jeudi 16 août - la feria, c'est fini !
Cette année, la feria de Dax se termine le 15 août. Pour certains, cette fin sonne après le feu d'artifice ; pour d'autres, elle sonne avec les derniers tours de manège ; pour d'autres encore, c'est le dernier verre qui marque le terme de ces six jours de liesse en rouge et blanc. Pour moi, la feria s'arrête après la sortie du dernier torero, entre l'entrée des bandas dans l'arêne et leur sortie dans les allées du parc Théodore Denis.
Il est 20h35. Personne, dans les gradins, n'a quitté sa place. Le sable disparait presque sous la masse des musiciens qui se regroupent non plus par bandas mais par instruments. Deux ou trois morceaux traditionnels emplissent l'espace. J'imagine qu'il y en a plus d'un ou d'une qui a comme des frissons. C'est ce qu'on appelle la chair de poule. Pour quelques uns, c'est la larme à l'oeil.
20h37. Les projecteurs combinent leur lumière avec celle du soleil couchant. Les voix se font plus sourdes.
20h40. Dernier morceau. Il est temps de se dire non pas adieu, mais au revoir. Les foulards rouges sont dénoués et agités en cadence. Comme une houle qui agite la plaza de haut en bas et vice-versa. Les gens sont émus et heureux. J'observe que leur sentiment, quelque chose comme du bonheur teinté de tristesse, tient sans doute au fait que chacun est à la fois acteur et spectateur de ses émotions. Chacun joue double rôle et se réjouit d'être content.
Et puis on sort de l'arêne. On se mêle à la foule qui semble figée tant il y a de monde dans les allées du parc. On retrouve Charlotte et Camille, un peu étourdies. Elles ont faim. On a réservé une table au "Chien qui fume". Un bar à vin qui ne s'appelle plus ainsi depuis des années et des années. Mais, moi, je continue à l'appeler ainsi et, en tout cas, je sais comment m'y rendre.
Il est 20h35. Personne, dans les gradins, n'a quitté sa place. Le sable disparait presque sous la masse des musiciens qui se regroupent non plus par bandas mais par instruments. Deux ou trois morceaux traditionnels emplissent l'espace. J'imagine qu'il y en a plus d'un ou d'une qui a comme des frissons. C'est ce qu'on appelle la chair de poule. Pour quelques uns, c'est la larme à l'oeil.
20h37. Les projecteurs combinent leur lumière avec celle du soleil couchant. Les voix se font plus sourdes.
20h40. Dernier morceau. Il est temps de se dire non pas adieu, mais au revoir. Les foulards rouges sont dénoués et agités en cadence. Comme une houle qui agite la plaza de haut en bas et vice-versa. Les gens sont émus et heureux. J'observe que leur sentiment, quelque chose comme du bonheur teinté de tristesse, tient sans doute au fait que chacun est à la fois acteur et spectateur de ses émotions. Chacun joue double rôle et se réjouit d'être content.
Et puis on sort de l'arêne. On se mêle à la foule qui semble figée tant il y a de monde dans les allées du parc. On retrouve Charlotte et Camille, un peu étourdies. Elles ont faim. On a réservé une table au "Chien qui fume". Un bar à vin qui ne s'appelle plus ainsi depuis des années et des années. Mais, moi, je continue à l'appeler ainsi et, en tout cas, je sais comment m'y rendre.
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