vendredi 27 août - nul n'est prophète...
Je ne suis pas certain d'être toujours rigolo ; je pense même ne pas l'être souvent. Disons que je vois plutôt de préférence les difficultés que les conditions favorables quand il s'agit de mettre en oeuvre quelque projet ou même de simplement l'imaginer. Mais ce réalisme n'est pas toujours un défaut, si bien que je ne suis pas porté à me réformer. Tel est mon caractère : j'essaie de m'en accommoder et de ne pas trop incommoder mes proches, dont je reconnais bien volontiers la compréhension. Françoise, en particulier, a bien de la patience et de la constance : c'est elle en effet qui le plus souvent est à l'origine de nos projets. C'est elle qui me convainc par exemple que Perpignan, c'est la porte à côté, et qu'un concert d'accordéon, ça vaut bien 800 kilomètres aller-retour. D'abord je dis que ce sera fatigant ; j'essaie d'argumenter, mais mes raisons s'effritent une à une. Et finalement, on y va et l'on revient content d'y être allé.
C'est ainsi que nous avons déjà retenu deux places pour les concerts suivants :
- Jazzèbre à Perpignan, le 15 octobre. Un premier concert avec Minvielle et Suarez ; un second avec Biondini.
- Gotan Project au Zenith de Pau, le 23 novembre. Pau ! A quelques centaines de mètres de chez nous. Je n'y crois pas !
- Daniel Mille Quintet, salle Nougaro à Toulouse, le 30 novembre. Toulouse, c'est chez "les petits". Double plaisir donc.
Mais ce n'est pas tout... Françoise doit encore téléphoner à Blagnac début septembre pour essayer de savoir s'il est possible de louer pour un concert de Galliano, concert doublé pour répondre à la demande. Mais ce n'est pas tout... Elle doit téléphoner à la même période à Saint Martin de Crau pour essayer de louer pour un autre concert de Galliano, le 13 novembre. Soit grosso modo 500 kilomètres aller et autant pour le retour. Mais... Peut-être qu'entre temps, nous trouverons place pour un concert à Maraussan près de Béziers, le 19 septembre. Encore dois-je reconnaitre pour être honnête qu'elle a renoncé à Barcelone le 19 novembre et à Aix en Provence le 14 décembre.
Mais si je ne suis ni très rigolo, ni très entreprenant, j'essaie de cultiver le sens de l'humour, qui est une vertu bien utile.
Il y a deux jours, j'avais demandé à Jean-Michel De Bie (Ginga Productions, site officiel de Richard Galliano) un renseignement sur un cd de Galliano, "Tango live forever", enregistré en Pologne. Réponse par retour de courriel, ce dont je le remercie ici. Puis ce matin, un courriel complémentaire : en substance, "Savez-vous que Richard Galliano sera à Pau avec l'orchestre de Pau Pays de Béarn les 28, 29 et 30 avril pour un concert triplé ?". Première nouvelle. Comme nous ne sommes pas abonnés au programme de l'orchestre, l'information m'avait échappé. Bon ! Pas de temps à perdre. A 11 heures, Office de tourisme. Naïveté insondable de ma part. Le 28 est plein : abonnements. Le 29 est plein : abonnements. Le 30, il reste quelques places, mais... J'ai compris :"D'ici là, les derniers abonnés...". J'ai tout compris. L'aimable personne qui m'a accueilli est désolée. En un mot comme en cent, en avril, à Pau, je dis bien à Pau, à trois minutes de la maison, Galliano jouera et nous écouterons à la radio la retransmission du troisième concert prévue en direct.
Quand je dis que je me félicite de cultiver le sens de l'humour, je crois en donner des preuves. Je trouve plutôt rigolo en effet de trouver des places à 500 kilomètres de notre Béarn pour écouter Galliano inaccessible à Pau. Tiens ! Je trouve ça plutôt rigolo ? Contrairement à ce que je disais au début, je suis plus rigolo que je ne le pensais.
Le fait que les trois concerts soient monopolisés par des abonnés est assez intéressant à expliquer : l'orchestre a en effet le soutien d'une part d'un club de sponsors, "Concert'O", qui comprend 80 entreprises, et d'autre part de Total, dont le centre de recherche mondial est à Pau. Beaucoup de chefs d'entreprises et de cadres supérieurs : beaucoup de moyens donc et conséquemment la part de places vendues à l'unité réduite à la portion congrue.
S'il est vrai que les voyages forment la jeunesse et qu'ils repoussent la vieillesse, on a encore quelques beaux jours devant nous. Tout de même, il faut une bonne dose d'humour.
C'est ainsi que nous avons déjà retenu deux places pour les concerts suivants :
- Jazzèbre à Perpignan, le 15 octobre. Un premier concert avec Minvielle et Suarez ; un second avec Biondini.
- Gotan Project au Zenith de Pau, le 23 novembre. Pau ! A quelques centaines de mètres de chez nous. Je n'y crois pas !
- Daniel Mille Quintet, salle Nougaro à Toulouse, le 30 novembre. Toulouse, c'est chez "les petits". Double plaisir donc.
Mais ce n'est pas tout... Françoise doit encore téléphoner à Blagnac début septembre pour essayer de savoir s'il est possible de louer pour un concert de Galliano, concert doublé pour répondre à la demande. Mais ce n'est pas tout... Elle doit téléphoner à la même période à Saint Martin de Crau pour essayer de louer pour un autre concert de Galliano, le 13 novembre. Soit grosso modo 500 kilomètres aller et autant pour le retour. Mais... Peut-être qu'entre temps, nous trouverons place pour un concert à Maraussan près de Béziers, le 19 septembre. Encore dois-je reconnaitre pour être honnête qu'elle a renoncé à Barcelone le 19 novembre et à Aix en Provence le 14 décembre.
Mais si je ne suis ni très rigolo, ni très entreprenant, j'essaie de cultiver le sens de l'humour, qui est une vertu bien utile.
Il y a deux jours, j'avais demandé à Jean-Michel De Bie (Ginga Productions, site officiel de Richard Galliano) un renseignement sur un cd de Galliano, "Tango live forever", enregistré en Pologne. Réponse par retour de courriel, ce dont je le remercie ici. Puis ce matin, un courriel complémentaire : en substance, "Savez-vous que Richard Galliano sera à Pau avec l'orchestre de Pau Pays de Béarn les 28, 29 et 30 avril pour un concert triplé ?". Première nouvelle. Comme nous ne sommes pas abonnés au programme de l'orchestre, l'information m'avait échappé. Bon ! Pas de temps à perdre. A 11 heures, Office de tourisme. Naïveté insondable de ma part. Le 28 est plein : abonnements. Le 29 est plein : abonnements. Le 30, il reste quelques places, mais... J'ai compris :"D'ici là, les derniers abonnés...". J'ai tout compris. L'aimable personne qui m'a accueilli est désolée. En un mot comme en cent, en avril, à Pau, je dis bien à Pau, à trois minutes de la maison, Galliano jouera et nous écouterons à la radio la retransmission du troisième concert prévue en direct.
Quand je dis que je me félicite de cultiver le sens de l'humour, je crois en donner des preuves. Je trouve plutôt rigolo en effet de trouver des places à 500 kilomètres de notre Béarn pour écouter Galliano inaccessible à Pau. Tiens ! Je trouve ça plutôt rigolo ? Contrairement à ce que je disais au début, je suis plus rigolo que je ne le pensais.
Le fait que les trois concerts soient monopolisés par des abonnés est assez intéressant à expliquer : l'orchestre a en effet le soutien d'une part d'un club de sponsors, "Concert'O", qui comprend 80 entreprises, et d'autre part de Total, dont le centre de recherche mondial est à Pau. Beaucoup de chefs d'entreprises et de cadres supérieurs : beaucoup de moyens donc et conséquemment la part de places vendues à l'unité réduite à la portion congrue.
S'il est vrai que les voyages forment la jeunesse et qu'ils repoussent la vieillesse, on a encore quelques beaux jours devant nous. Tout de même, il faut une bonne dose d'humour.
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