lundi 29 avril 2013

mardi 30 avril - connaissez-vous rené sopa ?

René Sopa a été choisi par la revue "Accordéon et accordéonistes" comme Tête d'affiche du dernier numéro. Un très bon article de Francis Couvreux, qui retrace bien les étapes de la carrière de cet accordéoniste aux talents multiples et qui reste perplexe ( comme je le suis ) devant la reconnaissance trop limitée qu'on lui accorde. Nombre de ses albums par exemple ont été auto-produits alors même que leur qualité aurait dû leur permettre de trouver sans difficultés un label.

Nous avions rencontré René Sopa pour la première fois à Trentels ; il était avec son groupe "Bemsha". Depuis, il nous informe régulièrement de la sortie de ses disques et, je dois le dire, c'est toujours un plaisir nouveau de l'écouter, de reconnaitre le son de son accordéon, sa signature, mais aussi d'être surpris par ses prises de risques, par son exploration de nouveaux territoires. On perçoit chez lui une manière de tracer sa route avec persévérance et obstination ; c'est ainsi que d'album en album - une douzaine - il crée à proprement parler une oeuvre.

Pour mieux le connaitre, on peut l'écouter et le voir sur les quatre  YouTube ci-dessous, que j'ai sélectionnés parmi d'autres, faciles à trouver.

1. - "For Sephora", avec Sébastien Giniaux et le trio Rosenberg. 10:03

http://www.youtube.com/watch?v=HpPKzyefq-M

2. - "Minor Swing" avec les mêmes. Enregistrement, en Belgique, du 23 avril 2010. 8:02

http://www.youtube.com/watch?v=otQfz4NurEU

3. - "Monstère de Firaponte" de V. Zolotarev. Solo, 4:31.

http://www.youtube.com/watch?v=ZnK13pSAOB0

4.- "Indifférence" avec Marcel Loeffler. 3:06.

http://www.youtube.com/watch?v=6GuEucO69eg

Les vidéos 3 et 4 sont tirées de "Carinhos Tango".

Voilà ! Bonne écoute !

ps : au deuxième paragraphe de l'article qui lui est consacré, René Sopa tient des propos qui ont retenu mon attention. Il est question de ses années de bal, activité qu'il a menée, contraint et forcé, pour gagner sa vie. F. Couvreux parle d'"une rude école qu'il fréquente à contre-coeur". Et il cite ces mots de R. Sopa lui-même :"Cinq ans de travaux forcés, (...) sans cesse la même chose, les mêmes standards, musette et variétés que le public réclamait : un enfer !" Souvent, j'ai noté que les accordéonistes évoquent l'école, rude mais irremplaçable, du bal mais qu'ils ont quelque pudeur à avouer ce que R. Sopa dit ici sans détours. Sa franchise me plait.


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