mardi 10 novembre - from billie holiday to edith piaf
L'édition "cd + dvd" de l'enregistrement, live in Marciac, en août 2008, de "From Billie Holiday to Edith Piaf" est donc sortie la semaine dernière. J'en avais écouté la version audio. L'image en modifie profondément ma perception. D'abord, la qualité principale du film, selon moi, est dans sa sobriété, son parti pris minimaliste. Pas de mouvements de louma ou de zooms sophistiqués et parasites. Une prise de vue objective, qui laisse la première place aux musiciens. C'est bien le moins, mais ce n'est pas le comportement le plus courant. Bref, un document que j'ai beaucoup apprécié.
En quoi son visionnement a-t-il modifié ma perception ? Tout simplement par le fait que le cadrage montre les six musiciens, très statiques, se tenant dans un espace limité. A gauche, Galliano, au milieu Marsalis, à droite Walter Blanding au saxophone. Tous les trois avec un pupitre devant eux. Un peu en retrait, à gauche, Dan Nimmer au piano, au milieu, entre trompette et saxophone, la contrebasse de Carlos Henriquez, à droite enfin la batterie d'Ali Jackson. Hervé Sellin intervient comme invité sur "La vie en rose". Dire qu'ils sont statiques, c'est dire qu'ils ne se livrent à aucun mouvement inutile. Simplement se mettre au service de la musique. Ce respect est contagieux. Ce comportement donne une profondeur exceptionnelle aux interprétations.
Et puis, dans cet espace réduit, volontairement restreint, filmé frontalement, sans autre souci que l'enregistrement de ce qui a lieu, ce soir-là, à Marciac, on peut voir la complicité des six musiciens. Un échange de regard, un sourire de connivence, des signes de reconnaissance, un mouvement de détente, qui dit assez la satisfaction de l'instant... Du jazz, quoi ! Ce sont toutes ces petites sensations qui ont modifié ma perception première. Et qui persistent alors même que c'est la version audio qui tourne...
En quoi son visionnement a-t-il modifié ma perception ? Tout simplement par le fait que le cadrage montre les six musiciens, très statiques, se tenant dans un espace limité. A gauche, Galliano, au milieu Marsalis, à droite Walter Blanding au saxophone. Tous les trois avec un pupitre devant eux. Un peu en retrait, à gauche, Dan Nimmer au piano, au milieu, entre trompette et saxophone, la contrebasse de Carlos Henriquez, à droite enfin la batterie d'Ali Jackson. Hervé Sellin intervient comme invité sur "La vie en rose". Dire qu'ils sont statiques, c'est dire qu'ils ne se livrent à aucun mouvement inutile. Simplement se mettre au service de la musique. Ce respect est contagieux. Ce comportement donne une profondeur exceptionnelle aux interprétations.
Et puis, dans cet espace réduit, volontairement restreint, filmé frontalement, sans autre souci que l'enregistrement de ce qui a lieu, ce soir-là, à Marciac, on peut voir la complicité des six musiciens. Un échange de regard, un sourire de connivence, des signes de reconnaissance, un mouvement de détente, qui dit assez la satisfaction de l'instant... Du jazz, quoi ! Ce sont toutes ces petites sensations qui ont modifié ma perception première. Et qui persistent alors même que c'est la version audio qui tourne...
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