samedi 23 juillet - des escales d'elbasan à d'étranges elfes
J'avais dit en son temps combien j'appréciais le trio Elbasan, que nous avons écouté pour la dernière fois à l'occasion de son passage dans la région de Toulouse dans le cadre du festival itinérant Convivencia. Cette même occasion nous a permis de découvrir leur dernier opus :"Escales". Et en particulier des titres comme "Meknès Tarifa" ou "Rajasthan" ou encore "Zagreb part I" et "Zagreb part III", pour ne pas tous les citer. Guitare, violon, accordéon : un bel équilibre !
Ce matin donc, Nadja et Charlotte sont allées accueillir des copains qui ont loué une villa voisine de la nôtre ; Françoise et Camille sont allées au lac, pour être abritées du vent et pour ramener des poissons de friture dans l'épuisette de "Petit filou"... Sébastien est parti faire le tour du lac. Il s'entraîne pour je-ne-sais quelle feriascapade. Il en sort maintenant une pour chaque feria. Et dans la région, ça ne manque pas : Mont de Marsan, Bayonne, Dax, pour ne citer que les principales. Me voilà donc seul dans la villa. Il faut profiter de l'opportunité.
Je suis allé au marché de bonne heure pour acheter des fruits afin de faire une macro-salade mixte d'abricots, de pêches de vigne, de nectarines et de prunes Reine Claude. J'ai acheté aussi un pot de fromage blanc. C'est un dessert qu'apprécient "les filles". Aujourd'hui elles ont choisi une découpe en carpaccio ; d'autres fois, ce sera en petits cubes ou en gros morceaux. C'est selon l'humeur. Pour accompagner ma préparation et comme je suis seul dans la villa silencieuse - moment rarissime - j'écoute donc le dernier opus du trio Elbasan. J'ai installé le lecteur sur la mezzanine, à l'étage ; le son se répand dans tout l'espace de la villa. Le bois des lambris le répercute en le réchauffant. C'est merveille !
Et puis, l'un après l'autre, tous les membres de la tribu reviennent. Les "filles" picorent quelques tranches de fruits et volent une ou deux cuillerées de fromage blanc... Sébastien reprend ses travaux de bricolage rythmés par la mélodie de son marteau et de la visseuse ; Nadja et Françoise s'entretiennent sur l'organisation du repas et sur l'heure où allumer le barbecue, etc... etc... Je range "Escales" dans son boitier. Charlotte et Camille ont déjà allumé la télévision. Je reconnais les voix inimitables de Gulli, leur chaîne de prédilection.
Cet après-midi, vers six heures, j'ai décidé d'aller faire un tour en forêt pendant que Nadja était partie courir (toujours les feriascapades !), que Sébastien, installé sur la terrasse arrière, rythmait ses mouvements de marteau et de visseuse avec quelques morceaux de rock en mp3, et que Françoise était allée voir les vagues avec Charlotte et Camille. Tout le long de la route en forêt, il y a des chemins d'exploitation que l'on reconnait aux tas de troncs entassés en attente d'être emportés par des camions. Accumulations énormes de troncs anonymes !
Mais voilà qu'aujourdhui je rencontre de curieux personnages. On croirait des elfes. Leurs visages attirent mon regard et, je l'avoue, ont quelque chose de touchant. Chacune de ces figures a sa personnalité.
Je les observe une à une. Je pense à une forme d'art qui serait en quelque sorte une version forestière des graffs et autres tages. En tout cas, les différentes figures qui se ressemblent me font penser qu'il y a là un style. L'obsession est en effet l'une des sources de la création artistique et là, il y a bien obsession.
Je note que les figures blanches sont plutôt des Pierrots tristes, cependant que les bleues sont détendues et souriantes.
Je ne saurais dire pourquoi, mais cette rencontre me réjouit. Elbasan ce matin, ces elfes cet après-midi : c'est une belle journée. Surtout si l'on ajoute que la salade de fruits a été appréciée.
Ce matin donc, Nadja et Charlotte sont allées accueillir des copains qui ont loué une villa voisine de la nôtre ; Françoise et Camille sont allées au lac, pour être abritées du vent et pour ramener des poissons de friture dans l'épuisette de "Petit filou"... Sébastien est parti faire le tour du lac. Il s'entraîne pour je-ne-sais quelle feriascapade. Il en sort maintenant une pour chaque feria. Et dans la région, ça ne manque pas : Mont de Marsan, Bayonne, Dax, pour ne citer que les principales. Me voilà donc seul dans la villa. Il faut profiter de l'opportunité.
Je suis allé au marché de bonne heure pour acheter des fruits afin de faire une macro-salade mixte d'abricots, de pêches de vigne, de nectarines et de prunes Reine Claude. J'ai acheté aussi un pot de fromage blanc. C'est un dessert qu'apprécient "les filles". Aujourd'hui elles ont choisi une découpe en carpaccio ; d'autres fois, ce sera en petits cubes ou en gros morceaux. C'est selon l'humeur. Pour accompagner ma préparation et comme je suis seul dans la villa silencieuse - moment rarissime - j'écoute donc le dernier opus du trio Elbasan. J'ai installé le lecteur sur la mezzanine, à l'étage ; le son se répand dans tout l'espace de la villa. Le bois des lambris le répercute en le réchauffant. C'est merveille !
Et puis, l'un après l'autre, tous les membres de la tribu reviennent. Les "filles" picorent quelques tranches de fruits et volent une ou deux cuillerées de fromage blanc... Sébastien reprend ses travaux de bricolage rythmés par la mélodie de son marteau et de la visseuse ; Nadja et Françoise s'entretiennent sur l'organisation du repas et sur l'heure où allumer le barbecue, etc... etc... Je range "Escales" dans son boitier. Charlotte et Camille ont déjà allumé la télévision. Je reconnais les voix inimitables de Gulli, leur chaîne de prédilection.
Cet après-midi, vers six heures, j'ai décidé d'aller faire un tour en forêt pendant que Nadja était partie courir (toujours les feriascapades !), que Sébastien, installé sur la terrasse arrière, rythmait ses mouvements de marteau et de visseuse avec quelques morceaux de rock en mp3, et que Françoise était allée voir les vagues avec Charlotte et Camille. Tout le long de la route en forêt, il y a des chemins d'exploitation que l'on reconnait aux tas de troncs entassés en attente d'être emportés par des camions. Accumulations énormes de troncs anonymes !
Mais voilà qu'aujourdhui je rencontre de curieux personnages. On croirait des elfes. Leurs visages attirent mon regard et, je l'avoue, ont quelque chose de touchant. Chacune de ces figures a sa personnalité.
Je les observe une à une. Je pense à une forme d'art qui serait en quelque sorte une version forestière des graffs et autres tages. En tout cas, les différentes figures qui se ressemblent me font penser qu'il y a là un style. L'obsession est en effet l'une des sources de la création artistique et là, il y a bien obsession.
Je note que les figures blanches sont plutôt des Pierrots tristes, cependant que les bleues sont détendues et souriantes.
Je ne saurais dire pourquoi, mais cette rencontre me réjouit. Elbasan ce matin, ces elfes cet après-midi : c'est une belle journée. Surtout si l'on ajoute que la salade de fruits a été appréciée.
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