vendredi 10 juin 2011

jeudi 9 juin - trentels 3/5 : gurzuf band

Avant de publier mes cinq photonotes sur Gurzuf Band et pour vous en rendre la représentation plus facile, je vous propose de faire un détour par le document YouTube ci-dessous, à partir duquel d'autres documents tout aussi significatifs sont accessibles.

http://www.youtube.com/watch?v=j0kKMmoy_eE

Gurzuf Band, c'est la rencontre d'un forgeron  - le soufflet de l'accordéon comme soufflet de forge - et d'un bucheron - à la hache, pas à la tronçonneuse, quoique... -. Pendant que je les écoutais, mes oreilles protégées par des morceaux de serviette en papier roulés en boules Quiès, tout un flot d'images me traversait l'esprit, un peu en vrac. Attention ! Pas de confusion ! Les deux athlètes, façon force basque ou scandinave, sont de vrais musiciens. Ils ont en particulier un sens du rythme brut tout à fait singulier.

Ce film donc, qui se projetait dans mon espace mental, c'était des images de tsunami, un flot sauvage emportant toute trace de civilisation sur son passage, c'était une explosion à la mode de Tchernobyl, aciers tordus et béton en miettes, c'était l'avancée inexorable d'une coulée de lave qui emporte maisons, immeubles, arbres et jardins potagers sur son passage, c'était la fin du Titanic englouti par des vagues hénaurmes, c'était une horde d'animaux préhistoriques piétinant rhinocéros et éléphants comme s'il s'agissait de souris ou de mulots, c'était la force dévastatrice des fantasmes enfantins entre les mains de deux géants, c'était le feu d'artifice des éclairs de lumière explosant à partir de la batterie ou des pièces métalliques de l'accordéon. En un mot, l'atelier de Vulcain.

Mais, j'en viens à mon projet : une image de la situation, une image descriptive de l'accordéoniste et de son instrument et trois "punctum"... Elles donnent une assez bonne idée de la sombre clarté qui tombait du ciel de la scène.






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