mercredi 29 août 2012

mercredi 29 août - les troublamours à hasparren : neuf photonotes

J'ai dit hier à quel point la rencontre avec les Troublamours à Hasparren nous avait procuré du plaisir. Plaisir de les retrouver identiques à eux-mêmes ; plaisir de découvrir leur interprétation nouvelle comme un premier jour. Pour prolonger ce moment et pour donner corps à nos souvenirs, j'ai choisi neuf photonotes : neuf photographies qui sont comme les traces sur un carnet de croquis de ce qui s'est passé, de ce qui a eu lieu en ce dimanche après-midi, 26 août, à Hasparren (Hasparne en langue basque), dans le parc Eihartzea. A 16 heures, 1ère escale en Tadjiguinie (Tadjiguinian lehen geldialdi...) ; à 18 heures, dernière escale en Tadjiguinie (Tadjiguinian azken geldialdi).

1ère escale. Il est 16 h 30. Simon chante sur fond de bambous, comme un rideau de scène naturel. Scène absente d'ailleurs. La présence des cinq musiciens suffit à définir un cercle magique où sont aspirés les spectateurs.


16h32. Emmanuel tel qu'en lui-même, ici et maintenant, et ailleurs, dans un pays lointain.


16h39. Le quintet, des spectateurs assis sur des bancs, sur des chaises ou dans l'herbe et des enfants qui trouvent ça naturel.


16h55. Quand on s'intéresse aux paroles des chansons de Simon, on se rend compte que c'est plutôt révolutionnaire. Mine de rien. La Tadjiguinie n'est pas un pays de longs fleuves tranquilles.

 
2ème et ultime étape. Il est 18 h30. On est devant la maison Eihartzea. Les Troublamours ont installé leur fanfare et autour d'eux, spontanément, un cercle se forme. On grignote, on boit, on circule, tout ça au son du quintet. Il y a beaucoup d'enfants. Il y a des gens de tous âges. C'est comme une sorte de bonheur. Le soleil est déjà bas dans le ciel et les ombres s'allongent au sol. 
 

18 h 33. J'ai changé de point de vue et c'est comme une poussière de soleil. Un halo vibre autour des cinq musiciens et leurs instruments éclatent de lumière.


18 h 50. Les instruments comme une géomètrie désarticulée. Je pense à certaines photographies, au grand angle, de William Klein. Excusez du peu ! Je trouve dans cette image une analogie avec le jeu des sons qui se mélangent en un tout de désordre et d'ordre instable.


19 h 11. Dans cette énergie explosive comme un maelström indompté, Emmanuel, tel le capitaine d'un navire dans la tempête... Pas de panique ! Tout va pour le mieux ! On tient le cap !


19 h 20. Ce qui me touche dans cette image, c'est, au milieu en bas, la présence et le regard de cet homme, son verre à la main, qui est tout attention. Le temps suspendu.

 
 
 

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