveur à ce concert :
- l'annonce d'une souscription lancée par le trio de Grégory Daltin pour la réalisation d'un disque prévue début 2014. Forcément, on souscrit.
- quelques mots échangés avec Grégory Daltin, après la fin du concert, juste le temps de le remercier et de lui faire part de mon observation quant au son de son Victoria et de son bandonéon.
Et enfin, comme nous étions sur le point de quitter la salle, voilà que nous croisons Jean-Marc. On a plein de choses à se dire : concerts passés, concerts à venir, concerts partagés, etc... etc...
Finalement, je ne suis plus contrarié. Tout au contraire. D'autant plus que soucieux de respecter la stricte interdiction de faire des photos et souvent gêné par les mouvements incontrôlables des deux petites filles assises devant moi, j'ai quand même pu "sauver" une quarantaine d'images de ce concert.
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