samedi 19 octobre - lua ya
Il y a quelques jours, mon attention a été attirée, alors que je flânais au Parvis, par une pochette blanche parsemée de taches rouges et oranges improbables, comme un scintillement dans une lumière violente. Ou comme l'émergence d'un mirage. Jugez vous-même : l'image est fidèle à l'original, le flou est celui de la couverture. En haut à gauche : Yeahwon Shin ; au milieu, le titre :"Lua ya" ; à droite ECM. En bas, à gauche, Aaron Parks ; au milieu Rob Curto. Je ne connais rien de ces trois artistes, mais au dos de la pochette je vois :"Yeahwon Shin, voix ; Aaron Parks, piano ; Rob Curto, accordéon". Cette dernière indication me suffit. De plus, le fait que cet album soit publié en 2013 par ECM renforce mon désir de l'écouter.
On connait en effet le label ECM . C'est la certitude d'avoir affaire à des créations de très haut niveau, avec cette particularité qu'on est le plus souvent dans un univers minimaliste. Plus dépouillé et plus janséniste qu'ECM, il ne reste plus qu'à enregistrer le silence entre deux silences. En tout cas, c'est ce label qui m'a appris vraiment que le silence, c'est encore de la musique ou qu'il n'est de musique que sur fond de silence. Un certain art de la respiration.
A l'heure actuelle, j'ai écouté les treize titres de l'album, mais je n'ai pas cherché à en savoir plus sur les membres de ce trio. Il est évident que la chanteuse est asiatique, japonaise ou coréenne, je ne saurais dire. Comme on pouvait s'y attendre, c'est bien d'un art minimaliste et épuré qu'il s'agit. Uns suite d'esquisses. Un titre, le premier, peut nous éclairer :"Lullaby", sauf erreur :"Berceuse, chanson enfantine, comptine". C'est fragile comme les fils d'une toile d'araignée ; c'est dire la force de ces tableaux enfantins.
En fait, ces treize morceaux sont comme autant de visions de nuages traversant un ciel aveuglant de lumière. On croit qu'ils ne bougent pas, en fait ils se déforment et se reforment sans cesse ; ils évoquent tout à coup une forme connue, mais à peine veut-on vérifier sa vision que déjà ce qu'on croyait avoir perçu s'est évaporé. Et ainsi de suite... Si bien que l'album aurait pu s'appeler "Nuages" et les titres :"Nuage 1", "Nuage 2", etc... "Nuage 13".
On connait en effet le label ECM . C'est la certitude d'avoir affaire à des créations de très haut niveau, avec cette particularité qu'on est le plus souvent dans un univers minimaliste. Plus dépouillé et plus janséniste qu'ECM, il ne reste plus qu'à enregistrer le silence entre deux silences. En tout cas, c'est ce label qui m'a appris vraiment que le silence, c'est encore de la musique ou qu'il n'est de musique que sur fond de silence. Un certain art de la respiration.
A l'heure actuelle, j'ai écouté les treize titres de l'album, mais je n'ai pas cherché à en savoir plus sur les membres de ce trio. Il est évident que la chanteuse est asiatique, japonaise ou coréenne, je ne saurais dire. Comme on pouvait s'y attendre, c'est bien d'un art minimaliste et épuré qu'il s'agit. Uns suite d'esquisses. Un titre, le premier, peut nous éclairer :"Lullaby", sauf erreur :"Berceuse, chanson enfantine, comptine". C'est fragile comme les fils d'une toile d'araignée ; c'est dire la force de ces tableaux enfantins.
En fait, ces treize morceaux sont comme autant de visions de nuages traversant un ciel aveuglant de lumière. On croit qu'ils ne bougent pas, en fait ils se déforment et se reforment sans cesse ; ils évoquent tout à coup une forme connue, mais à peine veut-on vérifier sa vision que déjà ce qu'on croyait avoir perçu s'est évaporé. Et ainsi de suite... Si bien que l'album aurait pu s'appeler "Nuages" et les titres :"Nuage 1", "Nuage 2", etc... "Nuage 13".
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