lundi 8 novembre - un pédagogue, enfin...
Hier, dimanche, comme mon zapping m'avait fait débarquer sur la Cinq entre deux moments de retransmission du Grand Prix du Brésil - Grand Prix de F1, évidemment -, j'ai pu profiter d'un vrai moment de pédagogie. C'est assez rare pour devoir être signalé et marqué d'une pierre blanche. Il s'agissait de l'émission "C Politique" ; Nicolas Demorand recevait Jean-François Copé.
J'ai dit à plusieurs reprises à quel point j'étais irrité par l'usage habituel que les hommes politiques font de la notion de pédagogie. "Il faut faire de la pédagogie" ; " On n'a pas assez fait de pédagogie" et toutes autres variantes que l'on voudra imaginer. Moutons et godillots. Je suis irrité, car cet usage manifeste selon moi un profond mépris des gens, du peuple quoi. Il ne s'agit pas en effet, lorsque des décisions cruciales relatives à la vie des gens sont nécessaires, de les faire participer à quelque débat que ce soit. Ils seraient bien incapables de savoir y participer. Donc, on pense pour eux, on pallie leur incapacité et l'on consent à essayer de leur faire entrer dans leurs crânes les décisions que l'on a prises, de toutes façons déjà prises, sinon pour leur bien, du moins parce que c'est ce qu'il y a de mieux. De mieux pour qui, direz-vous ? Mais la question est incongrue et hors sujet. En tout cas, elle se disqualifie par son insolence même. Je l'avoue, cette attitude m'est insupportable.
Mais justement, dans l'émission à laquelle je faisais allusion, Jean-François Copé s'est comporté très différemment. Il expliquait que Martin Hirsch était bien mal fondé de l'accuser de conflit d'intérêts. Et en tout cas, bien peu reconnaissant. Et il disait qu'avant son départ annoncé du gouvernement, Martin Hirsch, le traitre, avait supplié l'UMP de créer je ne sais quelle agence et de le nommer président (ou je ne sais quoi) de celle-ci avec un salaire plus que confortable. Ce que l'UMP avait fait. Et pour ce faire, le pouvoir législatif avait bien fonctionné. Mais Martin Hirsch ayant craché dans la soupe, Jean-François Copé avait piloté quelques députés UMP pour qu'ils déposent un amendement destiné à dépouiller ce monsieur Hirsch de tous ses privilèges. Cela dit, en toute franchise, sans cynisme, ni arrogance. C'est ainsi que les choses se passent, comme je vous le dis.
Et bien, j'ai compris en effet, en écoutant Jean-François Copé, que les députés, élus par le peuple, ont d'abord pour fonction de rendre légaux les privilèges de leur classe ou de leurs copains, non de faire des lois dans l'intérêt général.
C'était clair, lumineux, limpide. J'ai tout compris. C'est pourquoi je dis que monsieur François Copé est un vrai pédagogue.
Bon, revenons à l'accordéon. Revenons à l'accordéon, comme on dirait :"Ouvrons les fenêtres !"
J'ai dit à plusieurs reprises à quel point j'étais irrité par l'usage habituel que les hommes politiques font de la notion de pédagogie. "Il faut faire de la pédagogie" ; " On n'a pas assez fait de pédagogie" et toutes autres variantes que l'on voudra imaginer. Moutons et godillots. Je suis irrité, car cet usage manifeste selon moi un profond mépris des gens, du peuple quoi. Il ne s'agit pas en effet, lorsque des décisions cruciales relatives à la vie des gens sont nécessaires, de les faire participer à quelque débat que ce soit. Ils seraient bien incapables de savoir y participer. Donc, on pense pour eux, on pallie leur incapacité et l'on consent à essayer de leur faire entrer dans leurs crânes les décisions que l'on a prises, de toutes façons déjà prises, sinon pour leur bien, du moins parce que c'est ce qu'il y a de mieux. De mieux pour qui, direz-vous ? Mais la question est incongrue et hors sujet. En tout cas, elle se disqualifie par son insolence même. Je l'avoue, cette attitude m'est insupportable.
Mais justement, dans l'émission à laquelle je faisais allusion, Jean-François Copé s'est comporté très différemment. Il expliquait que Martin Hirsch était bien mal fondé de l'accuser de conflit d'intérêts. Et en tout cas, bien peu reconnaissant. Et il disait qu'avant son départ annoncé du gouvernement, Martin Hirsch, le traitre, avait supplié l'UMP de créer je ne sais quelle agence et de le nommer président (ou je ne sais quoi) de celle-ci avec un salaire plus que confortable. Ce que l'UMP avait fait. Et pour ce faire, le pouvoir législatif avait bien fonctionné. Mais Martin Hirsch ayant craché dans la soupe, Jean-François Copé avait piloté quelques députés UMP pour qu'ils déposent un amendement destiné à dépouiller ce monsieur Hirsch de tous ses privilèges. Cela dit, en toute franchise, sans cynisme, ni arrogance. C'est ainsi que les choses se passent, comme je vous le dis.
Et bien, j'ai compris en effet, en écoutant Jean-François Copé, que les députés, élus par le peuple, ont d'abord pour fonction de rendre légaux les privilèges de leur classe ou de leurs copains, non de faire des lois dans l'intérêt général.
C'était clair, lumineux, limpide. J'ai tout compris. C'est pourquoi je dis que monsieur François Copé est un vrai pédagogue.
Bon, revenons à l'accordéon. Revenons à l'accordéon, comme on dirait :"Ouvrons les fenêtres !"
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