samedi 4 juillet 2009

samedi 4 juillet - tref

Françoise et Nadja ont eu envie d'aller visiter le musée Guggenheim... à Bilbao. Le temps de retenir deux chambres d'hôtel, de faire le plein d'essence et de retirer des euros au distributeur... pfft... les voilà parties jusqu'à dimanche soir. Du coup, je passe le mur sur la rue au nettoyeur à haute pression (j'évite ici de le désigner par son nom de triste mémoire), je nettoie les tâches de mousse et il me reste encore du temps, pendant les averses ou les orages, pour écouter le dernier opus de Tref rapporté de Ramonville. Je note que dans le disque précédent, intitulé "Accordéon diatonique", Tref était un quartet, comme à Ramonville : trois diatoniques et une percussion / berimbau. Pour ce disque, Tref est un trio : deux diatoniques et une batterie / percussions. L'atmosphère est fort différente. Je n'arrive pas à analyser à quoi tient cette différence, mais je la sens d'évidence. Peut-être quelque chose comme une évolution intégrant plus de recherches dans les interprétations. Un son qui évoque un monde du nord. Parfois, j'ai pensé à l'Irlande. Mais il faudra approfondir ces impressions.

En tout cas, la pochette m'intrigue. Des portraits de résidents de maison de retraite. Les hommes hilares. les femmes, moins. L'humour saute aux yeux. Et je me suis demandé, perplexe devant ces photographies d'hyper-vieux flanqués de deux Bose énormes, si Wim Claeys ne se projetait pas dans la figure de l'accordéoniste au gilet rouge, tandis que Didier Laloy pourrait s'identifier à l'accordéoniste, façon Valentin le désossé, de la dernière photographie. Il faudrait leur demander. En attendant, j'écoute les deux Tref et je cherche à m'expliciter leurs différences.





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