jeudi 9 juin - trentels 5/5 : david venitucci et le quartet renaud garcia-fons
Comme on peut le voir sur ces images, la lumière des projecteurs était plutôt chichement répartie. Pas de projecteur sur Venitucci. Curieusement, sa position, dans une pénombre permanente, donne beaucoup de poésie à son jeu.
- Situation. De gauche à droite, guitare, contrebasse, batterie, accordéon.
- Description. Cette image me paraît symbolique : David est à peine visible derrière son magnifique Fisart, comme s'il le mettait en avant en se dévouant entièrement à son service. J'aime bien cette modestie.
- "Punctum". Aucun mouvement forcé ou excessif. De la retenue, de la rigueur. Une présence juste.
Au moment de fermer le livre d'images de "Trentels", en jetant un coup d'oeil sur l'ensemble des photonotes, une idée me traverse l'esprit. "Et si l'impression d'harmonie que je garde de ces cinq concerts tenait finalement à la présence de deux forces, l'une apollinienne, l'autre dionysiaque !"
La force dionysiaque, c'est l'énergie sauvage, la vitalité non informée, la spontanéité jusqu'à l'hystérie. De la démesure avant toute chose. Elle se manifeste dans les concerts du vendredi, celui d'Anne Niepold, puis celui du Gurzuf Band. La force apollinienne, c'est la sérénité, le calme imposé à la tempête, le primat de la mise en forme et de l'esprit de géomètrie, priorité à la mesure. Elle se manifeste dans les concerts du samedi : le trio Serge Lopez avec son invité, Jean-Luc Amestoy, puis le quartet Renaud Garcia-Fons avec son accordéoniste, David Venitucci. Quant au duo du jeudi, Omar Hasan et Grégory Daltin, qui assurait l'ouverture du festival, il combine assez bien les deux forces, l'apollinienne avec le chant d'Omar Hasan et sa présence tranquille, mais aussi avec l'accompagnement de l'accordéon ; dionysiaque avec les solos de Grégory Daltin qui pousse son instrument dans ses ultimes retranchements.
- Situation. De gauche à droite, guitare, contrebasse, batterie, accordéon.
- Description. Cette image me paraît symbolique : David est à peine visible derrière son magnifique Fisart, comme s'il le mettait en avant en se dévouant entièrement à son service. J'aime bien cette modestie.
- "Punctum". Aucun mouvement forcé ou excessif. De la retenue, de la rigueur. Une présence juste.
Au moment de fermer le livre d'images de "Trentels", en jetant un coup d'oeil sur l'ensemble des photonotes, une idée me traverse l'esprit. "Et si l'impression d'harmonie que je garde de ces cinq concerts tenait finalement à la présence de deux forces, l'une apollinienne, l'autre dionysiaque !"
La force dionysiaque, c'est l'énergie sauvage, la vitalité non informée, la spontanéité jusqu'à l'hystérie. De la démesure avant toute chose. Elle se manifeste dans les concerts du vendredi, celui d'Anne Niepold, puis celui du Gurzuf Band. La force apollinienne, c'est la sérénité, le calme imposé à la tempête, le primat de la mise en forme et de l'esprit de géomètrie, priorité à la mesure. Elle se manifeste dans les concerts du samedi : le trio Serge Lopez avec son invité, Jean-Luc Amestoy, puis le quartet Renaud Garcia-Fons avec son accordéoniste, David Venitucci. Quant au duo du jeudi, Omar Hasan et Grégory Daltin, qui assurait l'ouverture du festival, il combine assez bien les deux forces, l'apollinienne avec le chant d'Omar Hasan et sa présence tranquille, mais aussi avec l'accompagnement de l'accordéon ; dionysiaque avec les solos de Grégory Daltin qui pousse son instrument dans ses ultimes retranchements.
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