vendredi 7 octobre - dans la nuit...
Il y a déjà un certain temps que j'avais repéré dans le catalogue de Paris Jazz Corner un disque que j'avais envie d'écouter : "Dans la nuit / Music by Louis Sclavis for the Silent Movie by Charles Vanel", ECM, 2002. A côté de Louis Sclavis, clarinettes, Dominique Piférély, violon, Vincent Courtois, violoncelle, François Merville, percussions, marimba et Jean-Louis Matinier, accordéon. Avec une introduction par Bertrand Tavernier pour la partie cinéma et par Louis Sclavis pour la composition musicale. C'est ainsi que l'on apprend que ce film, "Le Silence" de Charles Vanel est en fait le dernier film muet français. Il a été tourné en 1929. On apprend aussi que c'est à partir d'une commande d'Arte que B. Tavernier a commandé une musique originale pour "sonoriser" ce film à Louis Sclavis.
Qui explique que pour répondre à cette commande il a tenu compte de trois points principaux :
- l'époque et son atmosphère, les séquences et leur atmosphère, ce qui implique d'avoir en tête un certain patrimoine musical référencé français ;
- les longueurs et le rythme propres à chaque partie, tout en sachant jouer sur la proximité ou la distance, le réalisme ou l'expressionnisme, la continuité et les ruptures ;
- son propre style, son propre travail, avec quelques moments improvisés sur l'image : rigueur et spontanéité.
Ajoutons à cela, comme pour tous les disques ECM, des photos intéressantes et un livret janséniste. Et, forcément, ce titre où il est question de nuit, donc d'obscurité, voire de noir, et de silence. Les deux dimensions fondamentales de la "maison" ECM.
Eh bien, autant le dire tout de suite, j'ai beaucoup aimé ce disque, tout en douceur, tout en retenue. D'autant plus que J.-L. Matinier a une belle présence dans ce registre.
Sur le site de Louis Sclavis, on peut écouter un extrait du morceau "La nuit".
http://www.inclinaisons.com/artistes/index.php?ref=louis-sclavis-2&id=32&doc=mp3
Qui explique que pour répondre à cette commande il a tenu compte de trois points principaux :
- l'époque et son atmosphère, les séquences et leur atmosphère, ce qui implique d'avoir en tête un certain patrimoine musical référencé français ;
- les longueurs et le rythme propres à chaque partie, tout en sachant jouer sur la proximité ou la distance, le réalisme ou l'expressionnisme, la continuité et les ruptures ;
- son propre style, son propre travail, avec quelques moments improvisés sur l'image : rigueur et spontanéité.
Ajoutons à cela, comme pour tous les disques ECM, des photos intéressantes et un livret janséniste. Et, forcément, ce titre où il est question de nuit, donc d'obscurité, voire de noir, et de silence. Les deux dimensions fondamentales de la "maison" ECM.
Eh bien, autant le dire tout de suite, j'ai beaucoup aimé ce disque, tout en douceur, tout en retenue. D'autant plus que J.-L. Matinier a une belle présence dans ce registre.
Sur le site de Louis Sclavis, on peut écouter un extrait du morceau "La nuit".
http://www.inclinaisons.com/artistes/index.php?ref=louis-sclavis-2&id=32&doc=mp3
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