samedi 14 mai - queskia ? premières impressions
Comme je l'ai dit dans mon post précédent, nous n'avons, Françoise et moi, eu de cesse, dans le temps gagné sur quelques obligations contraignantes, mais nécessaires, d'écouter le dernier opus de Tricycle : "Queskia ?".
On a coutume de dire que la première impression est toujours la bonne. En l'occurrence, cette première impression est excellente. La seconde aussi. A la vérité, connaissant les opus précédents de Tricycle et pour avoir assisté à deux reprises, à Prades puis à Elne, à des concerts de Tuur Florizoone, nous avions placé la barre de nos attentes très haut. On n'a pas été déçu.
Comme j'en suis à la phase de découverte et aux délices de l'immersion dans les dix titres de l'album, donc incapable de traduire mes impressions en mots et en phrases, je m'en tiens - c'est ma méthode ! - à quelques mots que je laisse venir à ma conscience tout spontanément. C'est en y réfléchissant que je sais ce que je pense, pour ne pas dire ce que ça pense en moi.
- le trio renoue avec ses racines, avec la formation d'origine, fondée en 2000. Et, on le sait bien, le trio, comme le trépied, est une forme d'une remarquable stabilité. On sent bien qu'une complicité de longue date unit les trois musiciens. C'est merveille de les entendre construire leurs dialogues.
- une tonalité intimiste. Un discours qui relève du style de la confidence, du secret révélé à demi-mots. Ce qui n'est pas dit signifie autant que ce qui est explicite. Jamais d'éclats, ni de recherche d'effets. Tout est chuchoté.
- un climat nostalgique. A ne pas confondre ni avec la tristesse, ni avec la mélancolie ou la morosité. On pense à plusieurs reprises à des pastels ou à des aquarelles. Et l'on sait combien les aquarelles peuvent faire forte impression avec leur légéreté apparente.
- de belles mélodies. C'est peut-être la qualité primordiale de cet opus : on est pris d'emblée par la ligne mélodique et l'on se laisse embarquer dans un voyage plein de finesses et de subtilités, sans aucune recherche de virtuosité gratuite. Si je puis dire, tout fait sens. Rien pour épater la galerie. Il y a là comme une exigence éthique autant qu'esthétique, qui me plait beaucoup.
- entre valse et jazz. J'aime beaucoup "La valse des frimeurs", le titre 7, mais plus encore j'apprécie, comme une sorte de ligne de force de l'ensemble, cette sorte de travail de va-et-vient entre le monde de la valse et celui du jazz. Glissements ; imperceptibles glissements.
- rien de trop. Juste l'évidence. En écoutant "Queskia ?", je pense à cete idée selon laquelle ce qui caractérise la perception d'une oeuvre d'art achevée, c'est qu'elle interdit de vouloir en retrancher ou y ajouter quoi que ce soit. Sauf à prendre le risque d'en rompre l'équilibre et de tout gâcher en voulant améliorer un détail.
- comme pour toutes les créations authentiques, on a affaire à un monde original. Les dix morceaux se font écho et l'ensemble est comme comme un système dont tous les éléments se répondent. Comme un système et comme une vision du monde.
Premières impressions. A affiner et à approfondir. Mais d'ores et déjà, je place ce disque à un haut niveau.
On a coutume de dire que la première impression est toujours la bonne. En l'occurrence, cette première impression est excellente. La seconde aussi. A la vérité, connaissant les opus précédents de Tricycle et pour avoir assisté à deux reprises, à Prades puis à Elne, à des concerts de Tuur Florizoone, nous avions placé la barre de nos attentes très haut. On n'a pas été déçu.
Comme j'en suis à la phase de découverte et aux délices de l'immersion dans les dix titres de l'album, donc incapable de traduire mes impressions en mots et en phrases, je m'en tiens - c'est ma méthode ! - à quelques mots que je laisse venir à ma conscience tout spontanément. C'est en y réfléchissant que je sais ce que je pense, pour ne pas dire ce que ça pense en moi.
- le trio renoue avec ses racines, avec la formation d'origine, fondée en 2000. Et, on le sait bien, le trio, comme le trépied, est une forme d'une remarquable stabilité. On sent bien qu'une complicité de longue date unit les trois musiciens. C'est merveille de les entendre construire leurs dialogues.
- une tonalité intimiste. Un discours qui relève du style de la confidence, du secret révélé à demi-mots. Ce qui n'est pas dit signifie autant que ce qui est explicite. Jamais d'éclats, ni de recherche d'effets. Tout est chuchoté.
- un climat nostalgique. A ne pas confondre ni avec la tristesse, ni avec la mélancolie ou la morosité. On pense à plusieurs reprises à des pastels ou à des aquarelles. Et l'on sait combien les aquarelles peuvent faire forte impression avec leur légéreté apparente.
- de belles mélodies. C'est peut-être la qualité primordiale de cet opus : on est pris d'emblée par la ligne mélodique et l'on se laisse embarquer dans un voyage plein de finesses et de subtilités, sans aucune recherche de virtuosité gratuite. Si je puis dire, tout fait sens. Rien pour épater la galerie. Il y a là comme une exigence éthique autant qu'esthétique, qui me plait beaucoup.
- entre valse et jazz. J'aime beaucoup "La valse des frimeurs", le titre 7, mais plus encore j'apprécie, comme une sorte de ligne de force de l'ensemble, cette sorte de travail de va-et-vient entre le monde de la valse et celui du jazz. Glissements ; imperceptibles glissements.
- rien de trop. Juste l'évidence. En écoutant "Queskia ?", je pense à cete idée selon laquelle ce qui caractérise la perception d'une oeuvre d'art achevée, c'est qu'elle interdit de vouloir en retrancher ou y ajouter quoi que ce soit. Sauf à prendre le risque d'en rompre l'équilibre et de tout gâcher en voulant améliorer un détail.
- comme pour toutes les créations authentiques, on a affaire à un monde original. Les dix morceaux se font écho et l'ensemble est comme comme un système dont tous les éléments se répondent. Comme un système et comme une vision du monde.
Premières impressions. A affiner et à approfondir. Mais d'ores et déjà, je place ce disque à un haut niveau.
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