lundi 20 octobre - 30 secondes
Mercredi. 9h-11h : Pau-Toulouse. Mission de « Papou – Mamou » jusqu’à samedi soir, où nous avons prévu de rentrer à la maison.
Alors que nous nous approchons de la montée de Capvern, alors que nous sommes enveloppés par un brouillard assez dense, alors que nous écoutons « Les pas du chat noir », tout à coup le paysage se dévoile. Il ne se dévoile ni comme un trou de lumière démasquant un soleil bas et lumineux, ni comme un rideau montant au-dessus d’un décor de piémont, il apparaît de manière beaucoup plus subtile et complexe. Il faut se représenter plusieurs voiles de brume d’intensité variable qui se déchirent de manière plus ou moins aléatoire, et qui dévoilent ainsi une végétation tout en nuances de gris, de verts, de rouges et de bruns. Il s’agit bien d’un moment complexe car les variations de la brume combinées à la variété de cette végétation d’automne créent sous nos yeux étonnés un paysage mouvant et quasi impossible à analyser. Ce moment dure environ trente secondes. Instant magique. D’autant plus que, par une sorte d’harmonie préétablie, l’accordéon de Matinier, le piano de Couturier et l’oud de Brahem semblent donner son rythme à ce phénomène de dévoilement. Arrivés près du sommet de la montée, nous sommes éblouis par le soleil, par le ciel immense et par l’éclat de quelques plaques de neige sur les crêtes des Pyrénées.
Trente secondes tout au plus, mais c’est suffisant pour justifier une journée.
Alors que nous nous approchons de la montée de Capvern, alors que nous sommes enveloppés par un brouillard assez dense, alors que nous écoutons « Les pas du chat noir », tout à coup le paysage se dévoile. Il ne se dévoile ni comme un trou de lumière démasquant un soleil bas et lumineux, ni comme un rideau montant au-dessus d’un décor de piémont, il apparaît de manière beaucoup plus subtile et complexe. Il faut se représenter plusieurs voiles de brume d’intensité variable qui se déchirent de manière plus ou moins aléatoire, et qui dévoilent ainsi une végétation tout en nuances de gris, de verts, de rouges et de bruns. Il s’agit bien d’un moment complexe car les variations de la brume combinées à la variété de cette végétation d’automne créent sous nos yeux étonnés un paysage mouvant et quasi impossible à analyser. Ce moment dure environ trente secondes. Instant magique. D’autant plus que, par une sorte d’harmonie préétablie, l’accordéon de Matinier, le piano de Couturier et l’oud de Brahem semblent donner son rythme à ce phénomène de dévoilement. Arrivés près du sommet de la montée, nous sommes éblouis par le soleil, par le ciel immense et par l’éclat de quelques plaques de neige sur les crêtes des Pyrénées.
Trente secondes tout au plus, mais c’est suffisant pour justifier une journée.
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