mardi 31 juillet - philippe de ezcurra à saint jean pied de port : cinq photonotes
J'ai dit hier quelques mots sur le concert donné en l'église de Saint Jean Pied de Port par Philippe de Ezcurra, d'abord solo, puis en duo avec Maïtane Sebastian, à la contrebasse. Une belle église, un son ample et clair. Un concert purement acoustique. Bach et Ravel au programme. Que demander de plus ? Si j'en juge par les commentaires post concert de Charlotte, elle aurait bien demandé un coussin plus moelleux que le bois des bancs. Sans doute les fidèles font-ils ainsi pénitence.
Le son est superbe, notamment par la manière dont il se répand dans l'espace sans créer des échos parasites. Du coup, Bach est plein de nuances et Ravel est d'une complexité soyeuse. Quant aux projecteurs qui viennent de là haut, tout là haut, ils donnent une lumière chaude mais faible. Est-ce cela que l'on appelle les lumières de la foi ? En tout cas, cette lumière ne facilite pas la prise de photographies. On essaie quand même : ça donne du grain. Tant pis ! Pour le plaisir des images, j'en garde cinq. En dépit de leurs qualités (!) techniques, je les aime bien car je trouve qu'elles rendent bien compte du jeu tout en intériorité de Philippe. J'aime la manière dont il dirige son regard vers un ailleurs qu'il essaie de traduire. Disons quelque chose comme une exigence de perfection et d'idéal. Si je disais cela en termes moraux, je parlerais d'honnêteté. Ici, il se fait l'interprète de Ravel.
22h13.
22h15.
22h17.
22h19.
22h31.
Le son est superbe, notamment par la manière dont il se répand dans l'espace sans créer des échos parasites. Du coup, Bach est plein de nuances et Ravel est d'une complexité soyeuse. Quant aux projecteurs qui viennent de là haut, tout là haut, ils donnent une lumière chaude mais faible. Est-ce cela que l'on appelle les lumières de la foi ? En tout cas, cette lumière ne facilite pas la prise de photographies. On essaie quand même : ça donne du grain. Tant pis ! Pour le plaisir des images, j'en garde cinq. En dépit de leurs qualités (!) techniques, je les aime bien car je trouve qu'elles rendent bien compte du jeu tout en intériorité de Philippe. J'aime la manière dont il dirige son regard vers un ailleurs qu'il essaie de traduire. Disons quelque chose comme une exigence de perfection et d'idéal. Si je disais cela en termes moraux, je parlerais d'honnêteté. Ici, il se fait l'interprète de Ravel.
22h13.
22h15.
22h17.
22h19.
22h31.
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