jeudi 28 octobre - et après perrone... perrone encore
"Les petits" avaient fait depuis longtemps le projet de passer Toussaint à Hossegor. Ils avaient décidé d'arriver mercredi en fin d'après-midi. Mardi matin donc nous avons fait un gros marché à Pau, histoire de ne plus avoir à se préoccuper de la maintenance alimentaire, et nous avons rejoint la villa dans l'après-midi, histoire de tout remettre en ordre de marche, en particulier les convecteurs. On a rempli le frigo ; j'ai tondu l'herbe qui avait bien profité des dernières pluies ; Françoise a fait le ménage nécessaire et puis elle est allée voir l'océan.
Resté seul, j'ai eu envie d'écouter encore Perrone. Forcément. Outre ses qualités que je qualifierais volontiers d'humaines - tout le monde comprend ce que cela veut dire -, quel talent pour fabriquer des mélodies qui vous trottent dans la tête ! Obsédantes ! Délicieusement obsédantes. Quel talent aussi pour tisser ses créations avec sa propre biographie !
Quelques exemples, parmi tant d'autres possibles : "Esperanza", "De dame et d'homme", "Banlieue chronique", "Guili Guili", "L'échappée belle", "Son éphémère passion", "Non dimenticare", "J'aime la pluie", "La valse d'Hellemes", "La marche de Victor Baton"...
Et puis "les petits" sont arrivés, un peu avant dix-neuf heures. On a bu l'apéro et mangé des tapas. Françoise avait fait un rôti de veau, dans l'épaule. Avec plein d'olives pour régaler Charlotte et Camille. Au dessert, un gâteau basque. Avec un verre de Jurançon doux.
Mercredi, j'ai fait écouter "L'échappée belle" et "La marche de Victor Baton" aux filles. Elles ont aimé ; elles ont dansé. Et puis Françoise leur a fait écouter un disque - 33 tours - d'Atahualpa Yupanqui, "30 ans de chansons". Elles avaient découvert "Duerme negrito" à la chorale ; elles n'imaginaient pas que nous puissions connaître ce morceau et encore moins que nous l'ayons en notre possession.
J'avais d'abord mis le couvert dans le salle, mais la tribu s'est étonnée, puis m'a fait part de sa réprobation :"Tu mets le couvert à l'intérieur, Papou ? On ne mange pas sur la terrasse ?". Effectivement, le thermomètre indique 23°. Pas un souffle de vent. Plein ouest, on entend le bruits des vagues qui se brisent sur le sable de la dune bordière. Deux écureuils passent d'arbre en arbre. Trois pies se querellent. Et ça fait du chahut. Françoise a préparé de la morue à sa façon. Au dessert, un gâteau au chocolat. Savoureux. Un verre de Jurançon.
Après le déjeuner, nous rentrons à Pau. Demain, je rends visite à mes parents, à Nay. Mon père a enchainé successivement une bronchite, une hémorragie causée par un mauvais ulcère, des problèmes dentaires et je ne sais quoi encore. Après un séjour à l'hôpital, il est revenu à sa maison de retraite. Il se déplace seul ; il mange seul. Tout au plus a-t-il besoin d'aide pour se coucher le soir. Ma mère m'attend pour lui nettoyer son appareil dentaire - je suis le seul à savoir le faire comme il faut -, pour m'occuper de ses ongles, de ses cheveux, de son linge, de ses robes, et que sais-je encore.
Ce soir, en rédigeant ces quelques lignes alors que Françoise regarde la télévision, j'écoute encore un peu de Perrone. "La valse de Beauregard", titre 16 in "Voyages", Rue bleue - Le chant du monde, 2001. Magnifique et émouvante !
Resté seul, j'ai eu envie d'écouter encore Perrone. Forcément. Outre ses qualités que je qualifierais volontiers d'humaines - tout le monde comprend ce que cela veut dire -, quel talent pour fabriquer des mélodies qui vous trottent dans la tête ! Obsédantes ! Délicieusement obsédantes. Quel talent aussi pour tisser ses créations avec sa propre biographie !
Quelques exemples, parmi tant d'autres possibles : "Esperanza", "De dame et d'homme", "Banlieue chronique", "Guili Guili", "L'échappée belle", "Son éphémère passion", "Non dimenticare", "J'aime la pluie", "La valse d'Hellemes", "La marche de Victor Baton"...
Et puis "les petits" sont arrivés, un peu avant dix-neuf heures. On a bu l'apéro et mangé des tapas. Françoise avait fait un rôti de veau, dans l'épaule. Avec plein d'olives pour régaler Charlotte et Camille. Au dessert, un gâteau basque. Avec un verre de Jurançon doux.
Mercredi, j'ai fait écouter "L'échappée belle" et "La marche de Victor Baton" aux filles. Elles ont aimé ; elles ont dansé. Et puis Françoise leur a fait écouter un disque - 33 tours - d'Atahualpa Yupanqui, "30 ans de chansons". Elles avaient découvert "Duerme negrito" à la chorale ; elles n'imaginaient pas que nous puissions connaître ce morceau et encore moins que nous l'ayons en notre possession.
J'avais d'abord mis le couvert dans le salle, mais la tribu s'est étonnée, puis m'a fait part de sa réprobation :"Tu mets le couvert à l'intérieur, Papou ? On ne mange pas sur la terrasse ?". Effectivement, le thermomètre indique 23°. Pas un souffle de vent. Plein ouest, on entend le bruits des vagues qui se brisent sur le sable de la dune bordière. Deux écureuils passent d'arbre en arbre. Trois pies se querellent. Et ça fait du chahut. Françoise a préparé de la morue à sa façon. Au dessert, un gâteau au chocolat. Savoureux. Un verre de Jurançon.
Après le déjeuner, nous rentrons à Pau. Demain, je rends visite à mes parents, à Nay. Mon père a enchainé successivement une bronchite, une hémorragie causée par un mauvais ulcère, des problèmes dentaires et je ne sais quoi encore. Après un séjour à l'hôpital, il est revenu à sa maison de retraite. Il se déplace seul ; il mange seul. Tout au plus a-t-il besoin d'aide pour se coucher le soir. Ma mère m'attend pour lui nettoyer son appareil dentaire - je suis le seul à savoir le faire comme il faut -, pour m'occuper de ses ongles, de ses cheveux, de son linge, de ses robes, et que sais-je encore.
Ce soir, en rédigeant ces quelques lignes alors que Françoise regarde la télévision, j'écoute encore un peu de Perrone. "La valse de Beauregard", titre 16 in "Voyages", Rue bleue - Le chant du monde, 2001. Magnifique et émouvante !
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