mercredi 18 janvier - a filetta : di corsica riposu requiem pour deux regards
Lundi après-midi. Le fond de l'air est franchement froid. Du moins à Pau. Ce matin, 3° au lever du jour. Sur le coup de 14 heures, 9-10°. On n'est pas habitué. J'ai observé que souvent les gens situent Pau comme une ville de montagne. Ce n'est pas exact. On est certes au pied des Pyrénées, mais tout de même à une cinquantaine de kilomètres des plus proches stations. Et l'influence de la neige des sommets sur le climat de la ville est largement compensée par l'influence de l'air humide et doux venu de l'Atlantique. C'est pour cela que les coteaux qui l'entourent sont plantés de vignes ; c'est pour cela que l'on y trouve le plus ancien golf continental, car les héritiers anglais, à la fin du XIX ème savaient où soigner leurs maladies aristocratiques, leurs phtisies et leurs tuberculoses. C'est pour cela que nombre de préventoriums, le temps des antibiotiques venu, ont accueili dans leurs locaux des centres médico-socio-psycho-etc... en tous genres.
Bref ! Comme on avait passé la matinée à résoudre des problèmes administratifs et que notre moral en était plutôt affecté, après déjeuner, après avoir chargé le lave-vaisselle et après avoir balayé la cuisine, sur le coup de deux heures (de l'après-midi), Françoise a décidé d'aller faire les soldes. "C'est ça ou bouquiner... Mais si je bouquine, c'est sûr, je m'endors... J'y vais...". Bon ! j'ai hésité à l'accompagner. J'aurais dû. Mais, les soldes, ça me bousille le dos vite fait. Je lui ai dit, sans vraiment y penser :"Je crois que je vais aller faire un tour au Parvis", histoire que l'après-midi compense la matinée. Une fois dit, fallait le faire. Donc, Françoise est partie vers ses soldes et moi vers le Parvis.
J'ai longuement cherché en vain quelque chose ressemblant à de l'accordéon ou à du bandonéon... Rien. Rien de rien. Jusqu'au moment où :" A Filetta / Requiem / Di corsica Riposu. Requiem pour deux regards". 2011. Deda. Distribution Harmonia Mundi.
Le nom de Daniele di Bonaventura n'apparait pas. L'écoute de quelques extraits suffit à me convaincre qu'il est bien présent. En soutien des chanteurs souvent, mais aussi pour deux ou trois introductions. Mais les extraits sont vraiment des extraits. Tout de même sa présence justifie l'achat de cet album.
C'est un bel objet, que j'ai plaisir à manipuler. Le livret est magnifique : texte de présentation, textes des chansons, photographies. Tout cela porte la marque d'un style affirmé. J'attends le retour de Françoise pour la première écoute.
Elle arrive vers six heures. On boit du thé. On écoute ce requiem. On se comprend à demi-mot et même sans mot du tout. C'est un bel album : profond, mystique, avec une vraie vision du monde, disons même une philosophie, le mot éthique, qui serait le plus exact, étant trop galvaudé pour qualifier l'inspiration des septs voix et du bandonéon.
Mais, quelques impedimenta domestiques nous obligent à écourter notre écoute. Et puis Charlotte et Camille nous téléphonent pour nous raconter leur journée. Forcément, priorité absolue. On reprendra "A Filetta" et son requiem demain ou ce soir, après la télé. Oui, car il faut que je vous le dise, ce soir je regarde "L'amour est dans le pré". De bien belles images, de bien beaux sentiments.
En attendant, vous pouvez retrouver "A Filetta" dans deux documents YouTube tout à fait intéressants :
http://www.youtube.com/watch?v=4fAp5yPU8iI
http://www.youtube.com/watch?v=yEQv6rpg6sk
Un dernier mot pour signaler que ce requiem est une création commandée par le festival de Saint-Denis et qu'il a été enregistré au couvent de Marcassu.
Bref ! Comme on avait passé la matinée à résoudre des problèmes administratifs et que notre moral en était plutôt affecté, après déjeuner, après avoir chargé le lave-vaisselle et après avoir balayé la cuisine, sur le coup de deux heures (de l'après-midi), Françoise a décidé d'aller faire les soldes. "C'est ça ou bouquiner... Mais si je bouquine, c'est sûr, je m'endors... J'y vais...". Bon ! j'ai hésité à l'accompagner. J'aurais dû. Mais, les soldes, ça me bousille le dos vite fait. Je lui ai dit, sans vraiment y penser :"Je crois que je vais aller faire un tour au Parvis", histoire que l'après-midi compense la matinée. Une fois dit, fallait le faire. Donc, Françoise est partie vers ses soldes et moi vers le Parvis.
J'ai longuement cherché en vain quelque chose ressemblant à de l'accordéon ou à du bandonéon... Rien. Rien de rien. Jusqu'au moment où :" A Filetta / Requiem / Di corsica Riposu. Requiem pour deux regards". 2011. Deda. Distribution Harmonia Mundi.
Le nom de Daniele di Bonaventura n'apparait pas. L'écoute de quelques extraits suffit à me convaincre qu'il est bien présent. En soutien des chanteurs souvent, mais aussi pour deux ou trois introductions. Mais les extraits sont vraiment des extraits. Tout de même sa présence justifie l'achat de cet album.
C'est un bel objet, que j'ai plaisir à manipuler. Le livret est magnifique : texte de présentation, textes des chansons, photographies. Tout cela porte la marque d'un style affirmé. J'attends le retour de Françoise pour la première écoute.
Elle arrive vers six heures. On boit du thé. On écoute ce requiem. On se comprend à demi-mot et même sans mot du tout. C'est un bel album : profond, mystique, avec une vraie vision du monde, disons même une philosophie, le mot éthique, qui serait le plus exact, étant trop galvaudé pour qualifier l'inspiration des septs voix et du bandonéon.
Mais, quelques impedimenta domestiques nous obligent à écourter notre écoute. Et puis Charlotte et Camille nous téléphonent pour nous raconter leur journée. Forcément, priorité absolue. On reprendra "A Filetta" et son requiem demain ou ce soir, après la télé. Oui, car il faut que je vous le dise, ce soir je regarde "L'amour est dans le pré". De bien belles images, de bien beaux sentiments.
En attendant, vous pouvez retrouver "A Filetta" dans deux documents YouTube tout à fait intéressants :
http://www.youtube.com/watch?v=4fAp5yPU8iI
http://www.youtube.com/watch?v=yEQv6rpg6sk
Un dernier mot pour signaler que ce requiem est une création commandée par le festival de Saint-Denis et qu'il a été enregistré au couvent de Marcassu.
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