samedi 30 juillet - nuit étoilée gau izartsua de jésus aured
... reçu avant-hier, jeudi, le cd de Jésus Aured :"Nuit étoilée / Gau izarstua". J'avais appris la sortie de cet album en lisant le programme d'Errobiko Festibala, fin juillet, à Itxassou/Itsasu.
Je viens de l'écouter une première fois : c'est de toute évidence un disque très personnel. Les six titres donnent une bonne idée du "climat" général : "Nuit étoilée", "La mémoire de mes ancêtres", "Sous le ciel de Paris", "Le vol de l'aigle", "La grotte", "Méditation". Ce dernier titre étant emblématique de l'ensemble. Tous les morceaux sont des compositions originales, sauf "Sous le ciel de Paris", dont l'interprétation manifeste un tel travail d'appropriation de la partition que l'on peut, à bon droit, le qualifier aussi d'oeuvre originale. On peut dire qu'en tant qu'objet, cet album est raffiné. Sobre, authentiquement personnel. Une oeuvre de méditation.
Chaque titre donne lieu non à une description, encore moins à une explication, plus exactement à une évocation poétique. On est dans le registre de l'analogie. Parlant de sa technique, qui est fondamentalement fondée sur l'improvisation et sur la recherche d'un état intérieur de disponibilité poétique, J. Aured dit : "A ce moment, tel un peintre, je vais reproduire à l'aide de mon accordéon, une vision sonore". Ce n'est certes pas par hasard que la couverture du livret est une reproduction d'un Van Gogh. De même, la couverture est un tableau de Ch. Etchevers :"La note bleue".
En première audition, je dirais donc que c'est un disque très personnel, sans concession, l'oeuvre d'un vrai poète, attentif à la beauté du monde et aux sensations qu'il ressent à son écoute. Un disque qui doit s'écouter encore et encore pour en saisir toutes les subtilités tant J. Aured refuse les effets faciles.
En cet instant, je pense à la formule kantienne :"Le ciel étoilé au-dessus de moi et la loi morale en moi". Ici, le monde naturel si proche et si insondable ; notre intériorité, si proche et si insondable.
Je viens de l'écouter une première fois : c'est de toute évidence un disque très personnel. Les six titres donnent une bonne idée du "climat" général : "Nuit étoilée", "La mémoire de mes ancêtres", "Sous le ciel de Paris", "Le vol de l'aigle", "La grotte", "Méditation". Ce dernier titre étant emblématique de l'ensemble. Tous les morceaux sont des compositions originales, sauf "Sous le ciel de Paris", dont l'interprétation manifeste un tel travail d'appropriation de la partition que l'on peut, à bon droit, le qualifier aussi d'oeuvre originale. On peut dire qu'en tant qu'objet, cet album est raffiné. Sobre, authentiquement personnel. Une oeuvre de méditation.
Chaque titre donne lieu non à une description, encore moins à une explication, plus exactement à une évocation poétique. On est dans le registre de l'analogie. Parlant de sa technique, qui est fondamentalement fondée sur l'improvisation et sur la recherche d'un état intérieur de disponibilité poétique, J. Aured dit : "A ce moment, tel un peintre, je vais reproduire à l'aide de mon accordéon, une vision sonore". Ce n'est certes pas par hasard que la couverture du livret est une reproduction d'un Van Gogh. De même, la couverture est un tableau de Ch. Etchevers :"La note bleue".
En première audition, je dirais donc que c'est un disque très personnel, sans concession, l'oeuvre d'un vrai poète, attentif à la beauté du monde et aux sensations qu'il ressent à son écoute. Un disque qui doit s'écouter encore et encore pour en saisir toutes les subtilités tant J. Aured refuse les effets faciles.
En cet instant, je pense à la formule kantienne :"Le ciel étoilé au-dessus de moi et la loi morale en moi". Ici, le monde naturel si proche et si insondable ; notre intériorité, si proche et si insondable.
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