mercredi 3 août - un soir à marciac
Il y a quelques semaines, à notre grande surprise on avait reçu de Marciac une invitation pour deux personnes à choisir parmi six concerts de jazz à l'Astrada. On avait choisi celui du lundi 1er août : Eric Legnini Trio. Par retour du courrier, on avait reçu nos deux invitations : tarif invitation, 0,00 euros. Merci, monsieur Marciac !
Fidèles à notre habitude, on est arrivé de Pau plus de deux heures en avance. Une heure de route : un tiers Pyrénées Atlantiques, un tiers Pyrénées centrales, un tiers Gers. Autant dire que ça tourne et que ça monte et que ça descend et que sa tourne en descendant puis en montant avec ici ou là, des dos d'âne. Du maïs, du maïs, du maïs et, enfin, peu avant Marciac, des champs de tournesol. Le temps de se plonger dans l'animation de la place centrale de la bastide et des rues adjacentes : des bistrots, des bistrots et encore des bistrots, un mouvement brownien incessant qui finit par déboucher soit sous le grand chapiteau, soit à l'Astrada, soit au pied du podium, le temps donc de se plonger dans la foule bruissante et colorée des fans de jazz et déjà une petite faim nous tenaille. Ce seront des tapas : keftas à l'espagnole, un verre de vin pour Françoise, une bière pour moi. Et deux cafés.
Puis, en écoutant les formations qui se succédent sur le podium, je me laisse fasciner par le lent mouvement des immenses toiles qui le recouvrent pour abriter le public du soleil ou de la pluie, si par malheur... On se croirait sur un immense voilier.
Plus tard, alors qu'on parcourt les rues où se pressent des sortes de bodegas de toutes régions, qui offrent des plats variés et alléchants, on avise un espace d'art - l'espace Equart - où expose une artiste peintre. Plusieurs toiles, dont les tonalités de rouge sautent aux yeux et dont le thème est troublant : des couples de jumeaux, identiques et cependant différents. Identité et différence. C'est comme si un inconscient se laissait aller à manifester ses idées les plus intimes.
Il est 21 heures. On arrive sur le parvis de l'Astrada. Un énorme cube : béton, verre et bois. Quelque chose de quasi janséniste. On va à l'essentiel : une beauté fonctionnelle, dont on perçoit d'emblée qu'elle est au service de la musique, exclusivement. De beaux matériaux, des formes pures, un plateau technique exceptionnel. Un beau son.
Le trio d'Eric Legnini emporte l'adhésion des amateurs de jazz présents et leur soutien de plus en plus manifeste de titre en titre.
Tom-Tom nous guide dans la nuit noire sur le chemin du retour. C'est une aide précieuse. On arrive à la maison vers 1h30. On a une petite faim : il reste un melon, du jambon de Bayonne et du fromage. Donc, ce sera melon au porto avec sa chiffonade de jambon et, pour finir, un morceau de Brillat-Savarin. Sans oublier deux carrés de chocolat noir.
On reviendra à Marciac.
Fidèles à notre habitude, on est arrivé de Pau plus de deux heures en avance. Une heure de route : un tiers Pyrénées Atlantiques, un tiers Pyrénées centrales, un tiers Gers. Autant dire que ça tourne et que ça monte et que ça descend et que sa tourne en descendant puis en montant avec ici ou là, des dos d'âne. Du maïs, du maïs, du maïs et, enfin, peu avant Marciac, des champs de tournesol. Le temps de se plonger dans l'animation de la place centrale de la bastide et des rues adjacentes : des bistrots, des bistrots et encore des bistrots, un mouvement brownien incessant qui finit par déboucher soit sous le grand chapiteau, soit à l'Astrada, soit au pied du podium, le temps donc de se plonger dans la foule bruissante et colorée des fans de jazz et déjà une petite faim nous tenaille. Ce seront des tapas : keftas à l'espagnole, un verre de vin pour Françoise, une bière pour moi. Et deux cafés.
Puis, en écoutant les formations qui se succédent sur le podium, je me laisse fasciner par le lent mouvement des immenses toiles qui le recouvrent pour abriter le public du soleil ou de la pluie, si par malheur... On se croirait sur un immense voilier.
Plus tard, alors qu'on parcourt les rues où se pressent des sortes de bodegas de toutes régions, qui offrent des plats variés et alléchants, on avise un espace d'art - l'espace Equart - où expose une artiste peintre. Plusieurs toiles, dont les tonalités de rouge sautent aux yeux et dont le thème est troublant : des couples de jumeaux, identiques et cependant différents. Identité et différence. C'est comme si un inconscient se laissait aller à manifester ses idées les plus intimes.
Il est 21 heures. On arrive sur le parvis de l'Astrada. Un énorme cube : béton, verre et bois. Quelque chose de quasi janséniste. On va à l'essentiel : une beauté fonctionnelle, dont on perçoit d'emblée qu'elle est au service de la musique, exclusivement. De beaux matériaux, des formes pures, un plateau technique exceptionnel. Un beau son.
Le trio d'Eric Legnini emporte l'adhésion des amateurs de jazz présents et leur soutien de plus en plus manifeste de titre en titre.
Tom-Tom nous guide dans la nuit noire sur le chemin du retour. C'est une aide précieuse. On arrive à la maison vers 1h30. On a une petite faim : il reste un melon, du jambon de Bayonne et du fromage. Donc, ce sera melon au porto avec sa chiffonade de jambon et, pour finir, un morceau de Brillat-Savarin. Sans oublier deux carrés de chocolat noir.
On reviendra à Marciac.
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