mercredi 25 août 2010

jeudi 26 août - une vie en accordéon

Il y a quelques jours, j'étais rentré à Pau, Françoise était restée avec "les petits" à Hossegor. Nous nous téléphonions plusieurs fois par jour. A l'occasion de l'un de nos échanges, elle me dit :"Tu as vu le journal d'i-télé ? ". "Non, pourquoi ?". "Il y a un reportage sur le retour des Roms en Roumanie ; je crois que certaines images devraient t'intéresser".

Comme l'information passe en boucle sur cette chaîne, je ne tarde pas à voir le reportage en question. Et en particulier cette image que je photographie sur l'écran.



Dois-je l'avouer ? Cette image me touche avant même toute réflexion. En particulier, le fait que l'accordéon équilibrant en quelque sorte la charge du lourd baluchon bleu me suggère cette idée que l'instrument est de première nécessité comme, on l'imagine, le contenu du sac. Cette image me touche, mais je sais aussi qu'il est facile de jouer à la belle âme. C'est pourquoi, disons par retenue et par pudeur, je m'interdis toute expression de mes sentiments et tout jugement moral.

C'est pourquoi aussi j'ai essayé de m'informer de manière sérieuse sur la question des Roms. J'ai interrogé Google :"roms histoire cnrs". Il me semble en effet que le cnrs est une garantie de scientificité de l'information qu'il publie. J'ai consulté l'article ci-dessous :

http://thucydide.over-blog.net/article-les-roms-en-france-un-aper-u-historique-54972529.html

Cet article est une bonne source d'information : il vaut la peine de lui accorder quelques minutes d'attention. On peut lire par exemple les lignes suivantes :

"Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, les Roms sont suspectés. Le 6 avril 1940, ils sont placés en résidence surveillée. Puis la France est occupée par les Allemands. Et c’est un ordre allemand qui transforme cette surveillance en internement permanent".

Aujourd'hui, en 2010, ils ne sont pas internés ; ils sont expulsés. Il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas reconnaitre un véritable progrès dans le traitement du problème. En les expulsant on tient compte de leur nature génétique qui de toute évidence les pousse à bouger et à se déplacer sans cesse. C'est du moins, je pense, l'une des considérations humanistes qui déterminent les décisions politiques actuelles à leur égard. Sinon, quoi d'autre ?





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