jeudi 29 avril - du bonheur (ter repetita)
Mercredi, 12h30. C'est l'été en avril. Comme il y a des saints de glace aux environs de la mi-mai, on pourrait parler de saints de canicule pour qualifier ces derniers journées d'avril. Malgré l'ombre bienfaisante du prunier, la chaleur est lourde et cogne plutôt dur. 28° sur la terrasse avant. Pas question de déjeuner dans un four ! Sur la petite terrasse arrière, à l'abri des charmes, la température est bien plus agréable : 23°. La différence entre les deux terrasses, l'une en plein soleil, l'autre, à l'ouest, protégée par la maison même, se traduit dans le séjour par un délicieux courant d'air, juste à point. C'est un délice de le traverser en portant les assiettes, les verres et les bouteilles pour le déjeuner. Tout part de l'épiderme et des sensations les plus superficielles. La satisfaction de l'épiderme, c'est la condition sine qua non... Peut-être même que tout n'est que question d'épiderme : ni plus, ni moins. Tout le reste ne serait (n'est) qu'illusion superfétatoire, vain tarabiscotage idéologique.
L'idée me vient alors, je ne sais comment, d'accompagner notre déjeuner avec un disque assez improbable : "Miroirs". Peut-être parce qu'il s'agit d'instruments à vent ? Courant d'air, vent ? Pourquoi pas ? J'ai une affection particulière pour ce disque que j'avais trouvé par le plus grand des hasards au Parvis, il y a... quelques mois.
Disque improbable ? Qu'on en juge : le quatuor de saxophones inédits et Marcel Azzola. Il faut citer chacun des membres de ce quatuor : J.-P. Baraglioli, saxophone soprano, Ph. Portejoie, saxophone alto, C. Himbert, saxophone ténor, M. Supéra, saxophone baryton. Ce disque est référencé Daphénéo A804. Il a été enregistré et mixé en 2008. Son organisation est excitante : plusieurs morceaux sont joués par le quatuor & Marcel Azzola. Par exemple, "Oblivion" de Piazzolla, "Vesoul" ou "Jaurès" de Brel. D'autres sont joués en "miroir" (d'où, je suppose, le titre de l'album) : "Swing valse", en 1, quatuor & Azzola, 3:44 et en 13, quatuor seul, 4:20 ; "Système A", en 2, quatuor et Azzola, 3:53 et en 12, quatuor seul, 4:28 ; "Indifférence" en 5, 5:12, par le quatuor et Azzola, et en 9, 4:03, par le quatuor seul. La complicité entre tous les musiciens est un plaisir rare. Le toucher et le phrasé d'Azzola sont un pur bonheur. Mais les quatre autres ne sont ps moins talentueux. C'est un disque d'une grande subtilité. Je pense à cette expression que j'aime bien :"Sans avoir l'air d'y toucher...". Tout parait simple, en particulier l'humour qui affleure dans chaque morceau.
En plus, le disque est un bel objet, de finition soignée, avec en prime le texte de "Jaurès". J'ai remplacé l'eau d'Ogeu par une eau "Pyrénéa". On ne quitte pas le pays. On reste fidèle au "bordeaux".
"Système A" et "Swing valse" par le quatuor de saxophones pour accompagner le Colombie. C'est bien. Je regarde ma montre. Il est temps de me mettre en route pour aller rendre visite à mes parents, à Nay. Maison de retraite Saint Joseph. Ou, plus exactement, EHPAD Saint Joseph : établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes. Une préfiguration de l'habitat de demain ?
L'idée me vient alors, je ne sais comment, d'accompagner notre déjeuner avec un disque assez improbable : "Miroirs". Peut-être parce qu'il s'agit d'instruments à vent ? Courant d'air, vent ? Pourquoi pas ? J'ai une affection particulière pour ce disque que j'avais trouvé par le plus grand des hasards au Parvis, il y a... quelques mois.
Disque improbable ? Qu'on en juge : le quatuor de saxophones inédits et Marcel Azzola. Il faut citer chacun des membres de ce quatuor : J.-P. Baraglioli, saxophone soprano, Ph. Portejoie, saxophone alto, C. Himbert, saxophone ténor, M. Supéra, saxophone baryton. Ce disque est référencé Daphénéo A804. Il a été enregistré et mixé en 2008. Son organisation est excitante : plusieurs morceaux sont joués par le quatuor & Marcel Azzola. Par exemple, "Oblivion" de Piazzolla, "Vesoul" ou "Jaurès" de Brel. D'autres sont joués en "miroir" (d'où, je suppose, le titre de l'album) : "Swing valse", en 1, quatuor & Azzola, 3:44 et en 13, quatuor seul, 4:20 ; "Système A", en 2, quatuor et Azzola, 3:53 et en 12, quatuor seul, 4:28 ; "Indifférence" en 5, 5:12, par le quatuor et Azzola, et en 9, 4:03, par le quatuor seul. La complicité entre tous les musiciens est un plaisir rare. Le toucher et le phrasé d'Azzola sont un pur bonheur. Mais les quatre autres ne sont ps moins talentueux. C'est un disque d'une grande subtilité. Je pense à cette expression que j'aime bien :"Sans avoir l'air d'y toucher...". Tout parait simple, en particulier l'humour qui affleure dans chaque morceau.
En plus, le disque est un bel objet, de finition soignée, avec en prime le texte de "Jaurès". J'ai remplacé l'eau d'Ogeu par une eau "Pyrénéa". On ne quitte pas le pays. On reste fidèle au "bordeaux".
"Système A" et "Swing valse" par le quatuor de saxophones pour accompagner le Colombie. C'est bien. Je regarde ma montre. Il est temps de me mettre en route pour aller rendre visite à mes parents, à Nay. Maison de retraite Saint Joseph. Ou, plus exactement, EHPAD Saint Joseph : établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes. Une préfiguration de l'habitat de demain ?
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