mardi 24 juillet 2012

mardi 24 juillet - richard galliano et tangaria quartet à sanguinet

J'ai dit dans mon post précédent dans quel contexte nous avions assisté, émerveillés, au concert de Richard Galliano et Tangaria Quartet à Sanguinet. Un festival champêtre plein de charme et de cuisine du terroir. Et de vins du pays. Et de formations de jazz sur les podiums plantés dans la verdure comme apéro, comme plat de résistance et comme pousse-rapière...



Aujourd'hui, après avoir réglé les problèmes matériels pour l'enterrement de mon père, on est allé, toujours à la maison de retraite saint Joseph, à Nay, rendre visite à ma mère. Sa santé est précaire. On parle de phlébite. Les médecins sont dubitatifs. Je lui apprends la mort de mon père. J'essaie de la ménager. Nulle réaction ! Je lui dis : "Tu comprends ce que je veux dire ? Ce qui s'est passé ?". Elle me regarde, comme perplexe, et d'une voix claire me dit : "Oui ! Il est mort !". La psychologie humaine est insondable, surtout au delà de 90 ans. On peut aussi lire cette absence de réaction visible comme un bel exemple d'un stoïcisme-en-acte... Va savoir !

En tout cas, Françoise, hier soir, a trouvé les expressions pertinentes pour dire notre bonheur d'avoir assisté au concert de Richard Galliano et Tangaria Quartet. Rien à ajouter ; encore moins à modifier. Je cite :

http://francoise-rebinguet.blogspot.fr/2012/07/tangaria-quartet-la-joie-galliano.html

 A l'origine, Tangaria Quartet, c'était R. Galliano, évidemment, A. Cardenas au violon, Ph. Aerts à la contrebasse et R. Mejias aux percussions. Maintenant, S. Surel remplace Cardenas. Une fois, une seule, on a même vu le Tangaria Quintet avec Clarence Penn à la batterie. Bref ! Ci-dessous, une vidéo de l'un de mes titres préférés : "Chat pitre". C'est la composition de R.G. qui m'évoque le plus le monde de Satie. Avant de s'en évader vers des chemins toujours inattendus. On voit aussi que Mejias est derrière R.G., à sa droite, alors qu'Aerts est à gauche.

"Chat pitre",  3:30
http://www.youtube.com/watch?v=-uGN19ZRSjQ

Aujourd'hui, c'est Aerts qui est entre Surel et Galliano, à la droite de celui-ci, alors que R. Mejias est nettement décalé à la gauche de son leader, et de ce fait nettement plus visible. Moins étouffé entre le violoniste - Surel est grand - et l'accordéoniste - et son accordéon -. Sans doute plus audible, alors même qu'il est moins explosif.

                                  

Ci-dessous, une photographie de Richard Galliano qui, comme on peut le deviner par la barre de micro, est complétement déporté suivant une diagonale. On croirait qu'il va perdre l'équiilibre. Que non ! Ces déséquilibres et ces ruptures maitrisés, c'est une dimension essentielle de son génie. Pourrait-on dire "sa marque de fabrique" ?


Mais, comment fait-il pour toujours retomber sur ses appuis ? Comme un chat... pitre...

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