jeudi 19 mars - les à-côtés de deux concerts : photonotes
Vendredi 13, 15:15. Avant d'aller assister au concert donné par Bruno Maurice et Dominique Descamps, nous admirons au musée des beaux arts une très belle exposition sur les ports, les docks et les dockers. Les oeuvres exposées en grand nombre sont toutes intéressantes, bien présentées, et plusieurs tout à fait dignes d'intérêt. 16h30. Nous traversons le jardin public pour rejoindre le local de l'association "Eclats", 18 rue Vergniaud. On dirait quelque parc anglais. Le comportement des gens évoque plus la douceur de vivre et une certaine insouciance que la crise. A moins qu'ils ne commencent à comprendre qu'il est bien des plaisirs immédiatement accessibles, hors des circuits marchands. Il suffit que le printemps pointe sous l'hiver finissant.
20:54. Bruno, Eléonore, Damien, Stéphane, Michel, Françoise et Michel. Nous étions sept. Notre guide : Eléonore. Un bar à tapas : "Los dos Hermanos". Une bonne adresse.
22:00. Ils ont bien mangé, ils ont bien bu. La preuve !
Samedi 14, 13:00. Belhade. Une auberge au milieu de la lande girondine. Pour l'instant, nous sommes seuls. Bientôt vont arriver des chasseurs et des seniors. Le service est impeccable, la nourriture bonne et le café, d'un torréfacteur italien, excellent. 75% arabica.
13:26. Au risque de provoquer l'étonnement de la serveuse, nous nous en tenons à un seul plat : pavé de bar accompagné de divers légumes. Elle doit penser que nous sommes anorexiques ou que nous faisons partie de quelque secte étrange : la secte de ceux qui ne s'en mettent pas jusque là...
15:41. Du côté de Luxey, on dirait que la tempête vient de passer. Désolation. On a peine à le croire, mais il est impossible de faire ne serait-ce que quelques pas dans ces amas inextricables. Ce ne sont que bois, troncs, branches et racines entremêlés. Des années de travail détruites en un clin d'oeil, des années de travail pour redonner visage humain à ce paysage, à ce pays.
Dimanche 15, 19:22. Au sortir du concert de Pulcinella à Orthez, un marchand de crêpes. Il est natif de la région, mais il est grand admirateur de la culture bretonne, c'est pourquoi il a voué sa vie à la fabrication de crêpes. Nous décidons, avant de rentrer à Pau, de goûter à sa production. Par là même, nous entrons dans la secte de ceux qui mangent des crêpes à la sortie des concerts. Elles sont très bonnes. On le dit au marchand, qui prend la pose pour que je puisse le photographier. Le voilà donc quasiment immortalisé. Il me reste à le retrouver dans quelque festivité pour lui donner son portrait : il l'espère...
15:41. Du côté de Luxey, on dirait que la tempête vient de passer. Désolation. On a peine à le croire, mais il est impossible de faire ne serait-ce que quelques pas dans ces amas inextricables. Ce ne sont que bois, troncs, branches et racines entremêlés. Des années de travail détruites en un clin d'oeil, des années de travail pour redonner visage humain à ce paysage, à ce pays.
Dimanche 15, 19:22. Au sortir du concert de Pulcinella à Orthez, un marchand de crêpes. Il est natif de la région, mais il est grand admirateur de la culture bretonne, c'est pourquoi il a voué sa vie à la fabrication de crêpes. Nous décidons, avant de rentrer à Pau, de goûter à sa production. Par là même, nous entrons dans la secte de ceux qui mangent des crêpes à la sortie des concerts. Elles sont très bonnes. On le dit au marchand, qui prend la pose pour que je puisse le photographier. Le voilà donc quasiment immortalisé. Il me reste à le retrouver dans quelque festivité pour lui donner son portrait : il l'espère...
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