jeudi 2 août - notes d'écoute sur "o mar..." avec francis varis
Il y a quelques jours, j'ai reçu de Paris Jazz Corner le cd "O mar..." que j'avais commandé en profitant d'une offre - 20% pendant le mois de juillet. Ce disque m'intéressait car Francis Varis en est l'un des interprète. Autre intérêt : je ne connaissais pas la chanteuse, Maria Teresa, alors qu'au contraire je connaissais déjà et appréciais le percussionniste, Zé Luis Nascimento. Quant au guitariste, Toninho Do Carmo, j'avais tout à découvrir de lui.
Pour le définir d'un mot, cet album se rattache à la musique portugaise, à la tradition du fado, et à la musique brésilienne. On pense à cette tradition de la saudade, qu'à mon sens on peut traduire assez justement par le mot spleen. Un spleen océanique, plein de lumière et de soleil, mais un spleen non moins nostalgique que celui de Londres ou de Baudelaire. Non pas ciel bas et brume froide, mais soleil éclatant et ombre insondable. Sol y sombra.
Pour s'en faire une idée, un petit tour jusqu'au myspace de Maria Teresa permet d'écouter le titre 3 du cd : "Fadinho da tia Maria Benta".
http://www.myspace.com/mariateresamaria
Actuellement, suite à la mort de mon père et aux démarches qui en découlent - recherches de documents, envoi de courriers, photocopies, etc... -, mais compte tenu aussi de la santé précaire de ma mère - phlébite et confusion mentale -, je suis resté à Pau cependant que la tribu profite à Hossegor du beau temps enfin installé. Je suis seul donc entre obligations fastidieuses, vague à l'âme et moments de farniente. Pendant ces moments, mes voisins étant absents, je mets sur le lecteur "O mar...", je monte le son autant que possible après avoir vérifié au fond du jardin que son intensité n'est pas exagérée, et je me livre aux délices de l'écoute en boucles. J'ai beaucoup de plaisir à écouter cette musique de rythmes et de langueurs.
Chemin faisant, un chemin qui revient à son point de départ tous les quatorze titres, je note quelques impression sur un dos d'enveloppe. Brut de décoffrage.
2. "Argonauta". Entre fado de velours et le Brésil tout de fragilité apparente, de finesse et de précision improbable.
3. "Fadinho..." C'est déjà du forro et le son du Hohner est des plus justes pour ce style.
4. "Rua do Capelao". Décidément, j'aime beaucoup l'accordina. C'est l'interprète de la nostalgie. Avec un son qui semble s'étirer... à n'en plus finir.
9. "Grandola". Ce qu'accompagner veut dire.
10. "Portugal - Fado tropical". Mon morceau de prédilection. Ah ! La guitare et l'accordéon. Je pense aux Rumberos Catalans. Je retrouve ici le son de ce disque.
11. "Olhos Castanhos". Ce qu'accompagner veut dire.
14. "Um Fado". Il faut écouter la reprise du thème par Francis Varis. Du travail d'artiste et d'artisan. Un accordéon si proche de la voix humaine.
Bref ! Merci monsieur Paris Jazz Corner pour votre opération - 20%. Je vous dois une belle découverte. Bon, de ce pas, je relance "O mar..."
note bene : Sur Maria Teresa, on peut consulter le blog ci-dessous... Intéressant !
http://dubleudansmesnuages.com/?p=471
Pour le définir d'un mot, cet album se rattache à la musique portugaise, à la tradition du fado, et à la musique brésilienne. On pense à cette tradition de la saudade, qu'à mon sens on peut traduire assez justement par le mot spleen. Un spleen océanique, plein de lumière et de soleil, mais un spleen non moins nostalgique que celui de Londres ou de Baudelaire. Non pas ciel bas et brume froide, mais soleil éclatant et ombre insondable. Sol y sombra.
Pour s'en faire une idée, un petit tour jusqu'au myspace de Maria Teresa permet d'écouter le titre 3 du cd : "Fadinho da tia Maria Benta".
http://www.myspace.com/mariateresamaria
Actuellement, suite à la mort de mon père et aux démarches qui en découlent - recherches de documents, envoi de courriers, photocopies, etc... -, mais compte tenu aussi de la santé précaire de ma mère - phlébite et confusion mentale -, je suis resté à Pau cependant que la tribu profite à Hossegor du beau temps enfin installé. Je suis seul donc entre obligations fastidieuses, vague à l'âme et moments de farniente. Pendant ces moments, mes voisins étant absents, je mets sur le lecteur "O mar...", je monte le son autant que possible après avoir vérifié au fond du jardin que son intensité n'est pas exagérée, et je me livre aux délices de l'écoute en boucles. J'ai beaucoup de plaisir à écouter cette musique de rythmes et de langueurs.
Chemin faisant, un chemin qui revient à son point de départ tous les quatorze titres, je note quelques impression sur un dos d'enveloppe. Brut de décoffrage.
2. "Argonauta". Entre fado de velours et le Brésil tout de fragilité apparente, de finesse et de précision improbable.
3. "Fadinho..." C'est déjà du forro et le son du Hohner est des plus justes pour ce style.
4. "Rua do Capelao". Décidément, j'aime beaucoup l'accordina. C'est l'interprète de la nostalgie. Avec un son qui semble s'étirer... à n'en plus finir.
9. "Grandola". Ce qu'accompagner veut dire.
10. "Portugal - Fado tropical". Mon morceau de prédilection. Ah ! La guitare et l'accordéon. Je pense aux Rumberos Catalans. Je retrouve ici le son de ce disque.
11. "Olhos Castanhos". Ce qu'accompagner veut dire.
14. "Um Fado". Il faut écouter la reprise du thème par Francis Varis. Du travail d'artiste et d'artisan. Un accordéon si proche de la voix humaine.
Bref ! Merci monsieur Paris Jazz Corner pour votre opération - 20%. Je vous dois une belle découverte. Bon, de ce pas, je relance "O mar..."
note bene : Sur Maria Teresa, on peut consulter le blog ci-dessous... Intéressant !
http://dubleudansmesnuages.com/?p=471
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