mercredi 14 avril 2010

samedi 17 avril - amazon est arrivé-é-é

Mercredi, 13h30. Claquement du volet de la boite à lettres. Le colis attendu est là, parmi trois enveloppes et un paquet de fascicules publicitaires.

Françoise, avec qui je partage, entre autres, une passion pour les films d'Hitchcock, avait tenu à commander "Pas de printemps pour Marnie", qu'elle n'avait pu se procurer en magasin. Il nous tarde de pouvoir en écouter la musique, qui nous tourne dans la tête comme une obsession. Mais, bien plus encore, il nous tarde d'écouter le Bach de Galliano. Forcément !

A l'intérieur de "l'objet" - finition impeccable ! - un manuscrit de Galliano où il explique son projet et où il dit son bonheur et sa fierté de se sentir "défricheur" en proposant avec l'accordéon, le bandonéon et l'accordina un éclairage nouveau sur l'oeuvre de Bach. Il parle, en les associant, d'éclairage et de "sang" nouveaux. En français, "défricheur" ; en anglais, "pioneer" ; en allemand, "pionier". L'image est belle et traduit bien son goût de la prise de risques et sa maîtrise instrumentale exceptionnelle.


A l'intérieur du livret, une belle photographie avec son bandonéon et ses collègues. L'attention et la détermination se lisent sur les visages et dans les regards fixés sur l'objectif, celui du photographe et celui du projet musical.


Et puis, cette photographie. Galliano avec son Victoria et son accordina Borel. Tous hilares. J'ai plaisir à imaginer qu'ils ont fini l'enregistrement, sinon ils ne seraient pas si détendus. Enfin, au verso du boitier, la liste des seize titres, quinze de Bach et, en 16, l'"Aria" de Galliano lui-même, qui dit qu'il a cédé à la pression amicale du producteur pour l'enregistrer sur cet album d'abord consacré exclusivement à des compositions de Bach.
Toutes affaires cessantes, on a écouté les seize morceaux. Et puis, il a fallu se résoudre à aller vaquer aux affaires courantes. Une seule écoute, évidemment, ne suffit pas pour se faire une idée un peu fondée des qualités de cet album. Cela suffit cependant pour reconnaitre l'évidence du plaisir immédiat que nous avons éprouvé. Plaisir qui tient particulièrement à une impression de clarté et de pureté. Cristallin ! En tout cas, dès le premier échange de nos impressions, nous étions bien d'accord sur ces deux termes qui nous sont venus spontanément à l'esprit : clarté et pureté. Tout de suite après, le même accord sur le son bien spécifique en l'occurrence de l'accordéon et du bandonéon.


















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